Le 16 février à 9h, Laurent Artur du Plessis et Mike Borowski sont les invités de Nicolas Stoquer et Lara Stam, dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde !
Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques qui définissent notre époque. Avec une approche rigoureuse et documentée, il examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.
La fin du financement des médias sous contrôle
L’USAID, bras financier de l’État profond, voit son influence s’effondrer. Pendant des décennies, cette agence a inondé le monde de milliards de dollars pour financer des médias alignés, dictant la ligne idéologique à suivre. Cet argent servait à imposer un narratif unique, verrouillant toute opposition. Désormais, les vannes se ferment, laissant les relais de propagande sans ressources.
Les médias mainstream, devenus de simples courroies de transmission de l’agenda atlantiste, sont en crise. Privés du carburant financier américain, ils peinent à maintenir leur contrôle de l’information. L’unanimité forcée sur des sujets clés – du COVID à la guerre en Ukraine – commence à se fissurer. Ce retrait marque un tournant : la parole officielle ne s’impose plus aussi facilement, et les dissidents médiatiques gagnent du terrain.
Ce coup porté à l’ingénierie médiatique globale dévoile l’ampleur du conditionnement auquel les populations étaient soumises. Derrière chaque narratif dominant, une manne financière coulait à flots. Aujourd’hui, la mécanique se grippe, laissant apparaître la manipulation à grande échelle.
Un État profond au service du wokisme et de la guerre
L’USAID ne se contente pas de financer la guerre de l’information. Elle est aussi l’un des piliers de la révolution culturelle mondiale imposée par l’Occident. À travers des financements massifs, elle diffuse une idéologie ultra-progressiste, forçant des pays entiers à adopter des réformes sociétales contraires à leurs traditions. L’Arménie en est un exemple frappant : sous prétexte d’aide humanitaire, l’USAID y a injecté des fonds pour promouvoir l’agenda LGBT et déconstruire les structures culturelles locales.
Sur le front ukrainien, cette machine d’ingérence s’est transformée en arme de guerre. Les médias financés par Washington orchestrent la diabolisation de la Russie et la glorification de Zelenski, transformé en icône mondiale. Des stars hollywoodiennes, grassement payées, s’affichent à Kiev, servant de caution morale à un régime en pleine déroute. Cette mise en scène cache mal la réalité : la guerre est perdue, et l’Ukraine sert avant tout d’instrument aux intérêts américains.
Le wokisme, imposé comme nouvelle norme civilisationnelle, et la guerre, utilisée comme levier stratégique, ne sont que les deux faces d’un même projet globaliste. L’USAID a joué un rôle clé dans cette offensive, mais la perte de son influence marque la fin d’une époque.
L’Ukraine à l’agonie, Poutine maître du jeu
L’armée ukrainienne est au bord de l’effondrement. Après deux ans d’un conflit meurtrier, les pertes humaines et matérielles sont colossales. La désertion devient un phénomène massif, les troupes refusent de se sacrifier pour un gouvernement qui les envoie à la boucherie. Sur le terrain, la Russie progresse méthodiquement, écrasant les positions ennemies et renforçant son emprise sur les territoires stratégiques.
Pendant ce temps, les médias occidentaux, malgré le recul du financement de l’USAID, tentent encore de masquer la débâcle. L’illusion d’une victoire ukrainienne ne tient plus, mais l’Occident continue d’alimenter une guerre perdue d’avance. Poutine, lui, impose son rythme, laissant ses adversaires s’enfoncer dans leurs contradictions.
Au Proche-Orient, un autre affrontement se joue. Trump avance ses pions avec prudence. Son soutien affiché à Israël et ses déclarations ambigües sur l’Iran laissent entrevoir un jeu plus subtil qu’il n’y paraît. En coulisses, la géopolitique mondiale s’accélère, tandis que l’Occident s’enlise dans ses guerres et son idéologie mortifère.
