BALAVOINE, COLUCHE : MEURTRES D’ÉTAT DÉGUISÉS EN ACCIDENTS ? | GPTV

Le 12 mars à 19h, Jean Pernin et Patrick Pasin sont les invités de Mike Borowski, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Jean Pernin est un journaliste et écrivain d’investigation, spécialisé dans les affaires sensibles et les disparitions troublantes. Il est l’auteur de « Daniel Balavoine, meurtre déguisé ?«  (2015), où il remet en cause la thèse officielle de l’accident d’hélicoptère du chanteur. Dans « Coluche, l’accident« , il explore les zones d’ombre entourant la mort de l’humoriste en 1986. À travers ses enquêtes, il dénonce les incohérences et brise l’omerta médiatique.

Patrick Pasin est un auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.

Un pouvoir socialiste qui verrouille la contestation

L’arrivée de François Mitterrand à l’Élysée en 1981 marque un tournant pour la France. Le socialisme prend le contrôle de l’appareil d’État et entend imposer sa ligne politique sans opposition trop virulente. Très vite, le contrôle des médias devient une priorité. Officiellement, l’ORTF est démantelée pour permettre une libéralisation de l’audiovisuel, mais en réalité, l’État garde la mainmise sur les grandes chaînes et oriente les lignes éditoriales. Certains journalistes trop indépendants sont écartés, et une nouvelle génération, plus docile, prend le relais.

Dans ce climat, Coluche représente une menace. Humoriste de talent, il n’a peur de rien ni de personne. En 1981, il annonce sa candidature à la présidentielle, un coup de tonnerre qui affole la classe politique. Les sondages le placent rapidement à plus de 10 % d’intentions de vote, une dynamique qui pourrait bousculer l’élection. Très vite, il subit des pressions intenses, reçoit des menaces et est contraint d’abandonner. Mais même après ce retrait, il reste un électron libre, un homme à surveiller. Son engagement humanitaire avec les Restos du Cœur le rend intouchable médiatiquement, mais son franc-parler continue d’inquiéter. En 1986, alors qu’il s’apprête à révéler des informations sensibles, il trouve la mort dans un accident de moto suspect. Un camion lui coupe la route, un témoin clé disparaît, et l’enquête est bouclée à une vitesse surprenante.

Daniel Balavoine, lui, est un homme de musique, mais aussi un artiste engagé. En 1980, il interpelle directement Mitterrand en dénonçant la misère de la jeunesse et l’hypocrisie des politiciens. Plus tard, il s’investit dans des projets humanitaires en Afrique, un terrain miné où se mêlent enjeux diplomatiques, intérêts financiers et opérations secrètes françaises. Son crash d’hélicoptère au Paris-Dakar en janvier 1986 suscite des interrogations. L’appareil était-il bien en état ? Le pilote a-t-il été victime d’une défaillance technique ou d’une intervention extérieure ? Trop de questions restent sans réponse, et le dossier est rapidement classé.

Une élimination progressive des voix discordantes

Thierry Le Luron, humoriste acerbe et imitateur de génie, pousse encore plus loin la critique du pouvoir. Ses cibles favorites ? Mitterrand, son entourage et le Parti socialiste. Il n’a peur de rien et ridiculise l’élite politique à travers des sketchs percutants. Son mariage parodique avec Pierre Bachelet en 1985 est un pied de nez direct au pouvoir et à certaines figures influentes du monde du spectacle. Ce coup d’éclat le rend encore plus gênant aux yeux des cercles de décision.

Sa mort en novembre 1986 est officiellement due au SIDA, une maladie qui frappe de nombreuses célébrités de l’époque. Pourtant, des voix s’élèvent pour souligner l’étrange rapidité de sa dégradation. En quelques mois, il passe d’un état normal à une condition critique. Une détérioration aussi fulgurante soulève des doutes, d’autant plus que certains témoins évoquent des pressions sur l’humoriste dans les mois précédant sa mort.

Le dernier choc survient en mai 1987 avec la disparition de Dalida. Chanteuse légendaire, figure incontournable du music-hall français, elle est aussi une femme de réseaux, proche de nombreuses personnalités du spectacle et de la politique. Officiellement, elle se suicide, laissant une lettre d’adieu. Pourtant, certains estiment qu’elle en savait trop sur des affaires sensibles, notamment des liens entre le monde du divertissement et certaines sphères de pouvoir. Sa disparition marque la fin d’un cycle : en moins de 18 mois, quatre figures majeures du show-business ont disparu, laissant derrière elles un vide immense.

Un message clair au monde du spectacle

L’impact de ces décès successifs est immédiat. Le monde du spectacle se transforme, et les artistes encore en activité comprennent le message : le pouvoir ne tolérera plus les voix discordantes. L’humour politique devient plus mesuré, la critique du gouvernement s’affadit, et les chanteurs engagés sont progressivement marginalisés. L’ère de la contestation artistique touche à sa fin.

Les médias, déjà sous influence, relaient une version officielle des événements et évacuent toute interrogation. Le traitement de la mort de Coluche, Balavoine, Le Luron et Dalida est rapide et évite tout débat sur les zones d’ombre qui entourent leurs disparitions. Les journalistes qui tentent de poser des questions gênantes sont rapidement mis à l’écart.

Dès lors, le show-business français se range derrière le pouvoir. L’humour se fait plus consensuel, la critique politique est édulcorée, et les grandes figures du spectacle évitent les sujets sensibles. Le contrôle est rétabli, et ceux qui voudraient s’affranchir de cette nouvelle norme savent désormais à quoi s’attendre. Le message a été compris : le divertissement doit servir le système en place, et non le défier.

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