La Chine promet une réponse résolue contre l’OTAN
La Chine est furieuse des signaux qu’elle observe au sommet de Vilnius concernant l’expansion potentielle de l’OTAN dans la région du Pacifique et dans son « arrière-cour » d’Asie du Sud-Est.
Mercredi 12 juillet , Pékin a promis une « réponse résolue« si l’OTAN devait s’étendre jusqu’à l’Est. La mission de la Chine auprès de l’Union européenne a publié une déclaration cinglante à la suite du communiqué de l’OTAN publié mardi.
« Le contenu du communiqué relatif à la Chine ne tient pas compte des faits fondamentaux, déforme volontairement la position et les politiques de la Chine et discrédite délibérément la Chine. Nous nous y opposons fermement et le rejetons« , ont déclaré les diplomates chinois.
Plus précisément, le communiqué de l’OTAN indique que « la RPC utilise un large éventail d’outils politiques, économiques et militaires pour accroître son empreinte mondiale et projeter sa puissance, tout en restant opaque quant à sa stratégie, ses intentions et son renforcement militaire ».
« Les opérations hybrides et cybernétiques malveillantes de la RPC, sa rhétorique de confrontation et sa désinformation visent les Alliés et nuisent à la sécurité de l’Alliance », ajoute le communiqué.
La mission chinoise avait souligné dans sa réponse qu’elle s’opposait au « mouvement vers l’Est de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique », tout en avertissant que « tout acte mettant en péril les droits et les intérêts légitimes de la Chine fera l’objet d’une réponse résolue ».
Il est certain que Pékin suit également de très près la présence de quatre alliés régionaux des États-Unis, à savoir le Premier ministre australien Anthony Albanese, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins et le Président sud-coréen Yoon Suk-yeol, qui ont tous participé au grand sommet de l’OTAN en Lituanie.
Depuis le mois de mai, M. Kishida a évoqué l’adhésion future de son pays à l’OTAN, mais les projets d’ouverture d’un bureau de liaison de l’OTAN à Tokyo ont été interrompus cette semaine.
« L’OTAN semble avoir abandonné son projet d’ouvrir un bureau de liaison à Tokyo, une proposition qui avait été discutée dans le cadre des plans de l’alliance militaire occidentale visant à approfondir la coopération avec ses partenaires en Asie-Pacifique, mais à laquelle la Chine s’était fermement opposée », écrit le Guardian mercredi, après qu’aucune mention du bureau n’ait été faite dans le long communiqué.
Une phrase reconnaissant le bureau de liaison de l’OTAN aurait été incluse dans une première version du communiqué, et aurait survécu aux multiples modifications, mais n’aurait pas été incluse dans la publication finale.
Avec la controverse qui fait déjà rage sur l’avenir de l’Ukraine au sein de l’OTAN (ou son absence), peut-être les alliés occidentaux n’étaient-ils pas prêts à faire face à la colère de la Chine à ce moment-là ?
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Source : ZeroHedge