L’écologie et ses enjeux politiques : une analyse de Laurent Ozon
Laurent Ozon intellectuel écologiste et localiste, propose une analyse des événements mondiaux à partir d’une perspective écologique.
Lors de notre entretien, il nous livre son analyse sur l’origine, les courants et les dérives de l’écologie, ainsi que sur les intérêts et les stratégies des acteurs qui la portent ou la manipulent.
Il expose également sa vision de la crise écologique et de ses causes, conséquences et solutions possibles. Enfin, il nous fait part de sa critique du narratif climatique et de la question du contrôle du climat par l’homme.
L’écologie comme science et comme mouvement
L’écologie, en tant que science, explore les relations entre les êtres vivants et leur environnement.
Née à la fin du 19e siècle à partir des observations des naturalistes, des concepts tels que la biocénose, la biodiversité, la biosphère et la symbiose ont émergé de ces études.
C’est une discipline complexe qui tient compte de multiples facteurs et interactions, dépassant largement la simple comptabilité des espèces.
Les premiers mouvements écologistes sont issus des préoccupations des scientifiques quant à l’impact des activités industrielles sur les écosystèmes.
Ils sont composés d’individus sérieux, rationnels et s’appuient sur des sources, mettant en avant des faits et non des opinions.
La diversité des sensibilités au sein de ces mouvements est notable, allant du naturisme au marxisme en passant par le régionalisme.
Contrairement à une image dogmatique ou idéologique, ces mouvements se caractérisent plutôt par leur pragmatisme et leur réalisme.
L’écologie oligarchique et technocratique
À partir des années 1970, une forme distincte d’écologie émerge, portée par des élites mondialisées qui ne remettant pas en cause la libre circulation des biens et des individus.
Cette écologie oligarchique utilise le discours écologique pour promouvoir un agenda transnational et liberticide, visant à restreindre les souverainetés nationales et à exercer un contrôle sur les populations.
Elle s’appuie sur sur des organisations telles que le GIEC, le Club de Rome, ainsi que sur des personnalités comme Maurice Strong, qui entretiennent des liens avec l’industrie pétrolière ou financière.
L’écologie oligarchique ne cherche pas à convaincre mais à diaboliser, isoler et forcer l’adhésion des individus.
Elle suscite de la colère, des réactions et du rejet au sein d’une partie de la population qui remet en question les problématiques écologiques et occulte l’existence d’une autre forme d’écologie, plus populaire, fondée sur la science et ancrée dans le local, qui pourrait représenter une alternative crédible.
La crise écologique et la solution écologique réelle
La crise écologique est une réalité, mais elle englobe bien plus que la seule question climatique.
La biodiversité et les écosystèmes sont souvent relégués au second plan au profit d’un discours climato-apocalyptique, qui sert les intérêts de ceux qui ont contribué à ces problèmes.
Il est impératif de découpler la problématique écologique de ces agendas particuliers et de proposer des solutions véritablement écologiques, basées sur la relocalisation des activités humaines, la coopération internationale et la préservation des cultures et des communautés.
La relocalisation des activités humaines implique une production locale, la réduction des flux migratoires et la protection des écosystèmes culturels.
Cette approche permet de diminuer l’empreinte écologique tout en renforçant les liens sociaux et en respectant les identités locales.
La coopération internationale vise à éviter les conflits et tensions liés à l’énergie et à rechercher l’autosuffisance énergétique et agricole. Elle contribue à maintenir la paix, la sécurité et la diversité.
Enfin, la préservation des cultures et des communautés implique de respecter les spécificités et les besoins de chaque groupe humain, favorisant ainsi l’harmonie entre l’homme et la nature, et préservant la richesse et la beauté du monde.
La question démographique et la question de la reproduction
La question démographique est souvent présentée comme un élément clé de la crise écologique, mais il est essentiel de comprendre que la surpopulation n’est pas nécessairement le problème principal.
C’est plutôt l’impact de nos activités sur les écosystèmes qui pose le plus grand défi.
Or il est important de noter que la plupart des pays connaissent un effondrement démographique, à l’exception de l’Afrique subsaharienne.
Ainsi, la démographie seule ne suffit pas à expliquer les problèmes écologiques ; il est également crucial de tenir compte du mode de production, des cultures et d’autres facteurs.
La question de la reproduction est effectivement liée à la démographie, mais elle englobe également des aspects de santé importants.
Les substances reprotoxiques sont largement répandues dans notre alimentation et notre environnement, et elles peuvent avoir des effets néfastes sur la fertilité, les malformations, les organes sexuels, entre autres.
En outre, des facteurs tels que le stress, les modes de vie et la psychologie jouent également un rôle dans la santé reproductive. Par conséquent, la reproduction est un enjeu majeur pour l’avenir de l’humanité, et il est essentiel de la protéger et de la valoriser.
Le narratif climatique et la question du contrôle du climat par l’homme
Le narratif climatique, qui met l’accent sur le rôle de l’activité humaine dans le réchauffement climatique et l’urgence d’agir pour le limiter, est le discours dominant sur la crise écologique, soutenu par de nombreux acteurs politiques, médiatiques et scientifiques.
Il affirme que le réchauffement climatique est causé par l’homme, qu’il est catastrophique, et qu’il faut agir vite et fort pour le limiter.
Ce discours est relayé par les vulgarisateurs, les politiques, et les médias, qui bloquent le débat et font preuve d’absence de rigueur.
Basé sur un prétendu consensus scientifique, il est en réalité contesté par de nombreux scientifiques hors des médias mainstream, qui mettent en évidence des facteurs naturels qui influencent le climat.
Le narratif climatique cache une volonté de manipulation du climat par l’homme.
Il existe des programmes d’action climatique, qui visent à modifier le climat par des moyens techniques, tels la géo-ingénierie.
Ces programmes sont dangereux, car ils peuvent avoir des effets imprévisibles et irréversibles,et illégitimes, car ils sont menés sans le consentement des populations.
Il faut dénoncer ces programmes, et exiger un débat ouvert et rationnel sur ces questions.
La transparence, l’ouverture au débat et l’examen critique des différentes perspectives sont essentiels pour élaborer des politiques et des actions climatiques qui sont à la fois efficaces et respectueuses des droits et des intérêts de tous.
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