BERNARD LUGAN RÉTABLIT TOUTE LA VÉRITÉ SUR L’AFRIQUE | LA MATINALE GPTV

Le 15 janvier à 7h, Finn Andreen, Bernard Lugan et François Martin sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans la Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.

Bernard Lugan est un historien et africaniste français, spécialiste de l’histoire et de la géopolitique africaine. Ancien professeur à l’École de guerre, il est l’auteur d’ouvrages majeurs tels que Histoire de l’Afrique et éditeur de la revue Afrique Réelle.

François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.

Retrouvez Finn Andreen à 7h30, suivi de Bernard Lugan à 8h15 et finalement de François Martin à 9h45 !

Le Sahel livré aux groupes armés terroristes

Le retrait des forces françaises en 2022-2023 a laissé le Sahel dans une situation incontrôlable. Les groupes armés terroristes (GAT), les trafiquants de drogue et les passeurs de migrants se sont rapidement emparés du terrain, imposant leur loi dans des territoires où les armées locales sont soit dépassées, soit complices. Depuis, les populations locales vivent dans un climat de terreur constante. La situation est d’autant plus grave que les ambitions stratégiques françaises ont été remplacées par des interventions étrangères inefficaces.

L’opération Barkhane, bien que limitée dans ses moyens, avait contenu l’expansion des GAT et stabilisé partiellement la région. Aujourd’hui, la sécurité s’est détériorée à un point tel que les capitales comme Bamako risquent de tomber sous contrôle jihadiste. Le vide laissé par le départ français, aggravé par des gouvernances militaires fragiles, a transformé le Sahel en un territoire livré au chaos.

Un conflit enraciné dans l’histoire ethnique et politique

Les conflits du Sahel ne sont pas de simples guerres contre le terrorisme. Ils résultent de fractures ethniques et sociales millénaires exacerbées par des rivalités politiques et l’effondrement des États postcoloniaux. Les tensions entre Touaregs, Peuls et autres groupes ethniques alimentent une instabilité chronique. Ces réalités fondamentales ont été ignorées par les décideurs occidentaux, qui ont préféré des diagnostics simplistes centrés sur le jihadisme.

L’échec des politiques étrangères repose sur l’ignorance des constantes ethno-historiques de la région. Les solutions imposées, telles que des processus électoraux ou des slogans comme la « bonne gouvernance », se sont révélées inadaptées. Elles ont aggravé les tensions plutôt que de les résoudre. La stabilisation du Sahel passe par une compréhension des dynamiques locales, et non par l’application de modèles importés.

La France doit rompre avec ses erreurs passées

Pour envisager un retour stratégique au Sahel, la France doit impérativement rompre avec les dogmes idéologiques qui ont guidé ses actions par le passé. Les erreurs consistent à ignorer les réalités ethniques et historiques, et à réduire les conflits à de simples problèmes de sécurité ou de sous-développement.

Une approche réaliste nécessite de reconnaître les revendications des groupes ethniques et de négocier directement avec leurs leaders, comme Iyad Ag Ghali. De plus, une intervention limitée, axée sur la protection des infrastructures clés et le soutien militaire aux acteurs locaux fiables, est essentielle. Abandonner cette région à elle-même reviendrait à condamner non seulement ses populations, mais également la sécurité de l’Europe, menacée par l’expansion des réseaux jihadistes et les flux migratoires incontrôlés.

La France peut et doit jouer un rôle central dans la stabilisation du Sahel. Une politique lucide, débarrassée des illusions et ancrée dans les réalités locales, est la seule voie pour transformer le chaos actuel en une opportunité de reconstruction durable.

Les tensions explosent sur l’île de Mayotte

Le maintien de Mayotte dans le giron français est une nécessité géopolitique incontestable. L’île, positionnée au cœur de l’océan Indien, représente un atout stratégique crucial pour la France. Mais sa départementalisation en 2011 s’est révélée être une grave erreur. Cette décision, déconnectée des réalités locales, a plongé Mayotte dans une crise systémique profonde. Tensions sociales, pauvreté endémique et pression migratoire incontrôlée en sont les conséquences directes.

Faire de Mayotte un département français était une illusion. Une île enracinée dans le monde swahili, à 95 % musulmane et largement éloignée des normes socio-économiques de la métropole, ne pouvait s’adapter à ce modèle par un simple décret. Cette erreur stratégique condamne Mayotte à des troubles durables et impose aux générations futures françaises un fardeau politique et financier colossal.

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4 réponses

  1. ne pas mettre en ligne:

    Je pensais que vous pourriez peut être invité un Abbé Rioult, Dutertre, Salnave…
    Et aussi Jean Claude Lozac’hmeur que j’adore.
    Bien à vous

  2. La Françafrique ou Juivafrique, c’est la traîtrise de la France « Fille ainée de l’Eglise ».
    A Hollywood, satan expulse satan? A qui le tour.

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