Le contrôle du climat, une stratégie de gouvernance mondiale
Lors de notre entretien, Pierre-Antoine Plaquevent, écrivain et analyste géopolitique, met en lumière les origines, les technologies, les acteurs et les enjeux liés à la manipulation géopolitique du climat.
Cette manipulation vise à influencer délibérément la météo et le climat à des fins militaires, économiques ou politiques.
L’auteur expose également comment cette stratégie s’inscrit dans le contexte plus large de l’agenda du réchauffement climatique et de la transition énergétique et souligne que ces domaines sont souvent utilisés comme prétexte pour mettre en place une forme de gouvernance mondiale imposée par les élites globalistes.
Les technologies de modification du climat
La manipulation géopolitique du climat n’est pas une théorie du complot, mais une réalité historique et scientifique avérée.
Les technologies de modification du climat existent bel et bien et ont été développées dès le 19e siècle. Les États-Unis, en particulier, ont été des pionniers dans ce domaine. Ces technologies englobent diverses méthodes, notamment :
- L’ensemencement des nuages :
Il s’agit de la dispersion de substances chimiques dans l’atmosphère dans le but de modifier la formation des nuages.
- L’injection d’aérosols stratosphériques :
Cette technique consiste à pulvériser des particules réfléchissantes dans la haute atmosphère, ce qui a pour effet de réduire le rayonnement solaire atteignant la surface terrestre.
- Les techniques par satellite :
Elles reposent sur l’utilisation d’ondes électromagnétiques pour influencer ou contrôler divers aspects du climat.
Ces approches et technologies ont une histoire bien établie et font partie intégrante de la géopolitique climatique depuis de nombreuses décennies.
Ces technologies ont en effet été utilisées à diverses fins qu’elles soient militaires, civiles ou expérimentales, et parfois même en violation du droit international.
Par exemple, les États-Unis ont eu recours à l’ensemencement des nuages dans des contextes tels que le Vietnam, l’Indochine et Cuba, où ils ont provoqué délibérément des inondations, des sécheresses ou des tempêtes à des fins stratégiques.
Ces expérience de contrôle du climat ont été utilisées ouvertement et il ne s’agit pas de complotisme.
En outre, les États-Unis ont mené des expériences secrètes, telles que le projet HAARP, dont l’objectif était de créer des altérations dans l’ionosphère à des fins de recherche et potentiellement militaires.
D’autres pays, tels que la Chine, la Russie, Israël, les pays du Golfe et plusieurs autres, ont également eu recours à ces techniques, que ce soit pour améliorer leurs conditions météorologiques ou pour affaiblir leurs adversaires.
Ces pratiques suscitent des préoccupations quant à leur impact sur l’environnement et leur conformité aux règles internationales.
Effectivement, il existe de nombreux brevets déposés par divers acteurs, qu’ils soient privés ou publics, qui témoignent de l’existence et de l’évolution de ces technologies de modification du climat.
Certains de ces brevets remontent même aux années 60 et sont régulièrement mis à jour pour tenir compte des avancées technologiques.
Ces technologies sont conçues pour avoir des impacts variés sur de nombreux aspects, notamment :
- La météo et le climat :
Elles peuvent influencer les modèles météorologiques, les schémas de précipitations, la température, les vents et d’autres paramètres climatiques.
- Les courants océaniques :
Elles peuvent potentiellement agir sur les courants marins, affectant ainsi les écosystèmes marins et les conditions météorologiques régionales.
- Les cycles naturels :
Ces technologies peuvent perturber les cycles naturels tels que les saisons, les phénomènes météorologiques saisonniers et les cycles de l’eau.
- L’environnement et la biodiversité :
Elles peuvent avoir des impacts sur l’environnement en modifiant les conditions climatiques et les écosystèmes, ce qui peut potentiellement entraîner des perturbations dans la biodiversité.
- La santé humaine :
Des changements dans le climat et l’environnement peuvent avoir des conséquences sur la santé humaine, notamment en affectant la qualité de l’air, de l’eau et les conditions de vie.
Ces technologies soulèvent des préoccupations importantes quant à leurs effets potentiels sur l’environnement, la biodiversité, la santé humaine et la géopolitique, ce qui nécessite une surveillance attentive et une réflexion sur leur utilisation.
Les enjeux géopolitiques et économiques du contrôle du climat
La manipulation géopolitique du climat ne se limite pas uniquement à des aspects techniques, mais revêt également une dimension de pouvoir considérable.
Le contrôle du climat offre la possibilité de mener des opérations secrètes, de modifier délibérément les conditions météorologiques, de provoquer des catastrophes naturelles, de déstabiliser des régions, d’influencer le développement de certains pays, de gérer l’accès aux ressources naturelles, et bien d’autres implications stratégiques.
Le contrôle du climat représente donc un enjeu géopolitique majeur pour les grandes puissances ainsi que pour les élites globalistes, qui cherchent à exercer une influence et à renforcer leur domination à l’échelle mondiale.
Cette dimension de pouvoir rend la manipulation du climat non seulement technologiquement complexe, mais aussi potentiellement controversée, avec des implications considérables en termes de politique internationale et de sécurité globale.
Le contrôle du climat s’inscrit dans l’agenda du réchauffement climatique et de la transition énergétique, des concepts présentés comme des impératifs écologiques et humanitaires.
Ces agendas cachent en réalité une volonté de promouvoir une forme de gouvernance mondiale. Voici comment cela est argumenté :
- Réchauffement climatique comme ennemi global :
Le réchauffement climatique est souvent décrit comme une menace globale, créant une peur collective et justifiant ainsi des mesures coercitives telles que la réduction des émissions de CO2, la taxation du carbone, ou des restrictions potentielles sur les libertés individuelles.
Cette perspective met en avant l’idée que ces mesures visent à exercer un contrôle accru sur la population.
- Transition énergétique comme levier économique :
La transition énergétique est perçue comme un moyen de réorienter les flux financiers vers les secteurs dits « verts », de créer de nouveaux marchés, et de favoriser les intérêts des grandes entreprises et des multinationales.
Certains considèrent que cette transition énergétique est motivée davantage par des intérêts économiques que par des préoccupations environnementales.
La question du contrôle du climat crée en effet une division perceptible entre l’Occident et l’Eurasie, deux régions qui défendent des visions divergentes de la gouvernance mondiale.
L’Occident, notamment dominé par les États-Unis et l’Union européenne, soutient activement l’agenda du réchauffement climatique et de la transition énergétique, qui s’aligne avec ses intérêts géopolitiques et économiques.
Cela comprend la promotion d’objectifs de réduction des émissions de CO2, la mise en place de mesures environnementales contraignantes, et le développement de technologies vertes.
Pour l’Occident, cet agenda est souvent considéré comme une réponse nécessaire aux défis environnementaux mondiaux.
En revanche, l’Eurasie, symbolisée par la Chine et la Russie, remet en question cet agenda et perçoit ses implications comme une menace pour sa souveraineté et son développement.
Ces pays proposent souvent une alternative basée sur la coopération multipolaire et le respect du droit international.
La course à l’espace et la guerre civile mondiale
Ils insistent sur l’importance du dialogue et de la négociation dans la gestion des questions climatiques et environnementales.
La manipulation géopolitique du climat ne se limite pas à la Terre, mais s’étend également à l’espace, qui est devenu un nouveau domaine de compétition entre les grandes puissances, où elles rivalisent pour le contrôle de l’orbite terrestre et de la planète.
Cela inclut la surveillance, la protection et l’exploitation de satellites, ainsi que la mise en place de capacités militaires dans l’espace.
L’espace est ainsi devenu un nouveau fantasme des élites globalistes, qui cherchent à échapper à la réalité terrestre et à créer un nouvel ordre mondial au delà de la planète.
En effet, elles envisagent sa colonisation comme une éventuelle échappatoire à certaines réalités terrestres et comme un moyen de façonner un nouvel ordre mondial.
C’est donc désormais un enjeu civilisationnel allant au-delà des préoccupations matérielles et perçu comme une nouvelle frontière, une opportunité, voire une utopie.
Il est considéré comme un domaine où l’humanité peut chercher un sens plus profond, poursuivre la transcendance, voire chercher l’immortalité et le projet d’une élite aspirant à une supériorité, à une forme de démiurgie, voire à une divinité.
L’espace est également devenu un enjeu militaire majeur, et son importance ne cesse de croître.
Le développement de technologies spatiales, telles que les satellites, les lasers, les missiles, les armes à énergie dirigée, et d’autres, permet d’acquérir des capacités importantes dans des domaines tels que la surveillance, la communication, la navigation, la collecte de renseignements, la guerre électronique, et même la destruction d’actifs spatiaux.
Les technologies spatiales permettent aussi de maîtriser la météo et le climat, en intervenant sur l’atmosphère ou le soleil, la lune, les astéroïdes, et confèrent un avantage stratégique considérable aux acteurs qui les maîtrisent, car elles permettent d’agir à l’échelle mondiale, de manière rapide et efficace.
De plus, l’espace est devenu un domaine de confrontation potentielle entre les grandes puissances, ce qui souligne l’importance croissante de la sécurité et de la défense spatiales dans le contexte géopolitique actuel.
L’espace devient donc le théâtre d’une lutte mondiale opposant deux visions du monde, de l’humanité et de l’avenir :
- D’un côté, il y a ceux qui cherchent à exercer un contrôle sur le climat et l’espace, à promouvoir une gouvernance mondiale, et à envisager une transformation ou une augmentation de l’humanité grâce à la technologie.
- De l’autre côté, il y a ceux qui militent pour le respect du climat et de la Terre, la préservation de la souveraineté des peuples, et la défense d’une forme d’humanité qu’ils considèrent comme authentique.
Conclusion
La manipulation géopolitique du climat est une stratégie de gouvernance mondiale visant à exercer un contrôle sur la météo et le climat à des fins militaires, économiques ou politiques.
Elle repose sur des technologies de modification du climat qui existent depuis le 19e siècle et peuvent potentiellement avoir des impacts sur l’environnement, la biodiversité ou la santé humaine.
Cette stratégie est discutée dans le contexte plus large de l’agenda du réchauffement climatique et de la transition énergétique, qui servent de prétexte à une gouvernance mondiale imposée par les élites globalistes.
Cela crée des tensions entre l’Occident et l’Eurasie, deux régions qui ont des approches différentes en matière de gouvernance mondiale.
De plus, cette stratégie s’étend à l’espace, devenu un champ de bataille potentiel et un objet de fascination pour les grandes puissances et les élites globalistes. Dans cette perspective, il est également devenu le théâtre d’une guerre opposant deux visions du monde, de l’homme et de l’avenir.
Pierre-Antoine Plaquevent expose les origines, les technologies, les acteurs et les enjeux liés à la manipulation géopolitique du climat.
Il s’appuie sur des sources officielles, des brevets et des documents historiques pour démontrer que les technologies de modification du climat sont utilisées en secret par les grandes puissances et les élites mondialistes, sans transparence, sans consentement des populations et sans respecter le principe de souveraineté des États et le droit international.
Cette stratégie soulève des préoccupations majeures quant à ses implications sur la paix, la sécurité, la liberté et la dignité de l’humanité.
Pierre-Antoine Plaquevent appelle à la prise de conscience de cette réalité, à l’information, à la mobilisation et à la résistance face à cette tentative de domination mondiale et invite à se former et à s’engager activement dans le débat sur ces questions complexes qui ont un impact potentiel sur l’avenir de notre planète.