Le 6 décembre à 19h, Pierre Conesa, Laurent Artur Du Plessis et Patrice Magneron sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Pierre Conesa est un ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense et un essayiste français reconnu pour son expertise en matière de relations internationales et de stratégie. Agrégé d’histoire, il a contribué à la création de la Délégation aux Affaires stratégiques et a occupé des postes clés qui lui ont permis de développer une vision critique des politiques de défense et des interventions militaires.
Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques qui définissent notre époque. Avec une approche rigoureuse et documentée, il examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.
Patrice Magneron est le président de l’association IDNF (Initiative pour la Défense de la Nation Française), une organisation engagée dans le rapprochement entre militaires et civils. À travers diverses actions et activités, l’IDNF œuvre pour renforcer les liens entre ces deux composantes essentielles de la société, en mettant l’accent sur des valeurs de patriotisme et de défense de l’identité nationale.
Macron utilise la guerre pour masquer ses échecs
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Macron ne joue plus la carte de l’indépendance française. Il fait de la France un rouage central dans la stratégie belliciste des États-Unis en Europe. Loin de défendre une Europe souveraine, il s’aligne sur les directives de Washington et amplifie la militarisation du continent sous couvert de « menace russe ». La guerre en Ukraine, que Macron prétend vouloir « résoudre diplomatiquement », sert en réalité de prétexte à une escalade militaire sous l’égide de l’OTAN. En acceptant ce rôle de vassal, la France sacrifie sa souveraineté et contribue activement à l’instabilité géopolitique européenne.
Macron instrumentalise cette posture guerrière pour échapper aux crises internes. Avec une France en ruine sociale, en crise énergétique et en faillite économique, il utilise la guerre comme un écran de fumée. La peur et la mobilisation nationale détournent l’attention des citoyens, tandis que les médias relaient fidèlement la propagande d’État. En faisant de la guerre son dernier levier politique, Macron met en péril non seulement l’avenir de la France, mais aussi la sécurité de tout le continent européen.
L’OTAN transforme chaque crise en opportunité de guerre
L’OTAN n’est pas un outil de paix. C’est une organisation au service exclusif des ambitions militaires des États-Unis. Depuis sa création, elle n’a cessé de renforcer l’hégémonie américaine en multipliant les interventions, les tensions et les guerres. Chaque crise mondiale devient une opportunité pour l’OTAN d’élargir son influence, tout en servant directement les intérêts du complexe militaro-industriel américain. La guerre en Ukraine, alimentée par des milliards d’euros en armement, n’est qu’une nouvelle étape dans cette stratégie d’expansion.
Les pays européens, sous prétexte de solidarité, acceptent de jouer les seconds rôles dans une stratégie qui ne sert pas leurs intérêts. L’OTAN impose des budgets militaires colossaux et détourne les priorités des États vers une militarisation absurde. Pendant ce temps, les industries de l’armement engrangent des profits records et les tensions mondiales s’aggravent. Loin d’être une force stabilisatrice, l’OTAN agit comme un pyromane, provoquant des conflits là où la diplomatie aurait dû prévaloir.
L’ennemi, un outil politique pour manipuler les masses
Le concept d’ennemi n’est qu’un outil au service des élites pour justifier des guerres inutiles. Depuis des décennies, les grandes puissances créent des menaces artificielles pour manipuler les opinions publiques et légitimer des interventions militaires. Pendant la guerre froide, l’Union soviétique jouait ce rôle. Aujourd’hui, la Russie et la Chine sont désignées comme les « grands ennemis », permettant de maintenir un état de guerre permanente et d’alimenter sans fin le complexe militaro-industriel.
Mais tout cela repose sur une construction idéologique. L’ennemi n’existe que parce qu’il est utile. Il soude une nation divisée, justifie des budgets militaires faramineux et détourne l’attention des crises sociales. Macron l’a bien compris, en agitant la peur d’une menace extérieure, il cherche à légitimer ses échecs en politique intérieure. Pourtant, beaucoup de ces conflits auraient pu être évités si les dirigeants privilégiaient la diplomatie. La guerre n’est pas une fatalité, mais une stratégie délibérée pour asseoir un pouvoir. La clé pour briser cette logique ? Déconstruire cette obsession de l’ennemi.
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