COUPE DU MONDE 2022 : POLÉMIQUES AU QATAR AVEC JUSTE MILIEU

Rémi- Juste Milieu- Coupe du Monde

Le Qatar et la Coupe du monde 2022 : un événement sportif au cœur des enjeux géopolitiques

La Coupe du monde de football est l’un des événements sportifs les plus suivis et les plus populaires au monde.

Mais c’est aussi un événement qui soulève de nombreuses questions et polémiques, notamment sur le choix du pays organisateur, le Qatar.

Ce petit État du Golfe persique, riche en ressources naturelles, est au centre de nombreux intérêts et conflits, tant sur le plan régional qu’international.

  • Quels sont les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels liés à la Coupe du monde 2022 au Qatar ?
  • Quelles sont les critiques et les controverses qui entourent l’attribution et l’organisation de cet événement ?
  • Quelle est la responsabilité des acteurs politiques, économiques et médiatiques dans ce dossier ?
  • Et quel est le rôle du football et du sport en général dans la géopolitique mondiale ?

Pour répondre à ces questions, nous avons eu un entretien approfondi avec Rémi Watermès, le créateur de la chaîne YouTube Juste Milieu, qui propose des vidéos documentées et nuancées sur l’actualité.

Rémi Watermès est également le fondateur du magazine Juste Milieu, une revue généraliste sans publicité ni dépendance aux kiosques, qui traite de sujets variés avec un pas de côté.

Il a accepté de partager avec nous son regard critique et humoristique sur le Qatar et la Coupe du monde 2022, en abordant les différents aspects de cette problématique complexe et sensible.

Rémi- Juste Milieu- Coupe du Monde-Qatar
Rémi de Juste Milieu.

Le Qatar, un pays paradoxal et stratégique

Le Qatar est un petit pays du Golfe persique, qui occupe une superficie de 11 586 km², soit environ la moitié de la Belgique.

Il compte environ 2,8 millions d’habitants, dont seulement 300 000 sont des citoyens qataris, les autres étant des expatriés ou des travailleurs étrangers.

Le Qatar est l’un des pays les plus riches du monde, grâce à ses réserves de gaz naturel et de pétrole, qui représentent respectivement 13 % et 2 % des réserves mondiales. Il dispose d’un revenu par habitant de plus de 60 000 dollars, soit le troisième plus élevé au monde.

Le Qatar est également un pays à la politique étrangère ambitieuse et contradictoire. Il entretient des relations diplomatiques et économiques avec de nombreux pays, y compris ceux qui sont en conflit entre eux, comme les États-Unis et l’Iran, ou l’Arabie Saoudite et la Turquie.

Il soutient également des groupes islamistes, comme les Frères musulmans ou le Hamas, tout en accueillant des bases militaires américaines ou françaises sur son territoire.

Le Qatar cherche ainsi à se faire une place sur la scène internationale, en jouant les médiateurs ou les mécènes, mais aussi en s’exposant aux critiques et aux sanctions de ses voisins ou de ses alliés.

Le Qatar est un petit pays du Golfe persique

Le Qatar utilise également le sport et la culture comme des outils de soft power, c’est-à-dire de rayonnement et de séduction.

Il a investi massivement dans le football, en rachetant le Paris Saint-Germain, en créant la chaîne BeIN Sports, ou en organisant la Coupe du monde 2022.

Il a également développé des infrastructures culturelles, comme le Musée d’art islamique, le Musée national du Qatar, ou la chaîne Al-Jazeera.

Le Qatar cherche ainsi à se présenter comme un pays moderne, ouvert et tolérant, mais aussi à promouvoir son identité et ses valeurs.

La Coupe du monde 2022, un projet pharaonique et contesté

La Coupe du monde 2022 est le premier événement sportif mondial organisé dans le monde arabe. C’est aussi un projet pharaonique et contesté, qui soulève de nombreux enjeux et défis pour le Qatar.

Cet évènement est un défi logistique, climatique et sécuritaire pour le Qatar, qui a dû construire ou rénover huit stades, ainsi que des infrastructures de transport, d’hébergement, de santé, ou de communication.

Le coût total du projet est estimé à plus de 200 milliards de dollars, soit le double du budget de la Coupe du monde 2014 au Brésil.

Le Qatar a dû faire face aux contraintes climatiques, puisque la température moyenne en été dépasse les 40°C. Il a donc décidé de décaler la compétition de juin-juillet à novembre-décembre, et de climatiser les stades et les espaces publics.

Le pays a également dû renforcer sa sécurité, face aux menaces terroristes ou aux tensions régionales, notamment avec l’Arabie Saoudite, qui a imposé un blocus au Qatar depuis 2017.

La Coupe du monde 2022 est également critiquée pour les violations des droits de l’homme, la corruption et le dopage qui entachent son attribution et son organisation. Le Qatar est accusé d’exploiter les travailleurs étrangers, qui sont plus d’un million à participer aux chantiers de la Coupe du monde.

Ces travailleurs sont soumis à des conditions de travail et de vie déplorables, avec des salaires de misère, des retards de paiement, des confiscations de passeports, des logements insalubres, ou des restrictions de liberté.

Selon certaines estimations, plus de 6 500 travailleurs sont morts sur les chantiers depuis 2010, soit plus d’un par jour.

Le Qatar est également soupçonné d’avoir acheté les voix des membres du comité exécutif de la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial, pour obtenir l’organisation de la Coupe du monde.

Plusieurs enquêtes ont révélé des cas de corruption, de pots-de-vin, ou de conflits d’intérêts impliquant des dirigeants de la FIFA ou du Qatar.

Le pays est enfin suspecté de pratiquer le dopage, notamment en recourant à des transfusions sanguines ou à des hormones de croissance, pour améliorer les performances de ses athlètes.

Fifa-Coupe du monde-Qatar-2022

Les enjeux géopolitiques de la Coupe du monde 2022

La Coupe du monde 2022 est une opportunité, un risque, et un défi pour le Qatar, qui doit faire face à des enjeux géopolitiques majeurs.

La Coupe du monde 2022 est une opportunité pour le Qatar de renforcer ses relations diplomatiques et économiques avec le monde. Le Qatar espère ainsi attirer des millions de visiteurs, de touristes, de journalistes, ou de personnalités, qui pourront découvrir le pays et ses réalisations.

Il compte également profiter de la visibilité et de la notoriété que lui offre la Coupe du monde, pour se positionner comme un acteur incontournable du Moyen-Orient, capable de dialoguer avec tous les camps, de résoudre des conflits, ou de soutenir des causes.

Le Qatar ambitionne enfin de diversifier son économie, qui dépend encore largement des hydrocarbures, en développant des secteurs comme le tourisme, la culture, l’éducation, ou la recherche.

L’évènement est un risque pour le Qatar de s’exposer aux tensions régionales et aux menaces terroristes.

Le Qatar est en effet confronté à l’hostilité de ses voisins, notamment l’Arabie Saoudite, qui lui reproche son soutien aux Frères musulmans, son rapprochement avec l’Iran, ou sa volonté d’autonomie.

L’Arabie Saoudite a ainsi rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar en 2017, et a imposé un blocus économique et aérien au pays.

Le Qatar doit également faire face à la menace de groupes terroristes, comme l’État islamique ou Al-Qaïda, qui pourraient profiter de la Coupe du monde pour commettre des attentats ou des enlèvements. Le Qatar doit donc assurer la sécurité de son territoire, de ses infrastructures, et de ses visiteurs, en mobilisant des moyens humains et matériels importants.

Mohammed Ben Salman- Arabie Saoudite- Qatar
Prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman.

Le Qatar est un pays musulman, qui applique la charia, la loi islamique, dans certains domaines et impose ainsi des règles strictes sur l’alcool, le tabac, la tenue vestimentaire, la vie privée, ou la liberté d’expression.

Il doit donc adapter ces règles pour accueillir les visiteurs étrangers, qui viennent pour assister aux matchs, mais aussi pour profiter des attractions touristiques du pays.

Il doit également respecter les droits des femmes et des LGBT, qui sont discriminés dans le pays.

L’influence des milliardaires sur les médias

Les médias sont souvent détenus par des milliardaires qui ont une visée idéologique et les utilisent comme des instruments de propagande, de manipulation, ou de diversion, pour servir leurs intérêts personnels ou politiques.

Certains médias ont ainsi tardé à dénoncer les scandales liés au Qatar ou à la FIFA, ou ont minimisé leur importance, pour ne pas froisser leurs propriétaires ou leurs partenaires.

L’influence des médias alternatifs, comme Juste Milieu, est difficile à mesurer, mais elle est nécessaire pour offrir un regard différent et critique sur l’actualité.

Le Qatar a lui-même investi dans les médias, notamment en créant la chaîne Al-Jazeera, qui diffuse des informations et des reportages dans plusieurs langues et qui couvre des zones géographiques souvent ignorées par les médias occidentaux.

Le Qatar a également racheté la chaîne BeIN Sports, qui détient les droits de diffusion de nombreux événements sportifs, dont la Coupe du monde 2022 et utilise ainsi les médias comme des vecteurs de communication et d’influence, mais aussi comme des sources de revenus et de prestige.

Le rôle géopolitique du football et de la Coupe du monde

Le football est devenu un enjeu de pouvoir et de prestige pour certains pays, qui cherchent à se faire reconnaître et à se valoriser sur la scène internationale.

La Coupe du monde au Qatar a été attribuée dans des conditions douteuses et controversées, qui ont jeté le discrédit sur la FIFA et sur le Qatar.

C’est aussi un événement sportif qui dépasse le cadre du sport, et qui a des implications géopolitiques majeures et représente l’occasion pour le Qatar de se présenter comme un pays moderne, ouvert et tolérant, mais aussi de renforcer ses relations diplomatiques et économiques avec le monde.

La Coupe du monde est également l’occasion pour le Qatar de faire face aux tensions régionales et aux menaces terroristes, mais aussi de concilier son identité culturelle et religieuse avec les exigences du sport et du tourisme.

Les conditions de travail des ouvriers au Qatar

Les ouvriers qui travaillent sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar sont exploités, mal payés, voire pas payés du tout et sont soumis à la loi du Qatar, qui est très différente de la loi occidentale, et qui les prive de leurs droits fondamentaux.

Ils sont victimes de violations des droits de l’homme et de la dignité humaine, qui ont entraîné la mort de milliers d’entre eux.

Les ouvriers sont recrutés dans des pays pauvres, comme le Népal, le Bangladesh, l’Inde, ou le Pakistan, où ils sont attirés par des promesses de salaires élevés et de conditions de vie décentes., puis amenés au Qatar, où ils se retrouvent piégés par le système du kafala, qui les lie à leur employeur.

Ce système leur interdit de changer d’emploi, de quitter le pays, ou de se syndiquer, sans l’autorisation de leurs employeurs, qui peuvent les exploiter, les maltraiter, ou les licencier sans motif.

Les ouvriers travaillent dans des conditions extrêmes, avec des horaires excessifs, des températures élevées, des risques d’accidents, ou des expositions à des produits toxiques. Ils sont mal nourris, mal soignés, mal logés, dans des camps surpeuplés, insalubres, isolés et sont souvent victimes de retards de paiement, de confiscations de passeports, de harcèlements, de violences, ou de discriminations.

Ils sont privés de leurs libertés, de leurs familles, de leurs cultures et de leurs dignités et réduits à l’état d’esclaves modernes, qui n’ont aucun recours ni aucune protection.

Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar depuis 2013.
Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar depuis 2013.

Les droits des femmes et des LGBT au Qatar

Les femmes et les LGBT sont discriminés, opprimés, voire persécutés au Qatar. Ils sont soumis à la charia, la loi islamique, qui leur impose des règles strictes sur l’alcool, le tabac, la tenue vestimentaire, la vie privée, ou la liberté d’expression. Ils sont confrontés à un dilemme entre respecter la culture locale et revendiquer leur identité.

Les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes, et sont soumises à leur autorité.

  • Elles doivent obtenir l’autorisation de leur mari, de leur père, ou de leur frère, pour voyager, travailler, ou se marier.
  • Elles sont victimes de violences domestiques, de harcèlements sexuels, ou de mariages forcés.
  • Elles sont exclues de certains domaines, comme la politique, la justice, ou la religion.
  • Elles sont privées de leurs droits, de leurs choix, et de leurs voix.

Les LGBT sont considérés comme des criminels, et sont passibles de peines de prison, de flagellation, ou de mort.

Victimes de violences physiques, de chantages, ou d’arrestations arbitraires, ils sont obligés de se cacher, de se taire, ou de se renier.

Le boycott de la Coupe du monde au Qatar

Le boycott de la Coupe du monde au Qatar est une question morale, politique et personnelle, qui divise les opinions et les consciences.

C’est une façon de dénoncer les agissements du Qatar et de la FIFA, qui bafouent les droits de l’homme, la démocratie, ou l’éthique sportive. Le boycott est aussi une décision difficile à prendre pour les fans de football et les joueurs, qui doivent choisir entre leur passion et leurs convictions.

Le boycott peut être un moyen de mettre la pression sur le Qatar et la FIFA, pour qu’ils changent leurs pratiques et respectent les normes internationales et peut être aussi un moyen de soutenir les victimes de la Coupe du monde, comme les travailleurs, les femmes, ou les LGBT.

Mais il peut aussi avoir des effets négatifs, comme priver le Qatar d’une opportunité de s’ouvrir au monde et de se moderniser, ou priver les fans et les joueurs d’un moment de joie et de partage, qui peut aussi favoriser le dialogue et la tolérance.

Certains pays arabes, comme le Maroc, l’Algérie, ou la Tunisie, peuvent voir la Coupe du monde au Qatar comme une fierté et une reconnaissance pour le monde arabe, qui a souvent été marginalisé ou stigmatisé et donc soutenir le Qatar, et considérer le boycott comme une forme d’ingérence ou de mépris.

Stade Al Wakrah-Coupe du monde Qatar 2022
Stade Al Wakrah-Coupe du monde Qatar 2022.

La catastrophe écologique

La Coupe du monde au Qatar est aussi une catastrophe écologique, qui va à l’encontre des principes du développement durable et de la protection de l’environnement.

C’est en effet l’un des pays les plus pollueurs du monde, avec une empreinte carbone de 37,29 tonnes par habitant, soit la plus élevée au monde et qui consomme énormément d’énergie, notamment pour climatiser ses stades, ses espaces publics, ou ses centres commerciaux.

Le Qatar émet également beaucoup de gaz à effet de serre, notamment à cause de ses activités pétrolières et gazières, qui représentent 90 % de ses exportations.

Le Qatar est également confronté à l’hypocrisie des écologistes urbains, qui dénoncent la Coupe du monde au Qatar, mais qui participent eux-mêmes à la pollution et au gaspillage.

Ce sont souvent des citadins, qui vivent dans des métropoles surpeuplées, surchauffées, et suréquipées et consomment des produits importés, emballés, ou transformés, qui ont un impact négatif sur l’environnement.

Ils utilisent des moyens de transport polluants, comme l’avion, la voiture, ou le train, qui émettent des tonnes de CO2, tout en se donnant bonne conscience en triant leurs déchets, en achetant des produits bio, ou en signant des pétitions, sans remettre en cause leur mode de vie ni leur modèle de développement.

Le Qatar est aussi victime de la religion de l’écologie et du marché du carbone, qui sont des instruments de domination et de manipulation.

La religion de l’écologie est une idéologie qui impose une vision unique et dogmatique de l’environnement, qui culpabilise les individus et les pays, et justifie des mesures coercitives ou répressives.

Le marché du carbone est un système qui permet aux pays ou aux entreprises de compenser leurs émissions de CO2, en achetant ou en vendant des quotas ou des crédits.

Il favorise les pays ou les entreprises les plus riches, qui peuvent se permettre de polluer, et pénalise les pays ou les entreprises les plus pauvres, qui doivent se soumettre aux normes ou aux sanctions.

Le Qatar est donc soumis à une double contrainte, qui lui impose de réduire ses émissions de CO2, tout en lui faisant payer le prix de sa pollution.

Qatar Airways -Airbus A330
Qatar Airways -Airbus A330

L’ingérence du Qatar

Le Qatar est aussi accusé d’ingérence, c’est-à-dire d’intervention illégitime ou indésirable dans les affaires internes d’un autre pays. Il utilise en effet son argent et son influence pour s’immiscer dans la politique, l’économie, ou la société de certains pays, notamment en France et cherche ainsi à étendre son réseau et son pouvoir, mais aussi à imposer sa vision et ses intérêts.

Le Qatar a ainsi créé un fond d’investissement pour les banlieues, qui vise à financer des projets sociaux, culturels, ou sportifs dans les quartiers défavorisés de France.

Ce fond est présenté comme une initiative philanthropique et solidaire, mais il est aussi perçu comme une tentative de séduction et de manipulation des populations issues de l’immigration, qui sont souvent d’origine maghrébine ou musulmane.

Le Qatar cherche ainsi à se faire des alliés et à diffuser son idéologie, en profitant du sentiment de marginalisation ou de discrimination de ces populations.

Le Qatar a également bénéficié d’une loi fiscale spéciale, qui lui accorde des avantages et des exemptions sur ses investissements en France.

Cette loi fiscale spéciale a été votée en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et a été maintenue sous les présidences de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Elle permet au Qatar de ne pas payer d’impôt sur les plus-values immobilières, ni de droits de succession, ni de taxe sur les transactions financières.

Cette loi fiscale spéciale permet au Qatar de réaliser des opérations lucratives et spéculatives, en achetant des biens immobiliers, des entreprises, ou des clubs de sport, sans contribuer au budget de l’État français.

Le Qatar a enfin financé des politiciens français, qui ont été impliqués ou soupçonnés dans des affaires de corruption ou de trafic d’influence et a versé des sommes importantes à des personnalités politiques de droite ou de gauche, qui ont soutenu ou facilité ses intérêts en France ou à l’étranger.

Il a également offert des cadeaux ou des faveurs à des personnalités politiques, qui ont été invitées à séjourner dans des palaces, à voyager en jet privé, ou à assister à des événements prestigieux.

Le Qatar a donc acheté la loyauté et la complaisance de certains politiciens français, qui ont été inféodés ou redevables au Qatar.

pédocriminalité dans le football

La pédocriminalité dans le football et le silence des médias

Le football est un milieu où la pédocriminalité est très répandue et très protégée. C’est en effet un univers qui attire les pédophiles, qui profitent de la vulnérabilité, de la naïveté, ou de l’admiration des jeunes joueurs.

Le milieu du football couvre les pédophiles, qui bénéficient de la complicité, de la peur, ou du silence des entraîneurs, des dirigeants, ou des coéquipiers. C’est enfin un secteur qui dispose de l’argent, du pouvoir, ou de l’impunité pour échapper à la justice.

Des affaires de pédocriminalité ont éclaté dans plusieurs pays du monde, mais pas en France, révélant l’ampleur et la gravité du phénomène, qui touche des milliers de victimes. Elles ont mis en cause des personnalités du football, qui ont été accusées ou condamnées pour des faits de pédocriminalité.

Les médias français sont complices de ces scandales, qui touchent des personnalités politiques, sportives ou médiatiques, car ils ont participé, minimisé ou dissimulé ces affaires, par intérêt, par connivence, conformisme ou lâcheté. Ils sont donc responsables, car ils ont manqué à leur devoir d’information.

Le magazine Juste Milieu, une revue à contre-courant

Né en novembre 2021, sous la forme d’une revue numérique, accessible sur le site justemilieu.fr, .Juste Milieu est un magazine composé de cinq auteurs, qui traitent de sujets variés, comme la politique, l’économie, la société, la culture, ou le sport et qui propose des analyses nuancées et documentées de l’actualité.

C’est devenu en février 2022, une revue papier, disponible sur abonnement ou en librairie.

Juste Milieu est indépendant, car il ne dépend ni de la publicité, ni des kiosques, ni des subventions. Critique, il ne se contente pas de relayer l’information, mais il la questionne, la vérifie, et la confronte, sans suivre le consensus, mais en proposant un regard différent, un pas de côté, et une touche d’humour.

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