STOP À LA DICTATURE : LES SOLUTIONS POUR REPRENDRE LE POUVOIR | GPTV ACTU

Le 19 septembre à 18h, Myriam Palomba et Andrzej Linowiecki sont les invités de Mike Borowski, en direct sur GPTV ACTU !

Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction française, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.

Andrzej Linowiecki est un écrivain et historien polonais spécialisé dans les mouvements d’opposition en Europe de l’Est, notamment ceux qui ont lutté contre le communisme. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Pologne, en particulier sur le mouvement Solidarnosc, et son rôle dans la chute du régime soviétique.

Élection ou illusion ?

Dans une démocratie moderne, l’élection est présentée comme le moyen ultime pour changer les choses et façonner l’avenir du pays. Mais est-ce vraiment le cas ? Peut-on espérer renverser un système simplement en votant ? Cette vision idéaliste masque une réalité bien plus complexe. En effet, malgré les alternances politiques, les grandes orientations économiques, internationales ou sociales demeurent largement inchangées.

Le véritable pouvoir semble se situer au-delà des élections, entre les mains d’élites économiques et institutionnelles qui préservent leurs intérêts, quel que soit le résultat des scrutins. Les élections ne sont qu’une façade destinée à maintenir l’illusion de la démocratie, alors que les vraies décisions sont prises en coulisses. Comme l’avait si bien résumé Coluche : « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit. »

Sommes-nous en réalité dans une dictature qui ne dit pas son nom ?

Une révolution sans urnes

L’histoire nous enseigne que les grands bouleversements politiques ne se font pas toujours dans les urnes. Le cas de Solidarnosc, en Pologne, est un exemple frappant. Dans les années 1980, ce mouvement ouvrier dirigé par Lech Wałęsa a su mobiliser une large frange de la population pour lutter contre le régime communiste en place. Ce régime, pourtant soutenu par l’URSS, a fini par s’effondrer sous la pression populaire, ouvrant la voie à la chute de tout le bloc soviétique.

Ce qui est particulièrement intéressant dans cette histoire, c’est que Solidarnosc n’a pas cherché à prendre le pouvoir par les élections, qui étaient contrôlées et truquées par le régime. Au lieu de cela, ils ont utilisé d’autres moyens : la grève, la désobéissance civile, et la mobilisation de la société à grande échelle. L’Union soviétique semblait, à l’époque, aussi inébranlable que peut l’être aujourd’hui le système européen, pourtant c’est la volonté populaire, organisée en dehors des cadres institutionnels, qui a fait basculer l’histoire.

Solidarnosc nous enseigne que lorsque les élections ne permettent plus d’exprimer la volonté populaire, d’autres voies, plus directes, peuvent se révéler plus efficaces.

Une opposition contrôlée

Depuis des années, les mouvements souverainistes cherchent à réformer le système de l’intérieur, mais leurs efforts semblent condamnés à l’échec. Pourquoi ? Parce que jouer selon les règles du système, c’est accepter un cadre qui les empêche de véritablement remettre en cause l’ordre établi.

On peut alors se demander : la prise de pouvoir doit-elle emprunter d’autres voies ? Faut-il envisager des actions plus radicales, comme un coup d’État ou une prise de contrôle directe des institutions ? Ou bien les souverainistes jouent-ils le rôle d’opposition contrôlée, offrant simplement l’illusion d’une véritable alternative ?

Pour approfondir ces réflexions sur les véritables dynamiques du pouvoir et les alternatives à la voie électorale, découvrez des analyses exclusives dans la revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

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4 réponses

  1. Les points de vue exprimés en fin de débat, sur ‘ce qu’il faut faire’, sont à voir comme complémentaires dans le temps :

    1) en premier, et nous y sommes encore, informer de plus en plus, notamment autour de nous, les 2 invités sont d’accord sur ce point, qui inclut aussi les médias indépendants, de fait

    Note : en parlant autour de soi, nous cultivons l’espoir possible

    2) à venir, une fois la masse critique atteinte grâce au 1), passer à l’action concertée (ne plus travailler pendant un mois dans l’exemple)

    Note : en Pologne, il y avait un leader qui a émergé et qui a été fédérateur

    En France, on a eu de Gaulle à l’époque

    Une personne sortira des rangs par la fédération qu’il sauta construire

      1. Réflexion faite, la Pologne n’a-t-elle pas effectué alors une pre-forme de révolution colorée / contrôlée, en cela qu’elle est quand même tombée dans l’escarcelle américaine via l’Europe politique intégrée (la communauté européenne, à l’époque) ?

  2. Merci pour votre travail et toutes vos émissions très intéressantes.
    Pourriez-vous considérer d’inviter Juan Branco, qui justement apporte, notamment dans ses différents ouvrages, nombre d’actions concrètes à mettre en œuvre pour une résistance et un changement radical et efficace ?
    Bien à vous

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