Le 27 février à 12h30, Nicolas Stoquer vous donne rendez-vous pour un direct sur un sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde. Le sujet : la scandaleuse arrestation de Calin Georgescu !
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Un coup d’État judiciaire orchestré par Bruxelles
L’Union européenne et ses relais nationaux viennent de franchir une nouvelle étape dans leur dérive autoritaire. Après l’annulation arbitraire de l’élection présidentielle roumaine, c’est désormais l’arrestation politique du favori des sondages, Calin Georgescu, qui marque un tournant décisif. L’homme politique, ouvertement opposé à l’UE et à l’OTAN, prônait une Roumanie souveraine et un rapprochement pacifique avec la Russie. Un discours insupportable pour les élites bruxelloises, qui n’ont pas hésité à déclencher une purge judiciaire pour l’éliminer du paysage politique.
Le prétexte ? Une prétendue ingérence russe via TikTok. Un motif grotesque, digne des pires manipulations médiatiques, qui rappelle les stratégies de diabolisation utilisées contre tout dirigeant gênant pour l’ordre occidental. Les juges trop indépendants ont été écartés, remplacés par des magistrats serviles prêts à exécuter les ordres de Bruxelles et Washington. Le but est évident : empêcher tout changement de cap en Roumanie et garantir que le pays reste un vassal docile de l’Empire euro-atlantiste.
Cette arrestation révèle l’hypocrisie totale des élites européennes. Les mêmes qui dénonçaient bruyamment l’arrestation d’Alexeï Navalny en Russie se taisent aujourd’hui face à cette répression politique flagrante. Le « camp du bien » prouve une fois de plus que ses principes démocratiques ne sont qu’un vernis, utilisé à géométrie variable pour servir ses intérêts.
La Roumanie transformée en bastion de guerre de l’OTAN
Si l’Union européenne et l’OTAN sont prêts à fouler aux pieds la démocratie roumaine, ce n’est pas par simple caprice autoritaire. La Roumanie est une pièce maîtresse dans la stratégie occidentale de confrontation avec la Russie. Sa proximité géographique avec l’Ukraine en fait un point d’appui militaire essentiel, où se déploient déjà des infrastructures stratégiques contrôlées par Washington et Paris.
Depuis plusieurs mois, des fuites confirment que la France prépare l’envoi de soldats vers Odessa via ses bases en Roumanie, notamment par l’intermédiaire de la Légion étrangère. Les forces de l’OTAN y sont massivement renforcées, et tout laisse à penser que la Roumanie deviendra bientôt une plaque tournante logistique et militaire pour une escalade contre Moscou.
Calin Georgescu représentait une menace directe à cette stratégie. Son programme politique visait un désengagement progressif de l’OTAN et une politique étrangère basée sur le dialogue avec la Russie. Inacceptable pour les faiseurs de guerre occidentaux, qui ont déclenché une offensive politique et judiciaire pour neutraliser toute opposition.
La soumission des élites roumaines à l’agenda euro-atlantiste est totale. La moindre tentative d’indépendance est immédiatement réprimée. Comme en Pologne, en Hongrie ou en Slovaquie, toute voix dissidente est diabolisée, criminalisée et, si nécessaire, éliminée par la force.
L’oligarchie européiste aux abois
L’arrestation de Georgescu est un signal d’alarme majeur pour toute l’Europe. Elle démontre que les élections ne sont plus qu’un simulacre dans les États membres de l’UE. Si le peuple vote mal, le scrutin est annulé. Si un candidat dérange, il est emprisonné. La démocratie n’existe plus que tant qu’elle sert les intérêts de l’oligarchie.
Cette radicalisation du pouvoir bruxellois est le symptôme d’un système aux abois. L’UE et l’OTAN savent que les peuples européens rejettent de plus en plus leur agenda de guerre, d’austérité et de soumission à Washington. Mais plutôt que d’accepter ce rejet et d’ouvrir un véritable débat démocratique, ils choisissent la répression brutale et la censure généralisée.
Les médias sous contrôle relaient sans broncher la propagande officielle, présentant l’arrestation de Georgescu comme une simple affaire judiciaire, sans jamais interroger les motifs réels de cette répression politique. Mais cette stratégie ne suffira pas à masquer la réalité : l’Union européenne a basculé dans une logique dictatoriale, où toute opposition est traitée comme un crime d’État.
La Roumanie n’est que le laboratoire de cette nouvelle ère autoritaire. Ce qui se joue aujourd’hui à Bucarest préfigure ce qui attend l’ensemble des nations européennes si elles osent s’opposer à l’agenda de l’Empire. L’oligarchie européiste ne recule devant rien pour imposer sa feuille de route, et le pire est encore à venir.
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Une réponse
Georgescu a été libéré. La vermine europeiste roumaine a compris que c’était motif à révolution.