François Asselineau, président de l’UPR, expose sa vision géopolitique et veut sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN
François Asselineau est le président-fondateur de l’Union Populaire Républicaine (UPR), un mouvement politique qui défend la sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN.
Il se présente comme un homme de vérité, de droiture et de cohérence, qui dénonce les mensonges et les manipulations des autres partis politiques français.
Lors de notre entretien, il nous a livré son analyse de la situation géopolitique, de la politique française, de la construction européenne, de l’immigration, de l’Ukraine, de la Russie, de la Chine, de l’Iran, et de son mouvement politique.
Qui est François Asselineau ?
François Asselineau est un haut fonctionnaire, diplômé de l’ENA et de HEC. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans l’administration publique, notamment à l’Inspection générale des finances, au ministère de l’Économie et des Finances, au ministère de l’Intérieur, et à la délégation générale à l’intelligence économique.
Il a également été conseiller de plusieurs ministres, dont Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement et François Bayrou.
Il se présente comme un candidat attaché à ses convictions et à la vérité, qui n’hésite pas à dénoncer la pensée unique et les pressions médiatiques.
Son objectif est de sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, des structures qu’il juge antidémocratiques et préjudiciables aux intérêts des Français.
Il aspire également à restaurer la souveraineté nationale et la démocratie en se référant à la Constitution de la Ve République et au programme du Conseil national de la Résistance.
Quelle est sa position sur l’immigration ?
François Asselineau soutient que l’immigration est orchestrée et financée par des intérêts étrangers, principalement américains, dans le dessein de déstabiliser la France et l’Europe, et de susciter un conflit civilisationnel.
Il critique les initiatives législatives de certains politiciens, jugées irréalisables sans une sortie des traités européens, lesquels imposent la libre circulation des personnes, le regroupement familial, le droit du sol et la non-expulsion des clandestins.
Sa proposition consiste à stopper l’immigration tout en respectant la souveraineté des nations, en appliquant le principe de réciprocité et en renforçant les contrôles aux frontières.
Quelle est sa vision de la construction européenne et de ses conséquences ?
François Asselineau soutient que l’Europe est une construction géopolitique imposée par les États-Unis, visant à affaiblir la France et d’autres nations européennes en les privant de leur souveraineté monétaire, budgétaire, diplomatique et militaire.
Il démontre que l’Europe est une structure bloquée, verrouillée et antidémocratique, qui entrave tout processus de réforme et impose des politiques néolibérales d’austérité, alignées sur les intérêts américains et contraires aux intérêts des peuples européens.
Il préconise la sortie de l’Union européenne en activant l’article 50 du traité de Lisbonne, afin de retrouver l’indépendance nationale et la démocratie.
La construction européenne, une imposture historique et démocratique
Selon François Asselineau, la construction européenne est une imposture historique et démocratique, visant à détruire les nations et à asservir les peuples au profit d’une oligarchie financière et d’une puissance étrangère, les États-Unis.
Il affirme que l’UE est une organisation antidémocratique, qui impose des traités et des directives sans le consentement des citoyens, qui bafoue la souveraineté nationale et qui menace la paix et la sécurité du continent.
Il rappelle que l’UE a été conçue dès l’origine par des agents américains, qui ont infiltré et corrompu les élites européennes, et qui ont utilisé la propagande et le chantage pour faire avancer leur projet.
Il démontre que l’UE est un échec sur tous les plans, économique, social, écologique, culturel et diplomatique, et qu’elle est responsable de la montée du chômage, de la pauvreté, de la dette, de la désindustrialisation, de la dégradation de l’environnement, de la perte d’identité et de la soumission aux intérêts américains.
Quel est son projet pour la francophonie ?
François Asselineau propose que la France sorte de l’Union européenne et renforce ses liens avec les pays francophones, notamment en Afrique, en créant une communauté d‘États et un parlement de la francophonie.
Il considère que la francophonie est un espace de diversité et d’universalisme, qui regroupe des peuples de tous les continents, de toutes les couleurs et de toutes les cultures, qui s’oppose au choc des civilisations promu par les Américains, et qui doit imposer la pluralité des grandes langues dans le monde.
François Asselineau souligne l’importance de la langue française comme vecteur de culture et de vision du monde, et dénonce le discours officiel qui favorise les langues régionales au détriment de la langue française, qui est l’une des principales langues du monde.
L’Afrique et la francophonie, des partenaires privilégiés pour la France
François Asselineau évoque les relations avec l’Afrique et la francophonie, qu’il considère comme des partenaires privilégiés pour la France.
Il reconnaît l’importance des liens historiques, y compris le passé colonial, qui ont laissé des traces positives et négatives sur nos relation avec ces régions.
François Asselineau valorise la langue française comme un atout mondial, permettant la communication avec plus de 300 millions de personnes dans le monde, et porteuse de valeurs universelles, comme les droits de l’homme, la laïcité ou la diversité culturelle.
Il souhaite développer une coopération mutuellement bénéfique avec l’Afrique et la francophonie, fondée sur le respect, la solidarité, le développement et la sécurité.
Cette vision inclut des partenariats économiques, culturels et politiques visant à renforcer les liens entre la France et ces régions, tout en respectant leur souveraineté et leurs spécificités.
Les BRICS, une opportunité pour la France de diversifier ses relations et de renforcer son indépendance
François Asselineau parle des BRICS, le groupe de pays émergents composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui représentent une alternative au système dominé par les États-Unis et leurs alliés.
Il rappelle l’histoire et l’évolution de ce groupe de pays, qui ont su développer leur économie, leur démographie, leur technologie et leur influence, et qui ont créé des institutions communes, comme la Banque des BRICS ou le Fonds de réserve des BRICS.
François Asselineau souligne le poids économique et démographique significatif des BRICS, représentant plus de 40% de la population mondiale et plus de 20% du PIB mondial.
Il propose que la France cherche à obtenir d’abord un statut d’observateur, puis de membre des BRICS. Ce faisant, il suggère que cela pourrait diversifier les relations internationales de la France et renforcer son indépendance vis-à-vis des puissances dominantes telles que les États-Unis.
La crise ukrainienne, une conséquence de l’ingérence américaine et de la naïveté européenne
François Asselineau analyse la situation en Ukraine et le rôle des États-Unis, qu’il accuse d’être à l’origine du coup d’État qui a renversé le président légitime Viktor Ianoukovitch en 2014, et d’avoir soutenu les groupes néonazis qui ont pris le pouvoir à Kiev.
François Asselineau accuse les États-Unis de fomenter un conflit en Ukraine dans le but de défier la Russie et la Chine, ainsi que de s’emparer des ressources énergétiques et des voies commerciales eurasiennes.
Il affirme également que les États-Unis ont soutenu les groupes néonazis ayant pris le pouvoir à Kiev.
Il dénonce la soumission de la France et de l’Europe aux intérêts américains, qui les entraînent dans un conflit qui n’est pas le leur, et qui met en danger la paix mondiale et prône une politique de paix et de coopération avec les autres pays du monde, en respectant le droit international et la charte des Nations Unies.
François Asselineau critique également les erreurs stratégiques de Poutine en Ukraine et en Syrie, ainsi que les conséquences potentielles d’un conflit armé.
Il critique la propagande occidentale et la désinformation, qui présentent la Russie comme l’agresseur et l’annexion de la Crimée comme une violation du droit international, alors qu’il s’agit d’un acte de légitime défense et d’autodétermination.
Il appelle à la prudence et au respect du droit international, et à la reprise du dialogue avec la Russie, qui est un partenaire historique et stratégique de la France.
Quel est son point de vue sur le coup d’État manqué de Prigozhin en Russie ?
François Asselineau revient sur le coup d’État manqué de Prigozhin, le chef du groupe Wagner qui a tenté de renverser Poutine en mobilisant sa milice privée.
Il explique que Prigozhin était un allié intime devenu ennemi de Poutine, critiquant sa stratégie militaire en Ukraine. Il est soupçonné d’avoir été approché par les services américains.
Prigozhin a déclenché son opération le 6 février, mais n’a pas bénéficié de soutien populaire ni politique, et a été arrêté en moins de 24 heures par les forces russes.
François Asselineau estime que Poutine s’est vu réaffirmé dans son rôle de leader par cette crise.
Il a reçu le soutien de ses alliés régionaux et internationaux, intégré les soldats de Wagner à l’armée régulière, et dénoncé le magistère moral occidental et les ingérences étrangères.
La France, une nation libre et fière, qui doit retrouver sa souveraineté et son rôle dans le monde
François Asselineau met en avant l’histoire de la France et son rôle mondial, qu’il souhaite restaurer et valoriser.
Il se réfère à l’exemple et à l’héritage du général de Gaulle, qui a incarné la grandeur et l’indépendance de la France, qui incarna selon lui la grandeur et l’indépendance de la France.
De Gaulle a résisté à l’occupation nazie et à la domination américaine, a renforcé la position internationale de la France et l’a dotée de la bombe atomique et du siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU,
Il a également défendu le droit des peuples à l’autodétermination et a développé des relations d’amitié avec des nations de tous les continents.
François Asselineau dénonce la soumission et la trahison des dirigeants actuels, qui ont abandonné la souveraineté nationale, bradé les intérêts de la France, ont participé à des guerres illégales, affaiblissant ainsi la position de la France sur la scène mondiale.
Il appelle à la résistance et à la reconquête de la souveraineté nationale, en sortant de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, et en organisant un référendum sur ces questions.
Selon Asselineau, la France est une nation libre et fière, dotée d’une vocation universelle, et elle doit retrouver son rôle dans le monde en renouant avec son héritage historique et en réaffirmant son indépendance.
Quel est son message aux Français ?
François Asselineau exhorte les Français à se réveiller et à se mobiliser pour libérer leur pays de ce qu’il considère comme une occupation étrangère, qu’il compare à celle vécue sous le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Refusant d’être qualifié de souverainiste, il se compare aux mouvements de libération du Vietnam ou de l’Algérie. Son objectif est que les Français reprennent en main leur destin et qu’ils restaurent la France en tant que nation libre, souveraine, ouverte, fière et apaisée.
François Asselineau aspire à voir émerger un chef d’État digne, ayant la France au cœur, une connaissance du monde et capable d’imposer le respect.
Il est convaincu qu’avec un tel président, l’atmosphère générale du pays changerait en quelques années, voire en quelques mois, et que le regard du monde entier sur la France serait également transformé, tout comme cela a été le cas avec de Gaulle en 1958.
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