GUERRE UKRAINE : LA FRANCE FRANCHIRA-T-ELLE LA « LIGNE ROUGE » ? | GÉNÉRAL PINATEL | GPTV LA MATINALE

Le 26 novembre à 7h, le Général Jean-Bernard Pinatel est l’invité de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Jean-Bernard Pinatel est un des officiers à avoir accompli une double carrière militaire et civile de chef d’entreprise tout en effectuant parallèlement un parcours d’universitaire, d’enseignant et d’auteur. Après un début de carrière dans les Troupes Aéroportées (chef de section, commandant de compagnie puis chef du bureau Renseignement et Opérations de la 11ème Division Parachutiste), il a été un des fondateurs du Groupe Permanent d’Évaluations de Situations (GPES), créé sur la demande de Président de la République, M. Giscard d’Estaing. Il a quitté l’armée d’active à 50 ans, le 1er décembre 1989, et a créé une entreprise qui est devenue en 2016 LexisNexis Business Information Solutions où il travaille toujours comme Senior Advisor. Docteur en études politiques, titulaire d’une Maîtrise de Sciences physique (option « Physique nucléaire »), breveté de l’École supérieure de Guerre et du Centre des Hautes Études Militaires et ancien auditeur de la 37ème Promotion de l’IHEDN, il a écrit plusieurs livres sur les relations internationales et la Défense.

Trump accélère la paix en Ukraine et affaiblit l’État profond

Donald Trump reprend le contrôle du dossier ukrainien avec une détermination sans faille. Son objectif est clair : mettre fin à une guerre coûteuse et inutile, alimentée par les néoconservateurs américains et leurs relais européens. Avec des nominations stratégiques dans les domaines de la défense et du renseignement, il accélère un processus de paix qui bouleverse les intérêts de l’État profond. L’incapacité de cette élite à garder la main sur les peuples se manifeste dans le retour de Trump à la Maison Blanche, soutenu par un électorat lassé des guerres sans fin.

En Europe, les dirigeants persistent pourtant dans une stratégie d’escalade militaire. Totalement alignés sur Washington, ils peinent à concevoir qu’un changement est en train de se produire. La France, particulièrement, adopte une posture belliciste qui menace directement ses intérêts nationaux. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a récemment annoncé que l’Ukraine pourrait tirer des missiles français à longue portée sur la Russie. Il a aussi affirmé qu’aucune ligne rouge ne serait fixée, tout en évoquant la possibilité d’un envoi de troupes françaises. Paris s’enfonce dans une trajectoire risquée, plaçant la guerre au centre de son discours au lieu de se concentrer sur les bénéfices d’une paix négociée. qui menace directement ses intérêts.

L’Europe impuissante face à un désengagement américain

L’Europe reste entièrement dépendante des capacités militaires américaines. Malgré des annonces ambitieuses, l’idée d’une défense européenne autonome est illusoire. Même avec des investissements colossaux, l’Europe ne parviendra pas à rivaliser militairement avec la Russie avant une décennie, au minimum. En cas de désengagement américain, les Européens se retrouveraient dans une position de faiblesse stratégique face à Moscou. Cette réalité rend les appels à « européaniser » l’OTAN creux et inefficaces.

Certains pays du continent, plus pragmatiques, se préparent à une réorientation stratégique. L’Allemagne, dépendante du gaz russe pour son industrie, surveille de près les développements diplomatiques. Dès qu’un cessez-le-feu sera conclu, Berlin cherchera à rétablir des liens économiques avec Moscou pour préserver ses intérêts énergétiques. Les pays du Sud de l’Europe, comme l’Italie et l’Espagne, suivront le même chemin, préférant privilégier leur stabilité économique plutôt que de s’engager dans une confrontation inutile avec la Russie. La France, elle, se distingue par son jusqu’au-boutisme, ignorant les conséquences désastreuses de sa politique.

L’Europe post-conflit prête à renouer avec Moscou

Lorsque la paix sera instaurée, l’Europe entrera dans une phase de réorganisation. Les pays les plus pragmatiques chercheront immédiatement à renouer avec Moscou, notamment pour garantir leur sécurité énergétique et préserver leur compétitivité économique. L’Allemagne jouera un rôle clé dans ce processus, tirant parti de sa position centrale en Europe et de sa capacité à négocier avec le Kremlin. Les pays du Sud, également dépendants de l’énergie russe, ne tarderont pas à suivre.

La France, en revanche, risque de payer le prix de ses choix idéologiques. En misant sur l’escalade, elle se coupe des opportunités qui émergeront dans une Europe en quête de stabilité et de reconstruction. Cette stratégie hasardeuse pourrait avoir des conséquences durables sur sa position au sein de l’Union européenne et sur son rôle international. Alors que Trump redessine l’échiquier mondial, Paris persiste à jouer un rôle secondaire, prisonnière d’une vision dépassée.

Pour approfondir votre compréhension vous armer face aux crises à venir, accédez dès maintenant à votre revue mensuelle Géopolitique Profonde !

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6 Responses

  1. Je suis pour les
    RELATIONS HOMMES / FEMMES !
    ELLES SONT LÉGITIMES…
    PAR NATURE.

    DOMMAGE POUR CERTAINS !

    MAIS L’ESSENTIEL ÉTANT…
    QUE L’ESPRIT DE LA FRANCE ÉTERNELLE NE SOIT PAS TRAHI … !
    PAR CEUX QUI SONT CHARGÉS DE DÉFENDRE ET PROTÉGER LA
    🇫🇷🇫🇷🇫🇷 FRANCE ET LE PEUPLE FRANÇAIS ❤🇫🇷🕊

  2. Leur Joueur d’échecs…

    EST un 🐻 OURS RUSSE 🇷🇺🇷🇺🇷🇺🇷🇺 !
    Ils ne le connaissent pas !

    Bonne Journée Nicolas Stoquer ❤🕊
    Bonne Journée Raphaël Besliu ❤🕊
    Bonne Journée Mike Borowski ❤🕊

  3. Croissance vert kaki, kapout!

    Justice climatique ou croissance verte, infiniment ouverte au diabolisme kabbaliste moderne.

  4. Arrentons de penser que Macron est fou. Ne peut-il pas être tenu par les informations du dossier « President of France » que les américains détiennent.

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