Le 20 janvier à 12h30, Nicolas Stoquer vous donne rendez-vous pour un direct sur un sujet brûlant de l’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.
Raphaël Glucksmann et ses acolytes bien-pensants quittent X
Raphaël Glucksmann lance une croisade contre Elon Musk et X, accusant le réseau social de porter atteinte à nos « démocraties ». Avec le soutien de sa garde rapprochée progressiste, il appelle ses communautés à quitter la plateforme, espérant infliger un « coût » à Musk.
Cette initiative démontre parfaitement l’hypocrisie d’une gauche bien-pensante, prompte à dénoncer l’ingérence lorsqu’elle est conservatrice, mais silencieuse face à celle qui sert ses intérêts.
Un boycott à grand bruit et faible impact
Raphaël Glucksmann, figure emblématique de l’élite progressiste européenne, s’attaque frontalement à X, accusant son propriétaire, Elon Musk, d’encourager la désinformation et de déstabiliser les démocraties occidentales. Sa stratégie ? Appeler à une désertion massive de la plateforme par ses partisans et alliés.
Pourtant, ce coup d’éclat semble davantage relever de la posture idéologique que d’une menace réelle pour Musk. Le départ des communautés progressistes représente une goutte d’eau dans l’océan des 500 millions d’utilisateurs actifs de X. Musk, habitué à ce type d’attaques, continue d’élargir son influence, notamment en soutenant des figures souverainistes en Europe et en Amérique.
En dénonçant Musk, Glucksmann avoue son propre alignement avec les cercles globalistes. Ce dernier est depuis longtemps suspecté de jouer un rôle clé dans des campagnes d’influence en Géorgie et en Ukraine, notamment dans le cadre des révolutions de couleur soutenues par les États-Unis. Son mépris affiché pour une partie de la France, comme en témoigne sa déclaration de 2018 où il disait se sentir « plus chez lui à Berlin ou New York qu’en Picardie », illustre une déconnexion flagrante des élites progressistes avec les préoccupations des citoyens.
Les deux poids deux mesures des élites globalistes
Glucksmann n’est pas seul dans cette offensive. Derrière lui, les bien-pensants habituels, de Nathalie Loiseau à Rudy Reichstadt, se mobilisent pour dénoncer le rôle de Musk. Pourtant, cette indignation sélective masque une hypocrisie criante.
Prenons l’exemple de George Soros, autre figure emblématique du camp progressiste. Par son réseau Open Society Foundations, Soros finance ouvertement des ONG, des campagnes et même des révolutions politiques à travers le monde. Ces actions, qualifiées de « philanthropiques » par ses soutiens, sont en réalité une forme d’ingérence massive, visant à imposer un agenda globaliste pro-immigration et progressiste. Mais lorsqu’il s’agit de dénoncer les actions de Musk, les mêmes cercles progressistes crient au scandale, accusant le milliardaire de « subversion démocratique ».
Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch, illustre parfaitement cette inversion accusatoire. Tout en légitimant les ingérences de Soros, il attaque Musk pour ses prises de position en faveur de Nigel Farage, de l’AfD ou encore de Giorgia Meloni. La gauche mondialiste veut monopoliser le débat public, excluant toute voix dissidente, qu’elle considère comme une menace à son hégémonie idéologique.
Un clash idéologique majeur
Ce conflit dépasse largement le cadre de X ou des choix éditoriaux de Musk. Il s’agit d’un affrontement global entre deux visions opposées : le mondialisme progressiste et le souverainisme conservateur. Musk incarne une volonté de redonner une place centrale aux valeurs nationales et aux débats ouverts, à l’inverse des progressistes qui prônent une censure active au nom de la « protection démocratique ».
En appelant à quitter X, Glucksmann et ses alliés cherchent à polariser davantage le débat. Mais leur posture hypocrite, risque de se retourner contre eux. Les citoyens, lassés des élites déconnectées, se tournent de plus en plus vers des figures comme Musk, qui apparaissent comme des défenseurs d’une parole libre face à l’uniformisation idéologique imposée par les cercles progressistes.