Le 17 septembre à 7h, Jean-Michel Vernochet est l’invité de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube GPTV.
Jean-Michel Vernochet, journaliste et géopolitologue, est connu pour ses positions tranchées contre l’oligarchie mondialiste et son analyse rigoureuse des politiques européennes. Ancien grand reporter, auteur de nombreux ouvrages, il aborde des sujets complexes avec une lucidité déconcertante, mettant en lumière les enjeux cachés de l’intégration européenne et de la soumission aux forces extérieures.
Un virage pour l’Europe
Au cours des dernières années, l’Union européenne a été confrontée à une série de crises, allant du Brexit à la crise énergétique, sans oublier les tensions économiques. En réponse à ces défis, un rapport signé par Mario Draghi, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne, est proposé comme une voie pour sortir de l’impasse. Cependant, ce document suscite des préoccupations chez ceux qui dénoncent l’influence grandissante des élites mondialistes sur l’avenir de l’Europe.
Le rapport Draghi marque un tournant dans la stratégie des élites mondialistes. Il appelle à une intégration toujours plus poussée de l’Europe, avec la création d’un véritable super État européen, allant au-delà des structures actuelles. Selon Draghi, les échecs répétés de l’Europe justifient une dose supplémentaire d’intégration européenne : une solution qui masque les véritables causes des problèmes structurels du continent.
En réalité, la désindustrialisation massive de l’Europe, combinée à une transition énergétique brutale, a plongé le continent dans une dépendance croissante. Le renoncement à des sources d’énergie bon marché, notamment pour des raisons idéologiques, a précipité cette crise. L’euro fort, la soumission aux intérêts de l’Empire américain, et la diffusion de l’idéologie néolibérale ont participé à l’érosion de la souveraineté économique des nations européennes.
Vers une Europe technocratique
Dans ce même rapport, Draghi demande des moyens supplémentaires pour la Commission présidée par Ursula von der Leyen, avec l’ambition de centraliser davantage les décisions économiques. Il propose une politique d’investissement massive, réduisant encore la marge de manœuvre des États membres. Cette centralisation économique viserait à interdire toute initiative nationale, effaçant progressivement les frontières entre les pays et soumettant les gouvernements à une gouvernance technocratique.
Ce projet, loin de répondre aux véritables besoins des peuples, renforce une bureaucratie bruxelloise déconnectée des réalités locales, où les décisions prises à distance ignorent les spécificités culturelles et économiques de chaque nation.
La Tour de Babel
Jean-Michel Vernochet, géopolitologue et journaliste, dénonce ce qu’il appelle la « Tour de Babel » européenne. Selon lui, les structures juridiques et institutionnelles de l’Union européenne sont devenues une véritable machine à broyer les souverainetés nationales. Il signe un manifeste appelant à une Europe des Peuples, un retour à des relations bilatérales plus équilibrées et respectueuses des identités nationales.
Vernochet milite également pour une nouvelle alliance franco-russe, qu’il voit comme une alternative stratégique à la soumission de l’Europe à l’Empire américain. Cette alliance, selon lui, permettrait de rétablir un équilibre des forces et de libérer l’Europe de l’emprise des élites mondialistes.