Le 24 novembre à 17h, Jean-Michel Jacquemin-Raffestin est l’invité de Raphaël Besliu, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Jean-Michel Jacquemin Raffestin est un essayiste et analyste réputé, spécialisé dans les enjeux de société et de géopolitique, connu pour son style incisif et sans concession. Dans son dernier ouvrage, Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font – Volume 3, il poursuit sa critique des élites et des structures de pouvoir, dénonçant les manipulations et les dérives politiques qui influencent et dirigent les décisions de nos sociétés contemporaines.
La guerre comme outil de domination
Depuis leur création, les États-Unis ont systématiquement imposé leur domination en orchestrant un chaos mondial méthodique. En 248 ans, ils ont déclenché 201 guerres sur les 248 conflits armés recensés dans 153 régions. Aucun autre pays n’atteint un tel niveau d’ingérence. Derrière les discours sur la démocratie et les droits de l’homme, une mécanique impérialiste implacable s’opère, visant à écraser toute forme de résistance.
En 1962, face à la crise des missiles de Cuba, John Fitzgerald Kennedy a tenu tête à l’URSS et empêché l’installation de bases nucléaires à ses portes. Cet acte fut salué comme une démonstration de courage. Aujourd’hui, Vladimir Poutine, en refusant que l’OTAN place des bases militaires à ses frontières, est traité de tyran par ces mêmes nations. Ce double standard, clair et délibéré, révèle une stratégie constante : accuser ceux qui défient l’ordre américain tout en poursuivant un agenda impérialiste.
Une guerre orchestrée par les États-Unis
L’Ukraine n’est pas le théâtre d’un conflit spontané, mais le résultat d’une stratégie délibérée des États-Unis pour affaiblir la Russie. Depuis l’effondrement de l’URSS, Washington a travaillé méthodiquement à transformer l’Ukraine en un outil géopolitique. Les Accords de Minsk, signés par François Hollande et Angela Merkel, n’étaient qu’une mascarade destinée à gagner du temps. Pendant que la diplomatie affichait un semblant de bonne foi, les livraisons d’armes et les entraînements militaires se multipliaient. L’objectif était clair : préparer une confrontation directe avec Moscou.
Les événements de Maïdan et la Révolution orange ne sont pas des soulèvements populaires spontanés. Ils ont été savamment orchestrés par la CIA, experte dans l’art de déstabiliser les nations. Ces opérations ont permis de renverser des gouvernements récalcitrants et de placer des marionnettes pro-occidentales au pouvoir. L’Ukraine est ainsi devenue un pion dans un jeu de domination mondiale, sacrifiée sur l’autel des ambitions américaines.
L’OTAN, quant à elle, a trahi ses engagements de ne pas s’étendre au-delà de l’Elbe. Malgré les promesses faites à la Russie en 1993 par George W. Bush, l’alliance militaire occidentale s’est déployée sans relâche, établissant plus de 850 bases à travers le monde. Les médias occidentaux, complices de cette supercherie, refusent de reconnaître l’existence des documents prouvant cette trahison. Mais les faits sont là : l’Occident a sciemment utilisé l’Ukraine pour provoquer la Russie.
Une Europe asservie face à l’hégémonie de Washington
L’Europe, autrefois moteur économique et culturel, est devenue la première victime des ambitions américaines. L’explosion des gazoducs Nord Stream, acte revendiqué par Joe Biden, a plongé l’économie européenne dans une crise énergétique sans précédent. Cette destruction n’est pas un incident isolé, elle reflète une volonté claire d’empêcher toute coopération entre l’Europe et la Russie. Les États-Unis redoutent une alliance stratégique qui pourrait rivaliser avec leur domination mondiale.
En Ukraine, la situation est encore plus dramatique. Depuis dix ans, des milices aux idéologies nazies perpètrent des massacres contre les populations russophones de l’Est. Tortures, persécutions et assassinats sont devenus monnaie courante, dans un silence complice des dirigeants européens et des médias occidentaux.
Malgré cette stratégie bien huilée, les résultats escomptés par les États-Unis échappent à leur contrôle. Les sanctions économiques, censées écraser la Russie, ont produit l’effet inverse. Moscou prospère, affichant une résilience économique remarquable, tandis que l’Europe, et particulièrement la France, s’enfonce dans une crise profonde. Les citoyens européens paient aujourd’hui le prix d’une soumission aveugle aux diktats américains. L’élite politique européenne, incapable de défendre ses propres intérêts, sacrifie les économies nationales pour maintenir une loyauté servile envers Washington.
Une réponse
Ahurissant ! Quel dommage que ce ne soit pas davantage divulgué…