Le 8 février à 9h, Driss Ghali est l’invité de Mike Borowski, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Driss Ghali est un écrivain et essayiste marocain, spécialisé dans l’analyse des dynamiques sociales et politiques. Auteur de plusieurs ouvrages, il critique les élites et questionne l’identité nationale. Son dernier livre, L’identité d’abord : Lettre ouverte d’un immigré aux Français qui ne veulent pas disparaître, est paru en 2025. Actuellement installé au Brésil, il partage ses réflexions à travers ses écrits et interventions médiatiques.
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Un peuple conditionné à la repentance
Depuis plusieurs décennies, la France est plongée dans une culpabilisation systématique orchestrée par les élites politico-médiatiques. À travers l’éducation, les médias et les discours institutionnels, une seule version de l’histoire est imposée : celle d’un pays coupable de tous les crimes possibles. Colonialisme, esclavage, racisme systémique, islamophobie… Autant de concepts martelés pour inculquer aux Français un profond sentiment de honte et d’illégitimité.
Dès l’école, les jeunes générations sont abreuvées d’un récit biaisé qui réduit la France à un oppresseur et ses traditions à des reliques rétrogrades. Pendant ce temps, les cultures étrangères sont glorifiées, placées sur un piédestal au nom du vivre-ensemble et du multiculturalisme. Cette inversion des valeurs a une conséquence directe : un peuple qui doute de lui-même, qui n’ose plus défendre son identité et qui accepte, sans résistance, le remplacement de sa culture.
Cette auto-flagellation n’est pas anodine. Elle sert un objectif précis : désarmer psychologiquement les Français pour les rendre incapables de réagir face aux bouleversements en cours. Un peuple qui ne s’aime plus devient un peuple manipulable, prêt à se soumettre aux diktats mondialistes qui ne cherchent qu’une chose : son effacement au profit d’une société déracinée et uniformisée.
Une nation affaiblie et méprisée
Loin de susciter le respect, cette posture de soumission entraîne l’effet inverse : le mépris. La France n’est plus crainte ni admirée, ni par ses propres citoyens ni par les nouveaux arrivants. Au fil des décennies, la classe dirigeante a transformé un pays fier et puissant en une nation incapable de faire respecter ses lois, de défendre ses valeurs et d’affirmer son autorité.
L’État recule face aux émeutiers, laissant des quartiers entiers devenir des zones de non-droit où la loi française n’a plus cours. La police, dénigrée et entravée par une justice laxiste, n’ose plus intervenir de peur d’être accusée de violences ou de racisme. Les tribunaux relâchent des criminels multirécidivistes, tandis que les citoyens de souche sont sommés de baisser la tête et d’accepter l’inacceptable au nom du vivre-ensemble.
Face à cette faiblesse institutionnalisée, pourquoi les immigrés respecteraient-ils un pays qui ne se respecte plus lui-même ? Pourquoi s’assimiler à une culture qui se renie en permanence ? L’intégration suppose une adhésion à des valeurs fortes, un cadre rigide et une exigence claire. Or, la France actuelle prône exactement l’inverse : la dilution de son identité, l’effacement de ses traditions et la soumission à des minorités agressives qui refusent tout compromis.
Le respect se mérite, et la France actuelle ne suscite ni admiration ni crainte. Pire encore, elle devient un terrain conquis où chacun impose ses propres lois, en toute impunité.
Un projet globaliste contre la souveraineté nationale
Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Derrière cette destruction méthodique de l’identité française se cache un projet politique bien précis, orchestré par les élites mondialistes. L’objectif ? Dissoudre les nations, effacer les frontières et imposer une société multiculturelle et déracinée, où les peuples ne forment plus qu’une masse informe, sans attaches ni repères.
L’immigration massive n’est pas une conséquence, mais un outil de ce projet globaliste. Plus un pays est fragmenté, divisé, en proie à des tensions internes, plus il est facile à contrôler. La guerre identitaire qui se joue en France n’est pas un accident : elle est voulue, encouragée et protégée par les lois liberticides qui interdisent toute contestation de ce processus.
L’arsenal législatif actuel rend toute résistance impossible. La démocratie moderne, avec ses dogmes droits-de-l’hommistes et son culte de l’égalitarisme, empêche toute réponse forte face à cette invasion migratoire. Chaque tentative de redressement national est immédiatement diabolisée comme du « fascisme » ou du « repli identitaire ».
Face à cette réalité, une question se pose : peut-on encore régler le problème de l’immigration et de l’identité dans le cadre des lois démocratiques ? Rien n’est moins sûr. L’urgence impose un changement radical, une rupture avec le cadre institutionnel actuel. Seule une reprise en main autoritaire et assumée permettrait d’inverser la tendance, en rétablissant une souveraineté réelle et en imposant une assimilation stricte et non négociable.
Cela passe par des mesures claires :
- Rétablir une fierté nationale assumée, débarrassée de la repentance permanente.
- Restaurer une autorité ferme et intransigeante face à la criminalité et au séparatisme.
- Mettre fin aux politiques migratoires laxistes et imposer un cadre rigoureux d’assimilation.
- Sortir du carcan des institutions supranationales qui empêchent toute défense de l’identité nationale.
Ces décisions exigent du courage politique, une volonté de briser les tabous imposés par l’idéologie dominante. Tant que la France restera enfermée dans la logique actuelle, elle continuera son effondrement, jusqu’à disparaître totalement en tant que nation souveraine et homogène.
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