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ISRAËL ÉLIMINE LE CHEF DU HAMAS : QUELLE SERA LA SUITE DE L’AGENDA ? | YOUSSEF HINDI | GPTV LA MATINALE

Le 18 octobre à 7h30, Youssef Hindi est l’invité de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.

Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage « Comprendre le conflit israélo-palestinien » aux éditions Kontre Kulture.

Conflit israélo-palestinien : Yahya Sinwar, un tournant dans la spirale de la violence ?

La mort de Yahya Sinwar, leader charismatique du Hamas, pourrait marquer un tournant décisif dans la spirale de violence qui frappe le Proche-Orient. Alors que cette frappe aérienne israélienne est présentée par le gouvernement sioniste comme un coup dur pour l’organisation terroriste, elle pose d’importantes questions sur l’avenir de la résistance palestinienne et sur l’équilibre des forces dans la région.

Sinwar, en tant que figure centrale du Hamas, incarnait la lutte armée contre Israël et jouissait d’un soutien considérable au sein de l’organisation.

Bien que le peuple Palestinien ne l’appréciait pas autant, sa mort risque de déclencher une nouvelle vague de violences, et certains estiment même qu’elle pourrait ouvrir la voie à un leadership différent, plus enclin à la négociation.

Cependant, cette possibilité semble lointaine, tant la méfiance et l’amertume dominent dans la région, surtout après les massacres commis par l’armée Israélienne sur des dizaines de milliers de civils innocents.

Et Israël n’aurait aucun intérêt à des négociations, ni même à une désescalade des tensions. Le gouvernement Netanyahu a permis au Hamas d’exister et de se consolider comme acteur dominant à Gaza. Israël et le Hamas ont un ennemi commun : le Fatah.

Le rôle des États-Unis et la position ambiguë de l’Iran

Parallèlement à la montée des tensions au Proche-Orient, les États-Unis se préparent à des élections cruciales. Pour certains candidats, dont Donald Trump, les Accords d’Abraham représentent une avancée majeure vers la paix entre Israël et ses voisins arabes. Mais d’autres acteurs, notamment dans le camp démocrate, privilégient une approche plus équilibrée, tentant de concilier le soutien à Israël avec une volonté de réengagement diplomatique avec l’Iran.

L’Iran, pour sa part, se retrouve dans une position complexe. Traditionnel soutien des mouvements palestiniens, sa stratégie semble de plus en plus axée sur ses intérêts nationaux et sur le maintien de son influence régionale, quitte à abandonner partiellement la cause palestinienne. Cette nouvelle posture pourrait réorienter les alliances au sein du monde arabe, où certains pays voient d’un bon œil l’affaiblissement de l’Iran.

Une escalade irrationnelle ?

Alors que les affrontements entre Israël et le Hamas se multiplient, une question persiste : les acteurs de cette crise agissent-ils de manière rationnelle ou se sentent-ils habités par une mission sacrée ? Certains observateurs voient dans cette escalade une instrumentalisation du chaos par des factions cherchant à maintenir l’instabilité pour des raisons géopolitiques, d’autres y voient une guerre eschatologique, d’autres encore pensent qu’Israël a « le droit de se défendre » contre l’islamisme.

Qu’en pense un expert tel que Youssef Hindi ?

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