Une vague de migrants secoue les Amériques
Le président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, a déclaré l’état d’urgence mardi 26 septembre, alors que le nombre de migrants traversant le pays d’Amérique Centrale en direction des États-Unisa explosé, selon Reuters.
M. Chaves a fait référence aux récentes émeutes provoquées par les migrants qui traversent le pays et a déclaré à la presse :
« J’ai demandé au ministère de la Sécurité d’adopter une position ferme à l’égard de quiconque prendrait la gentillesse du Costa Rica pour de la faiblesse. »
M. Chaves a expliqué que le tsunami de migrants provenait de l’Équateur, du Venezuela, de la Colombie, d’Haïti, du Yémen, du Bangladesh et même de la Chine. Il a ajouté :
« Nous savons tous qu’il existe une crise migratoire dans l’ensemble des Amériques. »
Depuis le début de l’année, près de 400 000 migrants ont franchi la frontière entre le Panama et le Costa Rica.
La situation migratoire chaotique au Costa Rica coïncide avec une crise sans précédent à la frontière sud des États-Unis, sous l’administration du Président Biden. Les chiffres de la douane et de la protection des frontières des États-Unis révèlent que le mois d’août a été un mois record avec 232 972 migrants interceptés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
Le 20 juin, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le président Biden a semblé ouvrir les portes aux migrants du monde entier :
« L’accueil des réfugiés fait partie de notre identité en tant qu’Américains : notre pays a été fondé par des personnes fuyant les persécutions religieuses. Lorsque nous prenons des mesures pour aider et inclure les réfugiés du monde entier, nous honorons ce passé et nous devenons plus forts. »
Ces dernières semaines, le chaos a régné à Eagle Pass,dans le Texas, et à d’autres postes-frontières, alors que les migrants ont inondé la frontière sud en traversant le Mexique par des trains de marchandises.
Les citoyens soucieux du respect de la loi se posent des questions sur les motivations de l’administration Biden pour adopter des stratégies frontalières permissives, qui semblent saturer les zones urbaines de migrants irréguliers en amont des élections présidentielles.
Ces mesures controversées vont à l’encontre du souhait de la majorité et trouvent leur soutien uniquement auprès d’une frange minoritaire composée d’élites politiques et de milliardaires aux idéaux progressistes.
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Source : ZeroHedge