Le 2 janvier à 7h, le Colonel Jacques Baud, Oskar Freysinger et Laurent Michelon sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Jacques Baud est un ancien colonel de l’armée suisse, analyste stratégique, spécialiste du renseignement et du terrorisme. Il a été formé dans les services de renseignement américain et britannique, et a participé à plusieurs missions des Nations unies en Afrique et au Soudan.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.
Laurent Michelon est un entrepreneur français en Chine qui partage son temps entre Hong Kong et Pékin. Il est établi dans la région depuis plus de 20 ans, où il a travaillé dans la diplomatie culturelle française et pour plusieurs groupes de communication internationaux. Il est l’auteur du livre « Comprendre la relation Chine-Occident ».
L’Occident perd pied. De l’humiliation en Ukraine à la montée des tensions avec la Chine, sa domination mondiale vacille. Le monde bascule vers un nouvel ordre multipolaire, où les anciens maîtres du jeu ne font plus la loi. Les faits sont clairs : l’Occident recule, incapable de répondre aux défis qui s’imposent à lui.
L’humiliation en Ukraine : un tournant stratégique
L’Ukraine est devenue le symbole de l’échec occidental. Malgré des milliards injectés dans l’effort de guerre, la contre-offensive ukrainienne n’a pas renversé la situation. Les forces russes tiennent leurs positions, consolidant leurs gains territoriaux. Face à cet échec, Washington et Bruxelles envisagent une « solution à la coréenne » : une division de l’Ukraine en deux blocs, sur le modèle des deux Corées. Un aveu d’impuissance.
Vladimir Poutine ne se contente pas de ce statu quo. La Russie, malgré les sanctions, voit son économie se stabiliser et ses alliances s’élargir. Pendant ce temps, l’Europe s’enfonce dans une crise énergétique et économique qui limite ses capacités militaires. L’Allemagne, pilier économique de l’Union européenne, connaît une désindustrialisation accélérée. Les discours sur le réarmement européen sonnent creux : les caisses sont vides et la volonté politique s’épuise.
L’échec ukrainien a également exposé les failles de l’OTAN. La surenchère militaire, menée par les États-Unis, n’a pas suffi à inverser la dynamique sur le terrain. Aujourd’hui, l’alliance atlantique se divise entre ceux qui veulent continuer la confrontation avec Moscou et ceux qui envisagent un retour au dialogue. L’Occident se désunit face à son plus grand défi géopolitique depuis la Guerre froide.
La sinophobie : une fuite en avant suicidaire
La décision du Parlement européen de révoquer le statut douanier spécial de Hong Kong est une attaque directe contre Pékin. Mais cette posture punitive n’aura qu’un effet limité sur la Chine. Ce sont les entreprises européennes qui paieront le prix fort. Bruxelles, en suivant aveuglément Washington, se tire une balle dans le pied.
Cette politique de confrontation reflète une peur croissante de l’ascension chinoise. Pékin redéfinit les règles du jeu mondial, grâce à des initiatives comme les Nouvelles Routes de la Soie ou l’expansion des BRICS. Face à cette montée en puissance, l’Occident répond par des sanctions et des campagnes de dénigrement, sans comprendre qu’il s’isole lui-même.
La sinophobie est devenue le ciment des élites occidentales. Qu’il s’agisse de Biden, Trump, ou Macron, tous adoptent un discours hostile envers la Chine. Mais cette stratégie unifiée masque mal les divisions internes. Les États-Unis imposent leur agenda, tandis que l’Europe, malgré les discours sur l’autonomie stratégique, reste un vassal de Washington. Les grandes déclarations sur une Europe souveraine sont des illusions.
Vers un nouvel ordre mondial
Pendant que l’Occident s’affaiblit, le reste du monde s’organise. Les BRICS s’élargissent, offrant une alternative crédible à l’ordre mondial dominé par Washington. Le Moyen-Orient, longtemps un théâtre d’intervention occidentale, échappe à leur contrôle. Israël, isolé, hésite entre défendre son territoire ou attaquer l’Iran, un choix qui pourrait déclencher une nouvelle guerre régionale.
Dans ce contexte, la Russie et la Chine jouent les stabilisateurs. Moscou renforce son influence en Afrique et au Moyen-Orient, tandis que Pékin s’impose comme le premier partenaire économique de nombreux pays. L’Occident, quant à lui, ne propose plus rien. Ses vieilles recettes – sanctions, interventions militaires, manipulation des institutions internationales – ne fonctionnent plus.
La perte d’influence occidentale s’accompagne d’un effondrement interne. Les crises économiques, sociales et politiques se multiplient en Europe et aux États-Unis. La polarisation extrême des sociétés occidentales les rend incapables de se projeter dans l’avenir. Pendant ce temps, le Sud global se détourne de leurs institutions et adopte des modèles multipolaires. L’année 2025 s’annonce chaotique.
5 réponses
Au début de l’émission, dans les voeux qu’il adresse aux auditeurs de GPTV, Raphaël Besliu a oublié de leur souhaiter de cesser d’être des droitards, des gauchistes et des abstentionnistes et de devenir des démocrates. Seule l’instauration de la démocratie pourra en effet sauver la France. Si seulement 5 % des Français avaient le niveau de conscience d’Etienne Chouard et du philosophe Alexis Haupt, nous pourrions sauver notre pays. Nous sommes malheureusement loin de ce pourcentage. J’invite donc Raphaël Besliu et Nicolas Stoquer a tué le droitard qui est en eux, à cesser de tourner autour du pot et à devenir d’authentiques démocrates.
Les quatre fondements de la démocratie sont le RIC constituant, les autres RIC (législatif, abrogatoire, révocatoire, veto), le tirage au sort des représentants (par ailleurs, seul le principe du tirage au sort garantit la séparation des pouvoirs) et les conventions citoyennes (définies par Jacques Testart – Tout RIC devra être précédé d’une convention citoyenne dont les quinze membres tirés au sort rendront un avis éclairé sur tel sujet après avoir écouté des experts ne partageant pas la même opinion). Il n’y a pas de partis politiques dans une démocratie. Ces derniers, arme de prédilection de l’oligarchie mondialiste, dressent les Français les uns contre les autres pour le plus grand profit de cette dernière. En revanche, les représentants pourront être des membres de cercles de réflexion (Le Cercle Aristote, la Fondation Jean-Jaurès, etc. Les partis politiques deviendront des cercles de réflexion) qui auront été tirés au sort parmi des volontaires, mais il ne sera bien sûr pas impératif d’être membre d’un cercle de réflexion pour pouvoir participer à ces tirages au sort. Les représentants seront en outre soumis au mandat impératif, à la reddition des comptes en cours et à la fin de leurs mandats respectifs et pourront faire l’objet de RIC révocatoires si leurs administrés sont mécontents de leur travail.
bas vous désiré appelé comment se qui se passe a a GAZA si c’est pas un Génocide un massacre
oulalalala je suis pas d’accord du tous toute c’est guerre sont voulue respect des lois de mins ou pas
sa fait des année que cette guerre était en n’attente
exactement il vienne de la même souche c’est dirigent et qui servent il ?
bonjour l’équipe les information du moment sont toujours les même ont tourne en rond pour le terrorisme en France il dit un peut n’importe quoi car ont c’est tous que c’est des attentat sous faut drapeau rien avoir avec les intervention la France sa c »est juste pour la couverture
Respect et merci pour l’ éclairage de Jacques BAUD depuis des mois , hélas pas assez connu comme il le dit lui même. En complément, le MONDOSCOPIE 52 de Caroline GALACEROS , le 1 Janvier 2025 , est à connaitre absolument.
Informations et expressions essentielles .
Ce qu’ils font est le contraire du mépris des populations subi plus ou moins par tout le monde.
Réconfort donné à ceux qui travaillent dans le même sens ,malgré les difficultés, pour continuer.