Le 20 septembre à 7h, Dimitri de Kochko, Capitaine Pierre Plas et Alexandre Artamonov seront les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et accompagné de Raphael sur Géopolitique Profonde. Ils aborderont un sujet brûlant : la désinformation et la propagande au sein des relations entre la Russie et l’Occident, alors que le spectre de l’escalade militaire hante la scène internationale.
Dimitri de Kochko est une figure connue dans le milieu des médias et de la culture russe en France. Journaliste, réalisateur et militant associatif, il est président fondateur de l’association France-Oural, président de l’association Stop russophobie, et a contribué à la création du Prix Russophonie et des Journées du Livre Russe.
Capitaine Pierre Plas est un ancien officier de renseignement français ayant servi dans les Troupes Aéroportées et la Direction du Renseignement Militaire. Il a quitté l’armée après 21 ans de service et plusieurs interventions chirurgicales. Aujourd’hui, il intervient en tant qu’expert en géopolitique, souvent critique des manipulations médiatiques, notamment sur des sujets comme le conflit en Ukraine.
Alexandre Artamonov a été conseiller en aéronautique civile du Ministre des Transport en Russie de 2006 à 2011. Il y a cinq ans, il choisit de changer totalement de vie professionnelle et s’investit pleinement dans les médias. Devenu Directeur de Service français du Consortium médiatique public « Rossiya Segodnya », il est le créateur du projet ProRussia.tv. En 2015, il devient gestionnaire et animateur de programmes à la radio russe « Radonezh » et collaborateur du média international « Pravda.ru » dont il est désormais le Rédacteur en chef du Service français.
Un tournant dans les relations Russie-Occident
Les relations entre la Russie et l’Occident ont franchi un seuil critique avec la guerre en Ukraine, qui s’enlise et exacerbe les tensions mondiales. Deux voies semblent se dessiner : une escalade militaire menaçante ou un processus diplomatique menant à une paix fragile.
Cependant, cette paix semble difficile à atteindre, les concessions nécessaires étant inacceptables pour la plupart des parties. La situation actuelle illustre un point de bascule où la diplomatie et la confrontation se font face, créant une incertitude sur l’avenir des relations internationales.
Les conditions russes et la vision de l’Occident
La Russie, sous la direction de Vladimir Poutine, conditionne toute paix à la reconnaissance de ses gains territoriaux et à l’engagement de l’Ukraine de ne jamais rejoindre l’OTAN. Pour l’Ukraine et ses alliés, ces demandes sont inacceptables, et l’on parle d’une « solution à la coréenne », où une ligne de démarcation serait établie, garantissant une paix précaire mais intégrant l’Ukraine à l’OTAN à long terme.
Ce fossé entre les exigences russes et les perspectives occidentales rend la paix durable difficile à envisager, chaque camp restant intransigeant sur ses objectifs stratégiques.
Le spectre de l’escalade militaire et de la désinformation
Le risque d’une escalade militaire est constant, notamment avec des incidents potentiels autour des centrales nucléaires ukrainiennes. Des experts avertissent également d’une possible attaque sous faux drapeau, qui pourrait servir de prétexte à une intervention militaire directe des alliés de l’Ukraine.
La désinformation joue un rôle central dans la manipulation de l’opinion publique, rendant toute opposition à l’effort de guerre suspecte. Les populations, soumises à une propagande constante, sont préparées à accepter un conflit plus large, tandis que le débat objectif sur les coûts réels de la guerre reste difficile.
Le dilemme de l’Europe face à une guerre prolongée
L’Europe se trouve dans une position délicate, partagée entre le soutien à l’Ukraine et la nécessité de préserver son propre ordre intérieur. La poursuite de cet effort de guerre coûte cher, tant politiquement que financièrement, mais abandonner l’Ukraine renforcerait le pouvoir de Poutine.
L’Europe doit trouver un équilibre entre ces enjeux, tout en laissant la porte ouverte à des initiatives diplomatiques menées par des acteurs neutres comme la Turquie ou la Chine, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans la mise en place d’un cessez-le-feu durable.
2 Responses
Invitez à nouveau le capitaine Plas et … laissez le parler !
Invitez ou réinvitez Philippe Ploncard d’Assac pour du vrai nationalisme.
Le Nationalisme Français de notre PPd’Assac!