Le 12 janvier à 9h, Dimitri de Kochko et Raphaël Besliu sont les invités de Nicolas Stoquer et Lara Stam dans le Libre Journal de Géopolitique Profonde.
Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Il est un acteur incontournable des relations franco-russes. Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, il est également à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques sera précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.
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Sous la présidence de Volodymyr Zelensky, l’Ukraine est devenue un champ de bataille où les élites ont livré leur peuple aux intérêts mondialistes. Ce pays, autrefois souverain, n’est plus qu’un pion manipulé par les grandes puissances. Le prix de cette trahison est colossal : des millions de destins brisés, des villes rasées et un avenir désormais incertain. Face à ce désastre, les élites ukrainiennes, loin de défendre leur nation, se complaisent dans leur rôle de marionnettes, exécutant docilement les ordres de Washington et de Bruxelles.
Une guerre au service des puissances étrangères
L’Ukraine n’a jamais eu son mot à dire dans cette guerre. Dès 2014, le coup d’État du Maïdan a marqué le début de l’asservissement de Kiev aux intérêts occidentaux. Les États-Unis et l’OTAN ont transformé l’Ukraine en poste avancé dans leur confrontation avec la Russie, sans se soucier des conséquences pour les Ukrainiens. Les élites locales, au lieu de défendre leur souveraineté, ont choisi de monnayer leur nation en échange de promesses illusoires.
Le résultat est évident : une économie dévastée, des millions de réfugiés et une population qui paie le prix ultime pour une guerre qui ne sert qu’à renforcer l’hégémonie américaine. Pendant ce temps, Zelensky parade sur les scènes internationales, jouant le rôle de héros tragique, mais ses décisions sont dictées par des intérêts étrangers qui se moquent éperdument de l’avenir de l’Ukraine.
Les véritables gagnants : USA, Russie et Chine
Cette guerre ne profite qu’aux titans géopolitiques : États-Unis, Russie et Chine. Les Américains exploitent le conflit pour maintenir leur domination en Europe et renforcer l’OTAN. La Russie, malgré les sanctions, consolide son contrôle sur les régions stratégiques de l’Est ukrainien. La Chine, quant à elle, profite du chaos pour renforcer ses partenariats économiques avec Moscou tout en se positionnant comme un médiateur potentiel.
Et l’Europe ? Elle reste une simple spectatrice. Sa soumission à Washington l’empêche de jouer un rôle indépendant dans cette crise. La naïveté de ses dirigeants ne fait qu’aggraver sa marginalisation. Alors que les grandes puissances se partagent les dépouilles, l’Europe continue d’assumer le coût économique et social d’une guerre qui n’est pas la sienne.
Le démembrement inévitable de l’Ukraine
L’Ukraine est condamnée à disparaître en tant qu’État souverain. L’Est, avec ses riches ressources, est déjà en voie d’intégration dans la sphère d’influence russe. Les régions occidentales, dévastées par le conflit, cherchent désespérément à se rapprocher de l’Europe. Ce processus de démembrement est inévitable, et les élites ukrainiennes ne font rien pour l’arrêter.
Pire encore, cette décomposition se fait dans l’indifférence générale. L’Ukraine n’est plus qu’un pion sacrifié dans une partie d’échecs géopolitique. Ceux qui avaient promis un avenir radieux à Kiev l’abandonnent désormais à son sort. Les familles brisées, les enfants sacrifiés, les villes rasées : voilà l’héritage de cette trahison historique.
Une Europe face à son impuissance
Cette guerre révèle aussi l’impuissance abyssale de l’Europe. Les dirigeants européens, enfermés dans leur servilité envers les États-Unis, ont abandonné toute ambition stratégique. Au lieu de s’imposer comme un acteur indépendant, l’Europe se contente de suivre aveuglément les directives de Washington. Résultat : elle ne participe même pas au « festin » des grandes puissances, mais en paie le prix fort, notamment à travers la crise énergétique et l’inflation.
Cette faiblesse pourrait néanmoins devenir une opportunité. Si l’Europe trouvait le courage de s’affranchir de l’hégémonie américaine, elle pourrait transformer cette marginalisation en une chance de renaître. Mais pour cela, il faudrait une rupture radicale avec les élites actuelles, qui préfèrent sacrifier les intérêts européens sur l’autel de leur allégeance à Washington.
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