Le 8 novembre à 12h30, Mike Borowski décrypte le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une alliance qui pourrait défier l’ordre mondial et affaiblir les élites globalistes.
La nouvelle alliance qui inquiète l’État profond
Peu de temps après l’annonce de la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines, le président russe Vladimir Poutine a saisi l’opportunité de tendre une main politique. Lors d’un forum international, Poutine a déclaré : « Si quelqu’un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt. » Ces mots, loin d’être de simples politesses diplomatiques, révèlent un intérêt manifeste pour une potentielle collaboration entre la Russie et les États-Unis.
Le message de Trump, lors de sa première interview après son élection, vient renforcer cette dynamique. En affirmant avec assurance : « Je pense que nous allons nous parler », il laisse entendre qu’un dialogue pourrait s’établir sur des bases nouvelles, loin des clichés diplomatiques habituels. Ce possible rapprochement pourrait représenter bien plus qu’un simple échange entre deux chefs d’État. Il pourrait symboliser un front commun contre l’État profond mondialiste, un réseau d’élites influentes cherchant à maintenir un ordre globalisé et centralisé. Si ce duo venait à se solidifier, serait-ce le retour d’un axe États-Unis-Russie destiné à défier l’ordre établi ?
Un espoir de paix grâce à Trump et Poutine ?
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les relations entre l’Occident et la Russie se sont considérablement détériorées. La vision de Trump, qui a régulièrement dénoncé les conflits interminables et coûteux, contraste radicalement avec celle des précédentes administrations américaines. Connu pour sa réticence à engager les États-Unis dans des interventions militaires à outrance, Trump a souvent plaidé pour des solutions diplomatiques et des accords, privilégiant la paix et la prospérité intérieure.
D’un autre côté, Poutine pourrait voir en Trump un allié pragmatique capable de comprendre les enjeux de sécurité régionale en Europe de l’Est et de trouver un terrain d’entente. Mais jusqu’où pourrait aller cette entente ? Certains y voyant un espoir de dénouement pour l’Ukraine, tandis que d’autres se montrent plus sceptiques quant à une véritable alliance de long terme. Néanmoins, si Trump et Poutine parvenaient à orchestrer une trêve en Ukraine, cela pourrait marquer un point de rupture avec l’hégémonie des élites globalistes et ouvrir une nouvelle ère de coopération est-ouest, basée sur des intérêts communs plutôt que sur des lignes idéologiques figées.
La fin d’un monde unipolaire
Le retour de Donald Trump ne concerne pas seulement l’Ukraine, mais pourrait bouleverser bien d’autres équilibres mondiaux. En effet, une alliance avec la Russie remettrait en question le système unipolaire actuel, où une puissance unique, soutenue par un réseau d’alliances occidentales, dicte l’agenda mondial. Cette éventuelle entente entre Trump et Poutine pourrait symboliser la fin d’un ordre basé sur une vision néolibérale de la globalisation, un modèle de plus en plus critiqué pour ses échecs à répondre aux attentes des peuples.
Si cette collaboration venait à se concrétiser, elle aurait des répercussions directes pour l’Europe, qui verrait son influence diminuer face à cette alliance renforcée. Bruxelles, qui défend une politique centralisatrice, se retrouverait face à un bloc d’États-nations réaffirmant leur souveraineté. En cela, l’alliance Trump-Poutine incarnerait une alternative à l’ingérence et au contrôle des élites, prônant au contraire un ordre mondial basé sur la souveraineté nationale et le respect des spécificités culturelles.
Les implications de cette alliance ne s’arrêteraient pas là. En matière de politique internationale, le duo pourrait également redéfinir les priorités stratégiques mondiales, influençant des domaines tels que la politique énergétique, les alliances commerciales et même les rapports de force militaires. Cette dynamique pourrait ainsi influencer non seulement les grandes puissances, mais aussi l’ensemble des relations internationales, laissant entrevoir un monde multipolaire où les États-nations auraient davantage de contrôle sur leur destinée.