Le 10 novembre à 18h, Alain Soral, Laurent Michelon, Laurent Guyénot et Lucien Cerise sont les invités de Raphaël Besliu, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Alain Soral est un intellectuel et essayiste franco-suisse. Président de l’association Égalité et Réconciliation, il a également fondé la maison d’édition Kontre Kulture. Personnalité sulfureuse, ses analyses lui ont valu une persécution médiatique, politique et judiciaire colossale.
Laurent Michelon est un entrepreneur français en Chine qui partage son temps entre Hong Kong et Pékin. Il est établi dans la région depuis plus de 20 ans, où il a travaillé dans la diplomatie culturelle française et pour plusieurs groupes de communication internationaux. Il est l’auteur du livre “Comprendre la relation Chine-Occident”.
Laurent Guyénot est un historien et essayiste français, spécialiste de l’histoire biblique et de l’histoire des religions. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont JFK 11-Septembre – 50 ans de manipulations et Du Yahvisme au Sionisme. Il s’intéresse notamment aux rapports entre le judaïsme, le christianisme et l’islam, ainsi qu’aux enjeux géopolitiques actuels.
Lucien Cerise est un auteur français, docteur en philosophie et spécialiste de l’ingénierie sociale. Il a publié plusieurs ouvrages dont « Ukraine : La guerre hybride de l’OTAN ».
Make America Great Again
La victoire de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis représente bien plus qu’un simple succès électoral : elle marque un renversement décisif dans l’histoire contemporaine américaine. En remportant le vote populaire, la majorité au Sénat, à la Chambre des représentants et en s’imposant sur le nombre de gouverneurs, Trump fait tomber les barrières de l’élite politique et s’érige en véritable porte-voix du peuple américain. Cette victoire sans précédent démontre que, malgré les efforts incessants de la propagande démocrate, relayée par les médias mainstream aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, la volonté populaire a triomphé.
Ce retour de Trump ne signifie pas uniquement un renversement politique mais le début d’une révolution culturelle et nationale visant à redonner aux Américains leur pouvoir et leur souveraineté. Derrière le slogan Make America Great Again, c’est une promesse d’unité et de renouveau qui s’incarne, une Amérique qui se libère des tentacules d’un État profond trop longtemps en contrôle des institutions. Le peuple américain, dans un élan de patriotisme, a su dire « non » aux idéologies qui affaiblissent leur pays.
Le trio anti-système qui transforme l’Amérique
La nouvelle administration, composée d’alliés de poids et de visionnaires anti-système, est prête à instaurer un changement structurel inédit. L’une des premières mesures est d’épurer l’appareil d’État des bureaucrates superflus et des fonctionnaires inutiles. En confiant le ministère de l’efficacité à Elon Musk, Trump affiche clairement son intention de bâtir une administration rigoureuse et tournée vers l’efficacité.
La santé publique, un autre axe crucial, est placée sous la houlette de Robert Kennedy Jr. Son objectif ? Libérer les Américains des chaînes de Big Pharma et contrer les crises sanitaires. Kennedy s’engage à éradiquer la malbouffe et les maladies chroniques, à démanteler l’industrie pharmaceutique tentaculaire qui alourdit le système de santé.
Le troisième volet du programme est un combat ouvert contre le wokisme et la propagande LGBT. Trump compte faire voter une loi radicale réaffirmant l’existence d’uniquement deux sexes, mettant fin aux transitions de genre en Amérique. En restaurant une certaine norme sociale, Trump se présente comme le défenseur d’une société dénuée des excès progressistes, protégeant ainsi la liberté d’expression et les valeurs traditionnelles.
L’Amérique de Trump réoriente ses alliances
Avec une Amérique qui revoit ses priorités internes, les relations internationales risquent de connaître de profonds bouleversements. Le conflit russo-ukrainien, où l’implication de l’OTAN et le soutien financier à l’Ukraine ont prolongé les tensions, pourrait s’orienter vers une sortie de crise. Trump, en coupant les financements massifs de Washington à l’Ukraine, ouvrirait la voie à une négociation directe avec Poutine, changeant potentiellement la donne géopolitique en Europe de l’Est.
Ce recentrage des priorités américaines pourrait également affecter les ambitions militaires d’Israël au Proche-Orient. Privée d’un appui américain systématique, Israël devra revoir sa stratégie face aux tensions régionales, avec des implications considérables pour la stabilité de la région. Dans le même temps, la Chine pourrait devenir le principal adversaire des États-Unis, non pas dans une guerre armée, mais dans une confrontation économique et technologique de haute intensité.
Pour l’Union européenne, cette victoire de Trump représente une réelle incertitude. Face à une Amérique résolument tournée vers ses intérêts nationaux, les pays européens devront réévaluer leur dépendance. Les répercussions économiques pourraient être majeures, avec un risque de marginalisation économique si les États-Unis décident de réorienter leurs alliances commerciales. Une Europe affaiblie, moins influente dans le monde, pourrait devenir la cible d’un redressement économique américain cherchant à reprendre la première place sur l’échiquier mondial.
Un Trump Français en vue ?
Alors que Trump incarne un renouveau pour les États-Unis, la question se pose en France : un Trump français pourrait-il émerger pour restaurer l’indépendance nationale face aux idéologies dominantes ? La société française est en proie à des crises profondes – économique, sociale et identitaire – rappelant celles qui ont ébranlé l’Amérique. Les mêmes problématiques gangrènent la France, avec une crise économique et une crise métaphysique alimentée par le wokisme.
L’apparition d’un leader charismatique, capable de fédérer les forces vives du pays autour d’un projet de renouveau national, pourrait-elle devenir une réalité ? Les élections américaines résonnent en France comme un symbole puissant d’une révolte contre les élites et les institutions paralysées. Le système politique français, actuellement dominé par les mêmes idéologies globalistes et progressistes qui ont échoué en Amérique, pourrait-il accueillir un jour un homme ou une femme capable de déclencher un changement de paradigme ?
3 Responses
Encore une fois, Alain Soral a une pensée d’avance notamment sur le besoin d’une « plateforme politique commune » se concentrant sur des objectifs communs et mettant de côté les dissensions théologiques ou idéologiques.
Un résistant digne de ce nom se doit de prôner la suppression des délétères partis politiques, comme jadis la philosophe Simone Weil (1909-1943) et aujourd’hui Valérie Bugault (docteur en droit et essayiste), Stanislas Berton (intellectuel catholique auteur des « Essais ») et, bien sûr, Etienne Chouard. Or, Alain Soral ne prône ni la suppression des partis politiques ni l’instauration de la démocratie. Il a même déclaré que pour lui le régime politique idéal est le despotisme éclairé ! Dans 50 ans, si la France existe encore, Soral sera tombé dans les oubliettes, tandis qu’Etienne Chouard sera considéré comme un grand homme. Si seulement 5 % des Français avaient le niveau de conscience d’Etienne Chouard, nous pourrions sauver la France. Nous sommes malheureusement loin de ce pourcentage.
Les quatre fondements de la démocratie sont le RIC constituant, les autres RIC (législatif, abrogatoire, révocatoire, veto), le tirage au sort des représentants et les conventions citoyennes (définies par Jacques Testart – Tout RIC devra être précédé d’une convention citoyenne dont les quinze membres tirés au sort rendront un avis éclairé sur tel sujet après avoir écouté des experts ne partageant pas la même opinion). Il n’y a pas de partis politiques dans une démocratie. Ces derniers, arme de prédilection de l’oligarchie mondialiste, dressent les Français les uns contre les autres pour le plus grand profit de cette dernière. En revanche, les représentants pourront être des membres de cercles de réflexion (Le Cercle Aristote, la Fondation Jean-Jaurès, etc.) qui auront été tirés au sort parmi des volontaires, mais il ne sera bien sûr pas impératif d’être membre d’un cercle de réflexion pour pouvoir participer à ces tirages au sort. Les représentants seront en outre soumis au mandat impératif, à la reddition des comptes en cours et à la fin de leurs mandats respectifs et pourront faire l’objet de RIC révocatoires si leurs administrés sont mécontents de leur travail.
Si je devais chercher un Trump français, Alain Soral s’impose de lui-même, si maintenant je devais le chercher dans le mainstream, je pense à Philippe De Villiers !