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UN ALGORITHME RENDU PUBLIC PAR TWITTER RÉVÈLE LES MANIPULATIONS DU RÉSEAU SOCIAL PAR LE GOUVERNEMENT

Le gouvernement peut intervenir sur l'algorithme de Twitter, le réseau social d'Elon Musk

Un chercheur dévoile le fonctionnement de l’algorithme

Un chercheur affirme avoir trouvé un outil permettant au gouvernement d’intervenir dans l’algorithme de Twitter, suite à la décision d’Elon Musk d’autoriser l’ouverture de l’algorithme au public.

Breitbart rapporte que Elon Musk a honoré sa promesse vendredi 31 mars, en publiant une partie de l’algorithme de recommandation de Twitter sur le site web GitHub, où les programmeurs informatiques se rendent souvent pour partager et collaborer à des travaux portant sur des codes open-source.

Steven Tey Twitter
Steven Tey

Le développeur web Steven Tey a ensuite affirmé avoir découvert un mécanisme particulier dans le code qui permet au gouvernement américain d’apporter des modifications à l’algorithme du site web.

Tey tweet son message en incluant un lien vers le code sur GitHub :

« Si besoin, le gouvernement peut intervenir dans l’algorithme de Twitter. En fait, @TwitterEng (Twitter Engineering) a même une classe pour cela – ‘GovernmentRequested’ »

Traduction : « – En réponse à @steventey – 6. Pour mettre ces boucles de rétroaction en perspective : Un utilisateur qui clique sur votre tweet et y reste pendant plus de 2 minutes a un poids 22 fois supérieur à celui d’un utilisateur qui aime simplement votre tweet. 24x plus qu’un like.
– 7. En cas de besoin, le gouvernement peut intervenir dans l’algorithme de Twitter. En fait, @TwitterEng a même une classe pour cela – « GovernmentRequested » (demandé par le gouvernement) »

Lorsqu’il a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en octobre, Musk s’est engagé à accroître la transparence et à assouplir les restrictions imposées par les dirigeants précédents sur certains discours et comptes. L’un de ses objectifs était de rendre l’algorithme accessible au public.

Musk a déclaré : « Notre algorithme est excessivement complexe et n’est pas entièrement compris en interne. Les gens découvriront beaucoup de choses stupides, mais nous corrigerons les problèmes dès qu’ils seront découverts. »

Elon Musk Twitter

En outre, Tey a découvert que l’algorithme prend en compte des facteurs tels que le rapport entre le nombre de followers et le nombre de personnes suivies lorsqu’il détermine les utilisateurs à promouvoir ; les utilisateurs ayant un faible nombre d’abonnés mais un nombre élevé de comptes suivis seraient affectés négativement.

Traduction : « Twitter vient d’ouvrir son algorithme. Quelques premiers enseignements : ◆ Le rapport entre le nombre de followers et le nombre de followers est important. ◆ Les abonnés de @TwitterBlue bénéficient d’un coup de pouce dans l’algorithme. Je vais continuer à ajouter d’autres éléments à ce fil de discussion.
-1. Votre ratio followers/followers a de l’importance. L’algorithme PageRank « Tweepcred » de Twitter réduit le classement des utilisateurs qui ont un faible nombre de followers mais un nombre élevé de followings. »

L’algorithme favorise également ceux qui sont abonnés au programme « Twitter Blue », dans le cadre duquel les utilisateurs doivent payer 8 dollars par mois pour obtenir une coche bleue indiquant que leur compte est « vérifié ». Ces utilisateurs sont ensuite classés dans différentes catégories, notamment les « power users », les « démocrates » et les « républicains ».

La découverte de l’outil d’intervention gouvernementale n’est que le dernier exemple en date de la controverse entourant les relations de Twitter avec le gouvernement fédéral avant la prise de contrôle par Musk.

Dans le cadre de son effort de transparence, Musk a régulièrement publié des informations sur les anciens dirigeants de Twitter, sous la forme de captures d’écran de courriels et d’autres formes de correspondance, révélant les niveaux de collusion entre les dirigeants de Twitter et les représentants du gouvernement, souvent dans le but de cibler les utilisateurs conservateurs.

Ces informations étaient communiquées à des journalistes indépendants et partagées dans de longs fils de discussion sur Twitter, devenant ainsi connues sous le nom de « The Twitter Files » (les dossiers de Twitter).

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Source : ZeroHedge

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