Le 14 janvier à 19h, Laurent Michelon, François Martin, Patrick Pasin et Serge Federbusch sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.
Laurent Michelon est un entrepreneur français en Chine qui partage son temps entre Hong Kong et Pékin. Il est établi dans la région depuis plus de 20 ans, où il a travaillé dans la diplomatie culturelle française et pour plusieurs groupes de communication internationaux. Il est l’auteur du livre « Comprendre la relation Chine-Occident ».
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Patrick Pasin est un auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.
Serge Federbusch est un essayiste et homme politique français, connu pour ses positions tranchées sur la politique nationale et son engagement contre le déclin de Paris. Fondateur du mouvement Aimer Paris, il est un critique fervent des élites politiques et des dysfonctionnements de la gestion publique.
L’Union Européenne se soumet aux USA : une dépendance stratégique qui étrangle la France
L’Union Européenne agit comme un relais des intérêts américains, sacrifiant sa souveraineté et son autonomie stratégique. La France, contributeur net au budget européen, se retrouve en position de payeur silencieux, exclue des grandes décisions stratégiques malgré son poids économique et politique. En multipliant les sanctions contre la Russie sous la pression de Washington, l’Europe démontre sa totale incapacité à se détacher de l’influence américaine.
Pendant que l’Allemagne négocie ses intérêts industriels et que les pays de l’Est bénéficient de transferts massifs de fonds européens, la France finance sans contrepartie et voit ses propres industries affaiblies. Cette soumission s’étend au domaine militaire : en restant membre de l’OTAN, Paris subit des orientations dictées par Washington, affaiblissant sa voix sur la scène internationale et alourdissant inutilement ses dépenses militaires.
L’Europe et les États-Unis unis contre la Chine : une guerre économique déclarée
Face à l’ascension économique chinoise, l’Union Européenne joue les seconds couteaux dans la stratégie américaine d’endiguement. Les tensions autour de Taïwan et les sanctions contre les produits du Xinjiang en témoignent. En adhérant à ces politiques, l’Europe s’expose à des représailles commerciales directes de Pékin, mettant en péril ses marques de luxe, son secteur aéronautique et son industrie automobile.
La France, particulièrement touchée, subit déjà des boycotts sur ses grandes marques dans des régions clés comme le Xinjiang. Les investissements chinois dans les infrastructures françaises se tarissent, tandis que les États-Unis captent à leur profit des opportunités de marché jadis européennes. L’Europe joue ainsi un jeu dangereux : elle sacrifie son indépendance économique en tentant de rester un allié fidèle de Washington.
Taïwan : la poudrière asiatique que les États-Unis arment
Taïwan devient un nouveau théâtre de confrontation directe entre les États-Unis et la Chine. Le renforcement militaire américain sur l’île, notamment via des ventes d’armes record, rappelle les prémices de la crise ukrainienne. Washington ne se contente pas de soutenir Taïwan, il en fait un point stratégique pour encercler militairement Pékin.
L’échec récent d’une tentative de coup d’État en Corée du Sud, orchestrée dans l’ombre par des acteurs locaux pro-américains, montre l’intensité des jeux d’influence dans la région. Les Philippines, le Japon et d’autres alliés asiatiques se retrouvent sous l’emprise croissante des États-Unis. Cette politique d’endiguement force Pékin à multiplier ses démonstrations de puissance militaire, créant un risque d’escalade qui impacte directement les routes commerciales européennes.
Conclusion
La France est prise en étau entre une Union Européenne qui la pille et des engagements militaires dictés par l’OTAN qui l’affaiblissent encore davantage.
Malgré ce tableau désastreux, les élites s’entêtent à présenter l’Union Européenne comme un bienfait, niant les réalités économiques et stratégiques. La soumission à Washington, qu’elle soit économique ou militaire, condamne la France à un rôle subalterne dans un monde en pleine recomposition géopolitique.
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