🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez comment les politiques identitaires de Boeing ont mené à un crash dramatique, remettant en question la priorité des compétences techniques.
- Analysez l’impact des politiques DEI sur les performances des entreprises et des armées, avec des exemples concrets de la guerre en Ukraine.
- Comprenez pourquoi la Russie et la Chine, en défendant la tradition et la souveraineté culturelle, deviennent des puissances contre-révolutionnaires efficaces.
Le 13 juin à 7h, Marc-Gabriel Draghi, Sergueï Kolessnikow et Xavier Poussard sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Sergueï Kolessnikow, professeur agrégé d’économie, explore les bouleversements de l’ordre mondial à travers le prisme des BRICS. Dans ses travaux, il décrypte sans parti pris les logiques économiques et géopolitiques qui redessinent les équilibres de pouvoir, en particulier face au déclin relatif de l’Occident. Son approche pédagogique permet de mieux comprendre les choix stratégiques qui s’imposent aux grandes puissances dans ce nouvel environnement multipolaire.
Xavier Poussard est un journaliste d’investigation français, connu pour son travail méticuleux et ses enquêtes explosives sur les zones d’ombre du pouvoir. Rédacteur en chef de la revue Faits & Documents, il s’est spécialisé dans l’analyse des réseaux d’influence, des biographies non autorisées et des manipulations médiatiques orchestrées par l’État profond.
Boeing 787 crash : quand les politiques DEI provoquent une dérive industrielle
Le crash d’un Boeing 787 en Inde a ravivé un soupçon déjà lourd : celui d’une désintégration silencieuse des standards industriels sous l’effet des politiques identitaires. La société, secouée depuis plusieurs années par une série de scandales techniques, subit aujourd’hui un revers dramatique. Derrière l’accident, ce sont les choix stratégiques internes de Boeing qui se trouvent mis en accusation.
Depuis plusieurs années, l’entreprise a intégré dans ses processus de recrutement, de gestion et de communication, des critères fondés sur des quotas de diversité et d’inclusion. Sous couvert de « justice sociale », c’est la hiérarchie des compétences qui s’est vue reléguée. Le résultat est là : un appareil réputé pour sa fiabilité explose en vol, et la responsabilité ne peut plus être éludée.
La sanction du marché a été immédiate. Le titre Boeing a plongé en bourse, confirmant que les investisseurs eux-mêmes commencent à douter de la robustesse de l’approche idéologique imposée au sein de l’entreprise. Le lien entre inclusion forcée et dégradation des performances n’est plus tabou. Car derrière la façade de l’engagement progressiste se cache un fait brutal : dans l’aéronautique, chaque erreur se paie en vies humaines.
L’accumulation des signaux faibles, les alertes internes, les retards de production, les défauts structurels… tout indique une entreprise en perte de maîtrise. Le vernis “woke” ne suffit plus à masquer les fissures techniques.
Inclusion contre compétence : le dilemme mortel
La généralisation des politiques DEI (diversité, équité, inclusion) dans les grandes entreprises occidentales impose une révision radicale des critères de sélection. À Boeing comme ailleurs, ce ne sont plus uniquement les compétences techniques qui conditionnent l’accès aux postes critiques. L’origine ethnique, le genre, l’orientation sexuelle ou encore l’appartenance idéologique deviennent des variables centrales.
Or, dans les domaines où la précision et la rigueur sont vitales, cette logique ouvre une brèche dangereuse. Substituer à la méritocratie une logique de représentation sociale fragilise la chaîne de production. La culture de l’inclusion n’est pas neutre : elle reconfigure en profondeur les dynamiques internes des structures de pointe.
Cette dérive ne se limite pas au civil. Elle touche aussi les domaines militaires, où l’erreur opérationnelle n’est pas permise. Le lien entre performances militaires et solidité culturelle est de plus en plus évident. Les armées qui fonctionnent selon des logiques identitaires perdent en cohésion, en efficacité, en rapidité de décision.
La guerre en Ukraine en est un révélateur brutal : face à une armée russe enracinée dans un patriotisme conservateur, les forces otano-kieviennes, fragilisées par des choix politiques progressistes et des désorganisations internes, montrent leurs limites. Le résultat est sans appel : là où l’idéologie prend le pas sur l’efficacité, c’est la défaite qui guette.
Russie, Chine : des modèles opposés à la DEI et au cœur de la performance industrielle
À l’inverse du modèle occidental en perte de repères, certaines puissances s’affirment comme des bastions de contre-modernité assumée. La Russie, mais aussi la Chine, érigent la tradition, l’unité nationale et la souveraineté culturelle en piliers de leur stratégie de puissance. Leur rejet ouvert des valeurs progressistes occidentales n’est pas un simple positionnement moral : c’est un choix structurant, stratégique, civilisationnel.
Ces pays ont compris que l’ordre repose sur la stabilité culturelle. La défense de la compétence, de l’autorité et de l’identité devient un levier de résilience. Ce n’est pas un hasard si ces puissances résistent mieux aux chocs économiques, technologiques ou militaires. Leur logique repose sur la continuité et la hiérarchie, pas sur la fragmentation et le relativisme.
Le contraste est saisissant. Tandis que l’Occident débat de quotas de genre dans les conseils d’administration ou de formations à l’antiracisme obligatoire, la Russie renforce son complexe militaro-industriel sur des bases strictement techniques. En Chine, l’éducation nationale forme une élite homogène, disciplinée, dédiée à la performance collective.
Ces modèles “illibéraux” sont souvent décriés comme autoritaires, mais ils séduisent par leur efficacité. La montée en puissance de ces États repose sur un principe simple : les civilisations qui se survivent sont celles qui refusent de sacrifier la compétence à l’idéologie.
IMPORTANT - À lire
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