TRAHISON DES ÉLECTEURS : LE RASSEMBLEMENT NATIONAL DÉVOILE SON VRAI VISAGE ? | GPTV

Le 20 février à 12h30, Nicolas Stoquer dénonce la trahison du Rassemblement National, qui en s’abstenant sur la nomination de Richard Ferrand, offre à Macron le contrôle du Conseil Constitutionnel et condamne la France à un verrouillage institutionnel fatal.

Le Rassemblement National sacrifie la France

Le Rassemblement National vient de commettre une trahison politique majeure. En s’abstenant lors du vote pour la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel, il a sciemment offert à Macron le contrôle d’une institution cruciale pour les années à venir. Avec une seule voix supplémentaire, le RN aurait pu empêcher cette nomination. Il a choisi de ne pas le faire, scellant ainsi un pacte de soumission avec le pouvoir en place.

Cette décision ne relève ni de l’erreur stratégique ni de l’incompétence. Elle est le fruit d’un calcul cynique, dicté par des intérêts personnels et électoraux. Marine Le Pen, menacée d’une inégibilité immédiate, espère que Ferrand, ami du président, lui sera favorable lorsqu’il devra statuer sur son cas. Le RN n’a donc pas hésité à sacrifier l’intérêt national pour préserver l’avenir politique de sa cheffe de file. Un reniement absolu de ses engagements et de son rôle d’opposition.

L’ironie est totale : Ferrand est celui que la Macronie présentait comme un rempart contre le RN. Il est désormais installé grâce aux voix qui lui manquaient, offertes sur un plateau par ceux qui prétendent représenter le peuple. Cette soumission volontaire du RN prouve que ce parti, loin d’être une alternative, n’est qu’un rouage du système, incapable de s’opposer aux forces qui détruisent la souveraineté française.

La Macronie verrouille les institutions pour achever la France

Avec Ferrand à sa tête, le Conseil Constitutionnel est désormais un outil supplémentaire de la stratégie macronienne de verrouillage institutionnel. Cette instance a un rôle fondamental : elle valide ou censure les lois les plus sensibles, contrôle la régularité des élections et peut bloquer certaines initiatives parlementaires. En lui confiant sa direction pour neuf ans, le pouvoir en place s’assure d’avoir un levier crucial pour façonner l’avenir du pays selon ses intérêts.

Ce n’est pas un hasard si Macron a choisi Ferrand. Son parcours est marqué par une loyauté sans faille au chef de l’État et une éthique politique douteuse. Impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, il incarne le cynisme du pouvoir et la mainmise du clan macroniste sur les institutions. Son élection confirme une évidence : la France est désormais prise au piège d’un système verrouillé, où les décisions fondamentales ne se prennent plus au Parlement mais dans des cercles restreints, contrôlés par l’Élysée.

Avec ce coup de force, Macron sécurise son héritage politique. Il prépare le terrain pour des réformes irréversibles, qui affaibliront encore plus la souveraineté nationale, les libertés publiques et les fondements de l’État. Dans neuf ans, il sera trop tard : les transformations engagées auront atteint un point de non-retour. La soumission du RN à cette stratégie le rend complice de cette destruction.

Il n’y a plus d’opposition, seulement des complices

Cette manœuvre révèle une vérité brutale : il n’existe plus aucune alternative institutionnelle pour sauver la France. L’opposition officielle, censée incarner une autre voie, se soumet en silence aux décisions du pouvoir. Le RN, loin d’être une force de rupture, est devenu une force d’accompagnement, jouant son rôle dans la mise en scène démocratique d’un régime où tout est décidé à huis clos.

L’Assemblée nationale n’est plus un lieu de résistance. Les oppositions feignent de s’indigner mais valident, par leur passivité ou leur silence, les décisions les plus critiques. En s’abstenant, le RN a prouvé qu’il n’est pas une alternative mais un élément du décor. Le destin du pays ne se joue plus dans l’arène parlementaire.

Face à cette collusion généralisée, une seule question se pose : par qui et par où viendra le salut ? Car si le système politique est entièrement cadenassé, il est évident que la réponse viendra d’ailleurs. L’histoire enseigne que les peuples trahis finissent toujours par reprendre leur destin en main. Ceux qui refusent d’abdiquer doivent désormais chercher d’autres voies pour que la France retrouve sa grandeur.

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