Les super-profits des autoroutes (encore la faute de Bruno Le Maire)
Les sociétés d’autoroute ont encore augmenté de 4,75% leur prix le 1er février dernier.
Mais pour quelle raison ?
L’inspection générale des finances (IGF) avait remis un rapport à Bruno Le Maire en 2021.
Ce dernier n’en a nullement parlé, et il semble l’avoir étouffé.
Le rapport stipulait que les sociétés d’autoroute avaient une rentabilité beaucoup plus élevée que ce qui était prévu initialement.
La privatisation des autoroutes s’est faite en 2006.
L’État avait alors établi une rentabilité cible de 7,67%.
Sauf que dans le rapport, il est bien indiqué que la rentabilité de ces organismes privée dépasse largement les 7,67%.
Elles vont même jusqu’à 12%.
Nous pourrions alors nous dire : “C’est le but d’une société de générer des profits, puis c’est l’offre et la demande”.
Aucune personne ne peut faire concurrence à ces sociétés, et se passer des autoroutes est impossible.
C’est un environnement frôlant le monopole.
Parce que oui… il est actuellement impossible pour une entreprise de faire concurrence à une société d’autoroute.
Les grands axes ne sont pas nombreux et sont déjà convoités.
Ce qui permet aux sociétés d’autoroutes déjà présentes de jouer de notre dépendance, en abusant des augmentations de prix des péages.
C’est pour ces raisons que l’IGF avait proposé 3 solutions dans son rapport.
- Solution #1- Réduire de 10 ans les concessions.
- Solution #2- Ponctionner les sociétés d’autoroutes à hauteur de 63%.
- Solution #3- Baisser le tarif des péages de 60%.
Ces mesures sont jugées inapplicables au vu des contrats passés.
Aucune réponse concrète n’a été donnée.
Pourtant, c’est un rapport qui date de 2021…
Ces excès représentent 30 milliards d’euros de surrentabilité.
Vont-ils nous rendre ces 30 milliards d’euros d’abus de pouvoir ? Certainement pas.
Vous ajoutez à ça que la plupart des concessions prendront fin entre 2031 et 2036.
Ce qui veut dire que nous sommes partis pour subir ces hausses pendant longtemps.
En cas de monopole, l’État est censé protéger les consommateurs.
Mais au vu du silence de Bruno Le Maire, rien ne changera.
Parce que oui, si vous n’étiez pas au courant, Bruno était le directeur de cabinet du Premier ministre lors de la privatisation des autoroutes.
Pourquoi n’a-t-il pas fait en sorte qu’une baisse des tarifs soit possible en cas de superprofits ?
Comment voulez-vous ne pas soupçonner un éventuel traitement de faveur, pour ne pas dire corruption.
Pourquoi ce sont toujours les entreprises proches du pouvoir qui sont avantagées ?
Sortez maintenant de ce système corrompu.
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Amicalement,
Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde