Une crise mondiale des liquidités nous guette !
La différence entre crise de liquidité et récession ?
La récession :
Elle fait partie du cycle économique.
Elle se caractérise par :
- Des faillites d’entreprises,
- Une hausse du chômage,
- Une hausse du taux d’épargne (pour ceux qui ont encore un emploi),
- Une baisse de la croissance du PIB,
- Une augmentation des pertes sur prêts,
- Une baisse du prix des actions et de l’immobilier,
- Une baisse des investissements des entreprises,
- Une réduction des dépenses des consommateurs,
Elles sont parfois dues à des erreurs de politique monétaire, par exemple la FED qui maintient les taux d’intérêt trop élevés trop longtemps, ou, à un choc externe qui se produit et provoque une réaction de récession.
La fin d’une récession est assez classique :
Les prix des actifs atteignent leur plus bas niveau, ceux qui ont des liquidités cherchent de bonnes affaires en Bourse, la liquidation des stocks prend fin, les consommateurs reprennent leurs dépenses.
Ces mesures conduisent à une reprise et le cycle d’expansion reprend.
Les crises financières mondiales :
Elles sont différentes.
Elles sont soudaines, bien qu’il y ait toujours des signes avant-coureurs pour ceux qui savent où regarder.
Le grand public en prend conscience lorsqu’une grande institution fait faillite (banque, fonds spéculatif, fonds opérant sur les marchés monétaires…)
Puis vient la contagion, car les banques prêtent aux fonds spéculatifs, souscrivent des émissions de dette publique, financent les marchés des pensions de titres, où les titres achetés sont mis en gage contre davantage de liquidités pour acheter d’autres titres…
Le problème actuel :
La FED a imprimé 6 000 milliards de dollars.
Sauf que la valeur totale des produits dérivés de toutes les banques du monde est estimée à 1 milliard de milliards de dollars.
Donc la valeur totale des produits dérivés représente 167 fois la totalité de l’argent imprimé par la Fed.
Et la masse monétaire de la Fed est elle-même adossée à une petite tranche de seulement 60 000 milliards de dollars de capital.
Le bilan de la Fed a un effet de levier de 100 pour 1, alors que le marché des produits dérivés a un effet de levier de 167 pour 1 sur la masse monétaire de la Fed, c’est-à-dire que le marché des produits dérivés a un effet de levier de 16 700 pour 1 en termes de capital de la Fed.
Cela signifie que le système peut s’effondrer de manière catastrophique à tout moment.
Une simple défaillance brutale entraînant la panique et le système s’effondre :
- Des appels de marge sont émis sur les positions perdantes et un paiement immédiat est exigé : les faillites sont instantanées.
- Les dépôts au jour le jour ne sont pas renouvelés et le remboursement est imposé.
- Tout le monde veut récupérer son argent immédiatement.
- Les actifs sont liquidés pour répondre aux obligations de remboursement,
- Les marchés boursiers et obligataires s’effondrent,
- Entraînant encore plus de pertes et de liquidations parmi les banques.
Puis, tout le monde se tourne vers la Fed pour obtenir de l’argent facile.
Nous avons vu ce schéma se produire :
- En 1994 (crise “tequila” au Mexique),
- En 1998 (crise “LTCM” en Russie)
- En 2008 (crise “Lehman Brothers-AIG” aux USA).
Et ces crises financières les plus récentes n’ont pas été accompagnées d’une récession.
Alors, qu’actuellement, nous sommes en plein dedans.
Vous avez des solutions de débancarisation qui s’offrent à vous.
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Bon dimanche,
Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde