Trump appelle la Russie à « se bouger » pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Trump presse la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine sur Truth Social. Une sortie forte qui pourrait tout changer dans le conflit russo-ukrainien. Trump presse la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine sur Truth Social. Une sortie forte qui pourrait tout changer dans le conflit russo-ukrainien.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Sur Truth Social, Trump somme la Russie d’arrêter le massacre en Ukraine. Il dénonce un conflit « terrible et insensé » qui coûte trop de vies.
  • Trump brise l’isolement diplomatique avec la Russie, renouant le contact avec le Kremlin malgré les critiques de l’Occident.
  • Des discussions secrètes avec Poutine via Steve Witkoff montrent une diplomatie parallèle en action. Trump veut reprendre la main sur le conflit.
  • Le général Kellogg propose une partition de l’Ukraine le long du Dniepr, avec des zones d’occupation par les grandes puissances. Une solution controversée.

Sur Truth Social, Trump met les Russes au pas : « Trop de personnes meurent, la Russie doit se bouger ! »

Commencerait-il vraiment à en avoir marre ou joue-t-il encore à sa partie de poker mentale ? Vendredi, c’est sur Truth Social, son propre réseau, que Trump a sorti les griffes. Il a clairement enjoint la Russie de « se bouger » pour mettre fin à cette foutue guerre ukrainienne. Ras-le-bol de voir « trop de gens crever, des milliers chaque semaine », dans ce conflit qu’il qualifie sans détour de « terrible et insensé » – et qui s’éternise depuis plus de trois ans maintenant.

La sortie du milliardaire américain tombe pile au moment où l’Occident continue de déverser des milliards dans ce gouffre sans fond, pendant que nos factures d’énergie explosent. Difficile de ne pas y voir un message adressé aussi à l’establishment militaro-industriel qui se frotte les mains devant la prolongation des hostilités.

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Étonnant de la part d’un homme souvent accusé d’être « pro-Poutine ». Trump montre ici qu’il n’est pas le pantin que certains médias décrivent, mais bien un négociateur qui veut des résultats concrets plutôt que des postures. Cette guerre commence trop à peser sur l’économie mondiale, et contrairement à nos dirigeants européens, lui semble l’avoir compris.

Trump appelle Moscou à la paix : vers la fin de la guerre en Ukraine ?

De retour aux affaires, Trump n’a pas perdu de temps pour briser l’isolement diplomatique que l’establishment occidental imposait au président russe. Contrairement à ses prédécesseurs, le milliardaire républicain s’est fixé pour objectif concret d’éteindre ce conflit que nos élites entretiennent depuis des années.

Fini le temps où Washington et ses vassaux européens jouaient la carte de l’hostilité permanente avec Moscou. Dès février, le président américain a renoué le contact avec le Kremlin, ignorant les cris d’orfraie des bien-pensants habituels.

Cette approche pragmatique tranche avec la politique d’escalade et de confrontation qui nous a coûté si cher. Alors que nos factures explosent et que nos libertés se réduisent comme peau de chagrin, Trump ose enfin la voie du dialogue – ce que nos dirigeants fantoches n’ont jamais eu le courage de faire.

Les coulisses de la diplomatie parallèle

Steve Witkoff s’est entretenu avec Poutine vendredi à Saint-Pétersbourg. C’est la troisième fois depuis février que cet « émissaire » de Trump pour le Moyen-Orient, qui joue désormais un rôle majeur dans le dossier ukrainien, rencontre le président russe.

Steve Witkoff, source

Quelques heures avant ce tête-à-tête, Witkoff avait aussi discuté avec Kirill Dmitriev, le négociateur économique du Kremlin. Un détail qui compte : Dmitriev s’était rendu à Washington début avril, première visite d’un haut responsable russe aux USA depuis le début de l’offensive en Ukraine en février 2022.

Ces discussions en coulisse montrent bien que l’administration Trump veut reprendre la main sur ce conflit, loin des projecteurs et des discours creux. Une diplomatie parallèle qui contraste avec l’approche précédente.

Les perspectives pour l’Ukraine

Samedi, le général Kellogg s’est exprimé dans les colonnes du quotidien britannique Times, et ses propos ont de quoi faire frémir. Pour lui, l’Ukraine pourrait bientôt ressembler à « une sorte de Berlin d’après la Seconde Guerre mondiale, avec sa zone russe, française, britannique et américaine ».

On n’avait pas assez des leçons de l’Histoire, apparemment. 

L’émissaire américain va même plus loin dans son plan de partition. Exit le mur de Berlin construit en 1961 puis détruit en 1989 quand l’URSS s’effondrait. Le nouveau rideau de fer serait cette fois naturel : le fleuve Dniepr. Selon Kellogg, cet « obstacle majeur » qui traverse l’Ukraine et la capitale Kiev du Nord au Sud ferait parfaitement l’affaire.

Les grandes puissances et leurs plans de partition

Pendant que Paris et Londres s’enthousiasment pour l’envoi de troupes « de paix » en Ukraine, l’émissaire américain dévoile un plan surprenant. La France et le Royaume-Uni ont réaffirmé leur souhait de déployer des militaires sur le terrain, une fois les combats terminés. Comme par hasard.

À en croire le représentant de Washington, une « force de garantie » franco-britannique stationnée à l’ouest du Dniepr ne provoquerait « pas du tout » la Russie. On nous prend vraiment pour des imbéciles. Dans ce scénario, les Russes occuperaient l’est, les Ukrainiens se retrouveraient coincés au milieu, et nos soldats seraient envoyés en première ligne.

Cerise sur le gâteau : les Américains, eux, ne mettraient pas un seul de leurs hommes en danger, comme l’a confirmé leur porte-parole. Une fois de plus, l’Europe servirait de chair à canon pendant que l’Oncle Sam observe confortablement depuis l’autre côté de l’Atlantique.

Les propositions controversées de Kellogg

Kellogg est pas dupe. Poutine risque bien d’envoyer balader sa proposition. C’est pourquoi l’ex-général américain propose aussi de créer un « no man’s land » entre les positions ukrainiennes et russes. Ça éviterait les tirs à tout va. « Prenez une carte et tracez, j’trouve pas mieux comme terme, une zone démilitarisée. Les deux camps reculent chacun de 15 km », a-t-il déclaré.

Curieux qu’on nous bassine depuis des mois qu’il faut soi-disant gagner la guerre à tout prix, et maintenant on commencerait à parler de trêve ? Ils changent d’avis comme de chemise, ces stratèges de salon. Et pendant ce temps, nos usines ferment, nos jeunes galèrent, et on continue d’envoyer des milliards là-bas.

Une zone tampon, voilà leur grande idée. Comme si c’était aussi simple sur le terrain ! Poutine a toujours dit qu’il récupérerait ces territoires, avec ou sans notre consentement. Et les Américains qui décident encore de tout… Quand est-ce qu’on arrêtera de se plier à leurs quatre volontés ?

Les réactions et les contradictions

Le pire c’est qu’ils présentent ça comme une solution miracle. Une « DMZ » de 30 km de large, et hop, problème réglé ? Faudrait peut-être rappeler que la Russie n’a jamais cédé quand on lui impose des solutions venues de l’Ouest. C’est le genre de naïveté qui nous coûte des fortunes sans résoudre quoi que ce soit.

Sur son compte X, Keith Kellogg a jugé nécessaire de mettre les choses au clair : la division qu’il imagine n’a rien à voir avec un éventuel accord avec Kiev. Remettons les pendules à l’heure.

« Je parlais d’une force de résilience post-cessez-le-feu, en soutien de la souveraineté de l’Ukraine. Je faisais référence à des zones de responsabilité pour une force alliée (sans troupes américaines). Je ne faisais PAS référence à une séparation de l’Ukraine », a-t-il écrit noir sur blanc.

Voilà qui balaie d’un revers de main toute idée de redécoupage territorial.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que les discours creux de nos dirigeants sur la guerre en Ukraine ? Plongez dans les coulisses de la diplomatie parallèle de Trump et découvrez les véritables enjeux géopolitiques qui se jouent, loin des caméras et des postures politiciennes.

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