Le 24 décembre à 12h30, Nicolas Stoquer vous attend pour un direct sur l’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.
Le gouvernement Bayrou : la dernière danse de la Cinquième République
François Bayrou, homme politique d’expérience et habile manipulateur, semble jouer sa dernière carte à la tête d’un gouvernement qui ressemble davantage à un assemblage de compromis qu’à une véritable équipe au service de la nation. Entre les alliances toxiques, les ambitions personnelles et les compromissions flagrantes, ce gouvernement incarne un régime à bout de souffle. La Cinquième République vacille, et chaque acteur de ce nouveau remaniement semble prêt à tout pour tirer son épingle du jeu.
Le Rassemblement National (RN) profite du chaos institutionnel pour s’imposer en coulisses. Marine Le Pen, bien qu’absente des projecteurs, tient les ficelles d’un jeu pervers où Bayrou et Macron sont forcés de danser sur sa musique. Macron, autrefois maître de l’arène politique, n’est plus qu’une marionnette entre les mains de Bayrou et des exigences populistes du RN. Le résultat ? Un gouvernement qui pourrait bien marquer la fin d’un régime incapable de répondre aux défis contemporains.
Valls, le retour du mal-aimé
Manuel Valls refait son apparition sur la scène française, un come-back qui ne manque pas de susciter des ricanements. Après une tentative avortée en Catalogne et une série d’échecs personnels, Valls revient en brandissant son passeport français comme un trophée retrouvé. Mais ce retour ne fait qu’exhumer les souvenirs d’un passé controversé.
De la répression brutale contre la Manif pour Tous à la gestion chaotique des attaques terroristes, notamment le Bataclan, Valls incarne les erreurs d’un pouvoir autoritaire déconnecté de la société. Ses postures politiques, souvent guidées par ses propres intérêts, l’ont mené à des revirements qui sapent sa crédibilité. Son attachement proclamé à Israël renforce l’image d’un homme politique plus préoccupé par ses alliances que par l’intérêt national.
Un remaniement pour la survie politique
Le remaniement orchestré par François Bayrou relève d’un plan de survie. À l’Éducation nationale, Élisabeth Borne est parachutée pour apaiser les syndicats tout en maintenant le statu quo. Le fameux « mammouth » du système éducatif, symbole d’une bureaucratie obèse et inefficace, continue de s’engraisser sous ses auspices. Aucune réforme structurelle n’est en vue, mais beaucoup de discours creux pour donner l’impression d’agir.
Dans un rôle toujours plus central, Gérald Darmanin étend son contrôle. Après avoir maîtrisé les rouages de la police et du fisc, il vise désormais la justice. Son omniprésence illustre une inquiétante dérive autoritaire, où la concentration des pouvoirs menace les libertés fondamentales. À ses côtés, Éric Lombard, promu à Bercy, représente tout ce que l’économie française redoute : l’inaction face à la dette et au déficit. Cet homme, qui aurait pu être un réformateur, reste un gestionnaire discret et inefficace.
Les postes secondaires ne manquent pas d’ironie. Rachida Dati, toujours prête à s’adapter à l’air du temps, continue de naviguer entre les lignes, tout comme Aurore Bergé, parachutée sur le front de l’égalité hommes-femmes. Leur souplesse idéologique, bien connue, confine parfois à l’absurde. Dans le même esprit, Sophie Primas fait son entrée comme porte-parole, ajoutant un visage nouveau mais sans substance particulière à ce gouvernement de façade.
Enfin, le duo Lecornu-Barrot, fidèle à Macron, reste en place à la défense et aux affaires étrangères. Leur ligne belliciste, alignée sur les intérêts atlantistes, éloigne la France de son rôle traditionnel de médiateur sur la scène internationale. Ces deux protégés de l’Élysée incarnent une diplomatie de confrontation, en rupture totale avec les besoins d’apaisement dans un monde en pleine tension.
Une République en fin de vie
Ce gouvernement est le symptôme d’un système politique à l’agonie. La Cinquième République, fondée pour répondre aux crises de son époque, s’avère aujourd’hui incapable de s’adapter. Le règne de Bayrou pourrait bien être le dernier souffle d’un régime miné par l’opportunisme, les luttes intestines et l’incapacité chronique à réformer.
Le RN, en embuscade, attend son heure, prêt à tirer profit de l’épuisement des institutions. Pendant ce temps, Macron, prisonnier de ses propres choix, s’accroche désespérément à un pouvoir qui lui échappe chaque jour un peu plus. La France, elle, reste en suspens, coincée entre un passé qui refuse de mourir et un avenir incertain.
Conclusion : vers une nouvelle ère politique ?
Le gouvernement Bayrou annonce la fin d’une époque. Les tensions accumulées, l’inaction face aux véritables défis et les manœuvres désespérées des élites accélèrent le basculement de la France vers une nouvelle ère.
La question n’est plus de savoir si le changement aura lieu, mais quand et sous quelle forme.
Une réponse
arrête Nicolas de taper sur la gauche soi-disant malfaisante, pourtant je suis de gauche mais pas celle ci, qui est de la merde (wokisme, LGBT+ZDFGR etc….) mais la droite n’est pas mieux, escroquerie, malhonnêteté, mensonges, assassinats comme la gauche, donc STP Nicolas sois juste et partial