EXPLOSION TOTALE DES CRISES DANS LE MONDE : QUE SE PASSE-T-IL VRAIMENT ? | GPTV LA MATINALE

Le 4 décembre à 7h, Finn Andreen, le Colonel Jacques Hogard et Laurent Michelon sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Retrouvez Finn Andreen à 7h20, suivi du Colonel Jacques Hogard à 8h et finalement de Laurent Michelon à 8h45 !

Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.

Le Colonel Jacques Hogard est un ancien officier supérieur de l’armée française, spécialisé dans les opérations extérieures. Depuis sa retraite, Jacques Hogard s’est exprimé de manière critique sur certaines interventions militaires occidentales et sur la politique étrangère française, notamment vis-à-vis de l’OTAN. Il est également conférencier et auteur des livres « La guerre en Ukraine : Regard critique sur les causes d’une tragédie » , « L’Europe est morte à Pristina » , ou encore « Les larmes de l’honneur : 60 jours dans la tourmente du Rwanda » .

Laurent Michelon est un entrepreneur français en Chine qui partage son temps entre Hong Kong et Pékin. Il est établi dans la région depuis plus de 20 ans, où il a travaillé dans la diplomatie culturelle française et pour plusieurs groupes de communication internationaux. Il est l’auteur du livre « Comprendre la relation Chine-Occident ».

Une stratégie pour maintenir l’ordre unipolaire

Vladimir Poutine
Vladimir Poutine
Source

Les crises actuelles, qu’elles soient en Ukraine, en Syrie, ou dans les Balkans, ne relèvent pas du hasard. Elles s’inscrivent dans une stratégie globale visant à préserver un ordre unipolaire fragilisé. Depuis la chute du bloc soviétique, les Néoconservateurs américains, appuyés par leurs alliés de l’OTAN, ont délibérément déclenché des guerres et des révolutions colorées pour écraser les puissances émergentes et maintenir l’hégémonie occidentale. La guerre en Ukraine, par exemple, n’est pas une simple confrontation entre Kiev et Moscou. C’est une volonté occidentale de contenir la Russie et d’affaiblir son rôle dans l’arène internationale.

Cette dynamique dépasse les conflits traditionnels. Elle repose sur des guerres hybrides, combinant sanctions économiques, propagande médiatique et subversion politique. En Syrie, l’objectif initial de renverser le régime de Bachar el-Assad, allié clé de l’Iran et de la Russie, s’est mué en une guerre d’usure destinée à maintenir un foyer de chaos permanent au Moyen-Orient. Ces manœuvres ne sont pas des réponses à des menaces immédiates mais bien des outils de contrôle géopolitique. La multiplication des crises permet aux élites d’asseoir leur pouvoir en créant un climat de peur et de dépendance.

Les Balkans sous tension pour fragiliser la Serbie et la Russie

Yoon Suk-yeol - Président Sud-Coréen
Yoon Suk-yeol – Président Sud-Coréen
Source

Dans les Balkans, la situation au Kosovo démontre que cette région reste une poudrière stratégique pour les grandes puissances. L’indépendance du Kosovo, imposée par l’OTAN en 2008, a laissé des cicatrices profondes dans les relations serbo-albanaises. Aujourd’hui, le réveil des tensions dans cette zone hautement symbolique vise à déstabiliser la Serbie, un allié historique de la Russie. Les provocations récentes des autorités kosovares, soutenues tacitement par l’Occident, ont pour but de piéger Belgrade dans une nouvelle spirale de conflit, éloignant ainsi la Serbie de tout rapprochement avec Moscou.

En Asie, le jeu est encore plus complexe. La Corée du Sud et les menaces nucléaires de Pyongyang servent de prétexte aux États-Unis pour renforcer leur présence militaire dans la région, une manœuvre qui cible indirectement la Chine. En agitant la menace nord-coréenne, Washington légitime sa stratégie d’encerclement de Pékin et l’implantation de bases militaires stratégiques dans le Pacifique. Ces tensions créées artificiellement permettent aux États-Unis de rester un acteur dominant dans une région où leur influence économique décline face à l’ascension de la Chine. Ainsi, ces deux théâtres de crise, Balkans et Asie, participent au même objectif global : diviser, affaiblir et contenir toute alternative à l’ordre mondial occidental.

Vers un nouvel ordre mondial

Le chaos politique s’accompagne d’un chaos économique soigneusement orchestré. Depuis des années, les systèmes financiers globaux sont maintenus artificiellement à flot par une dette insoutenable et une création monétaire débridée. Ce système est au bord de l’explosion, et les élites mondialistes utilisent les crises géopolitiques comme des distractions pour préparer une réinitialisation globale. En entretenant les tensions internationales, elles peuvent détourner l’attention des populations des véritables causes de l’effondrement économique imminent. Cette stratégie leur permet également de justifier des mesures autoritaires, comme la surveillance accrue ou l’imposition de monnaies numériques centralisées (CBDC), sous prétexte de rétablir l’ordre.

Le chaos social qui découle de cet effondrement n’est pas un effet collatéral, mais une arme délibérée pour remodeler les sociétés. Les crises géopolitiques favorisent une insécurité généralisée, poussant les citoyens à accepter des restrictions de liberté en échange d’une prétendue protection. Cette méthode, déjà utilisée lors de la crise sanitaire mondiale, se reproduit aujourd’hui à travers des conflits militaires et des pénuries économiques. Derrière ces crises, l’objectif des élites est clair : imposer un nouvel ordre mondial basé sur un contrôle centralisé et la suppression des souverainetés nationales.

Pour approfondir votre compréhension vous armer face aux crises à venir, accédez dès maintenant à votre revue mensuelle Géopolitique Profonde !

sommaire-revue-gptv-novembre-2024
Cliquez sur l’image !
Facebook
Twitter
Telegram

2 Responses

  1. Je te salue

    Nicolas ❤❤❤🕊

    Je te salue

    Raphaël ❤❤❤🕊

    4 décembre 2024 J.M.S. H…..
    🌞 💧🌛 🕊

  2. Bonjour, en matière de réformes : arrêtons de taper sur le peuple mais on peut commencer autrement :
    – coupes budgétaires drastiques dans le fonctionnement de l’Etat : hauts fonctionnaires, cabinets de conseils, Matignon, Élysée ( ne pas financer les entretiens cosmétiques de la « femme » du président par exemple), Sénat, assemblée nationale, tous leurs avantages ( repas, voiture, avion, coiffeur, loisirs, réceptions…) ……………..ramener la décence dans leurs salaires et indemnités.
    – Contrôle sérieux des comptes avec justice pénale si comptabilité véreuse.
    – Sécurité sociale : stop aux remboursements du transgenrisme et chirurgie esthétique
    – PAC : la transmettre aux agriculteurs en difficulté mais pas aux agriculteurs millionnaires ni autres instituts non agricoles comme musées, associations culturelles
    – Ne pas financer le CNC
    – Réduire les ministères, virer des commissions techniques en doublon ( Orsay)
    – arrêter l’ARENH, retrouver le prix de l’électricité réel.
    – stopper les sanctions avec la Russie, négocier les prix du gaz, reprendre nos échanges commerciaux
    – arrêter les guerres et leurs financements
    – contrôle des migrants illégaux et les ramener chez eux
    – contrôle des paradis fiscaux
    – contrôle des importations et taxes douanières à mettre en place (NZ, Ukraine, stopper le Mercosur et autres traités internationaux)
    – arrêter le délire des pseudo-énergies renouvelables
    – stopper le délire OMS et les coûts que cela implique pour le pays
    La liste n’est pas exhaustive mais avec rien que ça, on trouve des milliards

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *