Le 26 octobre à 19h, David Lehn et Oskar Freysinger sont les invités de La Grande Émission, animée par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.
David Lehn est un chef d’entreprise à la tête d’une PME, écrivain, journaliste et enquêteur pour plusieurs think tanks américains. Spécialiste des questions électorales, il écrit actuellement un livre sur l’histoire des fraudes électorales aux États-Unis depuis le XIXe siècle, apportant un éclairage inédit sur les manipulations électorales dans l’histoire américaine.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.
Élection présidentielle américaine 2024 : Un scrutin sous tension
Le 5 novembre 2024, les Américains se rendront aux urnes pour élire leur futur président. Avec un pays toujours plus divisé et polarisé entre les deux principaux partis – le Parti Républicain et le Parti Démocrate – l’élection se déroule sous haute tension. Cette année encore, les modalités de vote variées, incluant le vote en personne, le vote par correspondance et les bureaux de vote anticipé, sont au cœur des débats.
Selon un récent sondage de Pew Research, plus de 60 % des Américains affirment avoir peu ou pas confiance dans le système électoral, une proportion en hausse par rapport à 2020. En réponse à ces inquiétudes, de nouvelles mesures de surveillance ont été introduites pour garantir l’intégrité des scrutins, sous l’égide d’organismes indépendants.
2020 : le choc des accusations de fraude électorale
L’élection présidentielle de 2020 avait déjà laissé le pays profondément marqué. Le président sortant, Donald Trump, avait vivement contesté les résultats, accusant le système de « fraudes massives ». Cette élection, marquée par la pandémie de COVID-19 et une hausse sans précédent des votes par correspondance – atteignant 43 % du total – a alimenté un climat de suspicion.
Les enquêtes menées par divers organismes de contrôle, dont le FBI et la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, n’ont pas permis de prouver de fraude généralisée, mais la méfiance persistante a contribué à polariser davantage l’opinion publique.
« Je suis bien placé pour savoir que la présidentielle 2020 a été marquée par la tricherie et les magouilles des démocrates. » Dès lors, a-t-il assuré, l’élection 2024 sera placée « sous la plus étroite surveillance professionnelle ». « Et QUAND J’AURAI GAGNÉ, les gens qui ont TRICHÉ seront poursuivis sans relâche par la justice. »
1976 : le précédent de Jimmy Carter et la victoire controversée
Bien avant 2020, l’élection de 1976 a marqué un tournant dans l’histoire électorale américaine. Jimmy Carter, alors élu président, a fait face à des accusations de fraude concernant des irrégularités dans plusieurs États clés, dont la Géorgie et la Pennsylvanie. Malgré des recours juridiques qui ont failli compromettre son mandat, Carter a finalement été confirmé comme vainqueur.
Cet épisode est souvent cité comme une référence par ceux qui remettent en question la transparence du système électoral actuel, rappelant que la contestation des résultats électoraux n’est pas un phénomène nouveau.
Un système en crise depuis près d’un siècle : le rapport Joseph P. Harris
Les préoccupations sur l’intégrité du système électoral ne datent pas d’hier. En 1934, le politologue Joseph P. Harris, qui avait lui-même travaillé dans l’administration des bureaux de vote à Chicago, publiait un rapport retentissant. Il y décrivait les élections américaines comme l’un des secteurs « les plus mal gérés » de l’administration publique.
Son étude pointait des fraudes électorales, des erreurs de décompte, et des manipulations fréquentes qui nuisaient à la confiance des citoyens. Près d’un siècle plus tard, le rapport Harris reste une référence pour comprendre les faiblesses structurelles du système électoral américain.
Vers l’élection de 2024 : la défiance des Américains au sommet
À l’approche du scrutin de 2024, la confiance des Américains envers leur processus électoral semble au plus bas. Le climat de suspicion généralisée et la remise en question de l’intégrité des scrutins poussent aujourd’hui certains citoyens à interroger la démocratie américaine elle-même. Face à ces critiques, le pays se trouve confronté à un défi majeur : restaurer la confiance dans ses institutions électorales, sans quoi l’avenir même de la démocratie américaine pourrait être mis en péril.
3 Responses
Je souhaiterais prendre un RDV par téléphone pour internationaliser mon patrimoine
Kamala Harris une femme ? Comme Brigitte, iel dit femme à sion.
Mes couilles!