GUERRE TOTALE ET ILLÉGALE : ISRAËL RAVAGE LE PROCHE-ORIENT | ARAM MARDIROSSIAN | LA MATINALE GPTV

Le 25 septembre à 7h, Aram Mardirossian et Laurent Martin Saint Léon sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur GPTV !

Aram Mardirossian, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est un historien et juriste franco-arménien. Il est reconnu pour ses travaux sur le génocide arménien et la protection des chrétiens d’Orient. En tant que défenseur des droits de l’homme, il critique la négligence de l’État laïque français envers la christianophobie croissante. Son engagement s’étend à la défense du patrimoine religieux et des croyances chrétiennes, notamment face aux crimes haineux et aux profanations.

Laurent Martin Saint Léon est un analyste politique reconnu, ancien conseiller de Charles Pasqua. Spécialiste des stratégies géopolitiques et des enjeux de pouvoir, il apporte un éclairage précis sur les dynamiques politiques contemporaines, tant en France qu’à l’international. Son expertise se concentre notamment sur les questions de souveraineté, de gouvernance, et d’équilibre des forces dans un monde en constante évolution.

Quand la force dicte les règles

Dans un monde où les conflits se multiplient et ne cessent de redéfinir les rapports de force, il devient évident que c’est toujours la loi du plus fort qui finit par s’imposer. Le Proche-Orient, aujourd’hui, en est l’un des exemples les plus marquants. Israël, soutenu par un ordre international qui préfère ignorer certaines réalités, impose sa domination sans rencontrer de réelle opposition. Bien que les discours officiels évoquent sans cesse les droits de l’Homme et la démocratie, ce sont finalement les rapports de force qui dictent les événements sur le terrain. Le droit à se défendre, fréquemment invoqué par Israël, devient en réalité le droit d’écraser toute opposition à sa politique expansionniste, créant une asymétrie évidente.

Cela illustre comment le droit international est fréquemment utilisé par les puissants pour légitimer leurs actions. Loin d’être un outil impartial servant à garantir justice et égalité entre les nations, il se transforme en une arme politique entre les mains de ceux qui détiennent les ressources et l’autorité nécessaires pour imposer leur volonté. Au lieu de protéger les plus faibles, ce cadre juridique sert surtout à conforter les décisions des puissants, légitimant ainsi des rapports de force profondément inégaux sur la scène internationale.

Derrière l’humanitarisme, le jeu des puissants

Le concept d’ingérence humanitaire illustre parfaitement cette dynamique. Souvent présenté comme une justification noble pour intervenir dans les affaires internes d’un pays en crise, il repose sur l’argument de la protection des populations civiles en danger. Pourtant, derrière cette apparence de générosité, cette notion est fréquemment détournée pour légitimer des actions militaires qui, en réalité, servent des intérêts géopolitiques et stratégiques bien définis. Sous le couvert de l’humanitarisme, les grandes puissances exploitent ce prétexte pour renforcer leur influence dans des régions stratégiques, tout en bénéficiant du soutien moral qu’implique une telle intervention.

Au Proche-Orient, ce prétexte de défense des populations vulnérables est utilisé à maintes reprises pour justifier des interventions, permettant aux puissances internationales de consolider leur contrôle sur cette région stratégique. Cette dynamique ne s’arrête pas là. En Ukraine, on observe un schéma similaire, avec la Russie jouant le rôle de puissance dominante, sous couvert de défendre des intérêts nationaux. Plus à l’est, dans le Caucase, l’Arménie se retrouve isolée, victime des ambitions de la Turquie et de l’Azerbaïdjan, tandis que les discours sur la justice internationale et la paix ne sont que des façades qui cachent une réalité dominée par la loi du plus fort.

L’avenir politique de la France en jeu

Laurent Martin Saint Léon sera également présent lors de la seconde partie de La Matinale, pour analyser les récents changements politiques en France. Avec la formation du nouveau gouvernement, de nombreux défis se profilent, notamment en ce qui concerne la gestion des crises économiques qui frappent le pays. Qu’il s’agisse de problèmes sociaux, financiers ou industriels, ces crises imposent aux dirigeants de prendre des décisions stratégiques cruciales. La position de la France sur la scène internationale devient un enjeu majeur, surtout à un moment où les relations avec d’autres nations se tendent de plus en plus. La souveraineté nationale prend une place centrale, tandis que la politique économique et la sécurité intérieure restent des priorités incontournables pour le gouvernement nouvellement formé.

Ces nouvelles orientations politiques incitent la France à réévaluer ses relations avec les grandes puissances et à repenser son rôle au sein de l’Union Européenne. Face à l’évolution rapide des alliances internationales, la France doit ajuster sa position dans ce nouvel ordre géopolitique en mutation. Les réformes économiques à venir seront déterminantes, tout comme les décisions en matière de politique étrangère. Les dirigeants devront trouver un équilibre entre des intérêts nationaux toujours plus pressants et une instabilité mondiale croissante. Ces choix stratégiques auront un impact majeur, non seulement sur la stabilité intérieure de la France, mais aussi sur sa position future sur la scène internationale.

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