Le 15 octobre 19h, Laurent De Wangen, Mathias Lebœuf, Sylvain Baron et Patrick Pasin sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Laurent De Wangen est un auteur et analyste géopolitique reconnu pour ses travaux approfondis sur le Proche-Orient et la question palestinienne. Il s’est spécialisé dans l’histoire des conflits au Moyen-Orient, avec un regard critique sur les enjeux géopolitiques contemporains. Son dernier ouvrage, « La question palestinienne en 100 dates 1917-2024 », publié aux éditions KA, retrace les événements clés qui ont façonné le conflit israélo-palestinien.
Mathias Lebœuf est un chroniqueur régulier sur CNEWS, où il apporte son expertise sur des sujets politiques et sociétaux. Philosophe de formation, il est également connu pour ses analyses percutantes et son regard critique sur l’actualité. Avec une approche souvent décalée et une grande capacité de vulgarisation, Mathias Lebœuf propose des réflexions qui interpellent un public varié, tout en stimulant le débat sur les grands enjeux contemporains.
Sylvain Baron est un militant politique français connu pour ses actions engagées et souvent audacieuses. Son parcours est marqué par une volonté farouche de dénoncer les dérives du pouvoir en place et de réveiller la conscience citoyenne. Il se distingue par ses interventions publiques et ses initiatives militantes qui visent à rendre la parole aux citoyens face à un système qu’il juge verrouillé par les élites.
Patrick Pasin, éditeur, auteur et réalisateur, s’est distingué par son engagement dans la production de documentaires et de livres traitant de sujets sensibles tels que la guerre et la spiritualité.

Les véritables origines de la guerre d’Israël en Palestine
Le conflit israélo-palestinien, profondément enraciné dans plus d’un siècle d’histoire tumultueuse, demeure l’une des crises les plus complexes du Proche-Orient. Il continue de façonner les équilibres géopolitiques de la région, engendrant des tensions qui ne cessent de croître. Pour comprendre les causes profondes de cette guerre, il est crucial de revenir aux grandes dates marquantes de la Palestine. Dès la fin du XIXe siècle, le sionisme s’est imposé comme un mouvement politique porteur d’une vision claire : la création d’un État juif en Palestine. Ce projet, fondé sur une quête d’identité et de sécurité pour les Juifs persécutés, a pris de l’ampleur avec des événements tels que la déclaration Balfour de 1917, où le Royaume-Uni a exprimé son soutien à un foyer national juif, et la création de l’État d’Israël en 1948, qui a marqué un tournant décisif.
Ces événements ont non seulement façonné le territoire israélo-palestinien, mais ont également fracturé durablement les relations avec les populations arabes locales, donnant naissance à des décennies de conflits, de déplacements forcés, et de revendications territoriales. Aujourd’hui encore, les ramifications de ces moments historiques continuent d’alimenter la discorde, exacerbant un conflit dont les racines se plongent bien au-delà des affrontements récents. Ces tensions dépassent largement les frontières géographiques du Proche-Orient, impactant les relations internationales et l’ordre global.
Le sionisme et ses répercussions sur toute la région
Le sionisme, qui était au départ une réponse à la persécution des Juifs en Europe, est devenu un projet territorial majeur qui a redessiné les cartes du Proche-Orient. L’installation d’une population juive en Palestine, soutenue par les puissances occidentales, a provoqué des bouleversements majeurs, non seulement sur le plan politique, mais aussi sur les plans social et économique. Le partage de la Palestine en 1948, avec la création de l’État d’Israël, a marqué un tournant historique qui a aggravé les tensions internes et perturbé de manière durable les relations entre Israël et ses voisins arabes, entraînant des décennies de conflits.
Cette instabilité persistante est exacerbée par les ambitions expansionnistes d’Israël, qui visent à s’étendre au-delà des frontières internationalement reconnues. Le concept du « Grand Israël », englobant un territoire allant du Nil à l’Euphrate, continue d’alimenter les craintes d’une escalade des tensions dans la région. Les actions expansionnistes d’Israël ne se limitent pas à intensifier les conflits locaux, elles aggravent également le génocide en cours contre les Palestiniens, menaçant non seulement la stabilité du Proche-Orient, mais aussi celle de l’équilibre mondial.
Le rôle de la France dans le conflit israélo-palestinien
La position de la France dans le conflit israélo-palestinien reste un sujet de débat constant. Forte de son passé diplomatique et historique au Proche-Orient, la France a longtemps cherché à jouer un rôle de médiateur, s’efforçant de maintenir un équilibre délicat entre son soutien traditionnel à Israël et la défense des droits des Palestiniens. Ce rôle, cependant, est de plus en plus remis en cause. On reproche à la diplomatie française de fermer les yeux sur les actions d’Israël, en particulier dans les territoires occupés.
Pour certains, cette posture jugée trop conciliante vis-à-vis d’Israël affaiblit la crédibilité de la France sur la scène internationale, notamment lorsqu’il s’agit de défendre les principes de justice et de respect des droits humains. La France doit-elle persister dans cette voie de médiation prudente, ou au contraire adopter une position plus affirmée en faveur d’une paix juste et durable ?
Le Proche-Orient, toujours en proie à de grandes tensions stratégiques, exige aujourd’hui des choix clairs. Une redéfinition de la politique française pourrait non seulement contribuer à une résolution plus équitable du conflit israélo-palestinien, mais aussi repositionner la France en tant qu’acteur majeur dans la région, renforçant ainsi son influence internationale à un moment où celle-ci est plus que jamais nécessaire.

3 réponses
Bonjour,
Je vous suivais sur le groupe Telegram, et votre Combot m’a exclue après 3 avertissements pour » Word * » is not allowed.
2x pour mon commentaire, que je vais vous transcrire à l’identique ci-dessous, et 1x pour avoir répondu à un internaute qui cherchait à comprendre le pourquoi du comment.
Vous êtes contre la censure que cherchent à imposer les autorités, et à votre échelle, vous faites pareil. Vous avez choisi un bot au lieu d’administrateur(s). Vous marchez dans le sens des volonté du WEF.
Triste constat.
Voilà le commentaire que votre BOT ne supporte pas :
Et 750 $ pour qui a tout perdu après les ouragans Helene et Milton.
Tant qu’il y aura des intermédiaires entre le peuple et les décisions à prendre, rien n’ira dans le bon sens dans ce monde.
Pas d’intermédiaire = démocratie !
Cordialement
Nicole S
SVP. Epargnez nous Leboeuf.