Le 13 février à 19h, Jacques Lukaya-Nseka, Maître X l’avocat de la famille et Sarah Frikh sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Jacques Lukaya-Nseka est le frère de François Lukaya-Nseka 27 ans, père d’un bébé de 2 ans, assassiné le 3 février 2025 par Soufiane Ourraoui. à Livry-Gargan.
Sarah Frikh est une journaliste, consultante en harcèlement et cyberharcèlement. Elle est également présidente de l’association « Réchauffons nos SDF » qui a aidé près d’une centaine de femmes et enfants et fait plus de 200 mises à l’abri. Elle a lancé en 2017 une pétition sur change.org pour demander des centres d’hébergement pour les femmes SDF, qui a recueilli plus de 404 000 signatures. Elle alerte régulièrement sur la situation de ces personnes en difficulté sur les réseaux sociaux et organise des actions concrètes pour leur venir en aide.
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Justice complice des meurtriers : combien de victimes encore ?
L’affaire Soufiane Ourraoui est un nouveau symbole du naufrage judiciaire français. Déclaré pénalement irresponsable après un premier meurtre en 2015, il a été relâché et suivi par la psychiatrie… avant de récidiver en assassinant un jeune père de 27 ans en pleine rue, à Livry-Gargan.
Sa propre sœur avait pourtant alerté sur sa dangerosité extrême et demandé son incarcération. La justice est restée sourde. Derrière ce drame, une mécanique infernale se dévoile : irresponsabilité pénale, expertises psychiatriques douteuses et laxisme judiciaire. Combien de familles endeuillées faudra-t-il encore avant une réforme radicale du système ?
Un assassin relâché malgré son passé sanglant
Soufiane Ourraoui n’en était pas à son premier crime. En 2015, il abat froidement Johann V., un père de famille. Arrêté, il échappe pourtant au procès et à la prison : les experts psychiatres concluent à l’abolition de son discernement. Il est interné d’office, sous le régime de l’irresponsabilité pénale.
Mais en France, même les meurtriers les plus dangereux finissent par retrouver la liberté. Après quelques années en hôpital psychiatrique, un collège de médecins juge qu’il ne présente plus de danger immédiat. Il est relâché sous suivi médical. Un suivi inexistant, puisque le jour du meurtre de François, il ne s’était même pas rendu à son rendez-vous au centre médico-psychologique. Ce même jour, il poignardait un innocent en pleine rue.
L’irresponsabilité pénale, alibi des meurtriers
Derrière cette affaire se cache un mal plus profond : l’irresponsabilité pénale est devenue un passe-droit pour les criminels les plus violents. Aidés par des avocats habiles et des experts psychiatres déconnectés, ils échappent à la prison sous prétexte de troubles mentaux. La loi prévoit qu’un individu reconnu irresponsable doit être interné jusqu’à ce qu’il ne soit plus dangereux. Mais dans les faits, les places en Unité pour Malades Difficiles (UMD) sont rares, et la pression pour libérer des patients est immense.
La procédure est pourtant stricte : deux experts indépendants doivent conclure que le détenu ne représente plus de risque, et un juge doit valider leur avis. Mais ce système est faillible. Les experts se basent sur des diagnostics souvent contestables et privilégient la théorie au réel.
Karine Jean, psychiatre et experte judiciaire, affirme que « deux irresponsabilités pénales successives sont rarissimes ». Pourtant, Soufiane Ourraoui en a bénéficé. Preuve que cette mécanique n’est pas seulement une faille, mais un engrenage mortifère.
Le Syndicat de la Magistrature, coupable de laxisme ?
La justice française protège-t-elle encore les citoyens ou favorise-t-elle l’impunité des criminels ? L’idéologie laxiste qui gangrène les tribunaux est incarnée par le Syndicat de la Magistrature, dont l’influence pèse lourdement sur les décisions de justice. Depuis des décennies, ce syndicat prône une vision angélique du crime, où la prison est systématiquement évitée et où la responsabilité individuelle est constamment minimisée.
Ce n’est pas un hasard si tant de meurtriers multirécidivistes bénéficient de « circonstances atténuantes ». Le système judiciaire français s’est construit sur l’idée que la prison ne résout rien, que la réhabilitation doit primer sur la punition. Un dogme délirant qui, dans les faits, condamne des innocents à mourir sous les coups de récidivistes.
Combien de familles françaises devront encore être brisées avant que l’État prenne ses responsabilités ? L’affaire Soufiane Ourraoui n’est pas un cas isolé. Elle est le symptôme d’une justice qui refuse de voir la réalité en face et sacrifie ses citoyens sur l’autel du laxisme.
Il est temps d’exiger des réformes immédiates. Le peuple français mérite une justice qui protège ses innocents, pas une machine bureaucratique qui relâche les tueurs dans la nature.
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Une réponse
Cet homme est totalement brisé, le meurtrier ne devrait pas pouvoir vivre dans la société, c’est intolérable et inadmissible.
Vous avez toute ma compassion.