L’Iran avertit Israël
Vendredi 13 octobre, le Hezbollah libanais a publié une rare photo mettant en scène la rencontre entre le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
Les deux hommes ont discuté de la crise de Gaza et des hostilités en cours avec Israël, après plusieurs jours de bombardements et d’échanges de tirs le long de la frontière israélo-libanaise.
Le bureau des relations avec les médias du Hezbollah a souligné que les deux alliés ont discuté de la manière de continuer à soutenir le peuple palestinien dans le cadre de ce que le Hamas a appelé son « opération Al-Aqsa », qui a entraîné la mort de quelque 1 300 Israéliens, dont des Américains et autres ressortissants étrangers.
Israël a entre-temps largué plus de 6 000 bombes sur la bande de Gaza en l’espace de cinq jours.
M. Amir-Abdollahian a déclaré :
« Depuis Beyrouth, nous déclarons fermement que la communauté internationale et les nations islamiques ne peuvent pas rester les bras croisés face aux crimes de guerre persistants perpétrés par l’entité israélienne contre la population palestinienne. »
Selon une source d’information basée à Beyrouth :
« Il a également souligné qu’un nouveau front contre Israël pourrait être ouvert si la brutalité exercée contre la population de Gaza et de la Cisjordanie occupée se poursuit. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré :
« Dans le cas de la poursuite des crimes de guerre et du blocus humanitaire de Gaza et de la Palestine, toutes les possibilités et décisions des autres courants de la résistance sont possibles. »
« Le déplacement forcé de Palestiniens en l’espace de trois jours seulement, associé au refus de fournir des produits de première nécessité tels que l’eau, l’électricité et les médicaments à la population de Gaza, constitue sans équivoque un grave crime de guerre de la part de l’entité sioniste. »
Le plus haut diplomate iranien a également rencontré le Premier ministre intérimaire libanais Najib Mikati. Les deux hommes ont discuté de la possibilité d’une extension de la guerre.
Dans les conflits passés opposant Israël au Hezbollah, l’armée israélienne avait pour habitude d’imposer des sanctions sur l’ensemble du territoire libanais, notamment en ciblant l’aéroport international de Beyrouth, comme ce fut le cas en 2006.
Entre-temps, de nouvelles informations font état d’un nouveau bombardement du Sud-Liban par les forces israéliennes vendredi :
UN BOMBARDEMENT ISRAÉLIEN A TOUCHÉ UN OBSERVATOIRE DE L’ARMÉE LIBANAISE À DHAYRA, AU SUD DU LIBAN – TROIS SOURCES.
Un correspondant du Times of Israel écrit :
« Tsahal annonce qu’une explosion a légèrement endommagé une section du mur de sécurité à la frontière libanaise près de Hanita. Les troupes ont répondu par des tirs d’artillerie et ont scanné la zone à la recherche d’éventuels suspects s’étant infiltrés en Israël. »
Jeudi, des frappes aériennes israéliennes ont mis hors service les deux aéroports internationaux de Damas et d’Alep, dans ce qui a été largement perçu comme un message à Assad et à l’Iran.
Des hélicoptères israéliens ont été aperçus au-dessus ou à proximité du Sud-Liban.
Alors que les responsables iraniens sont à Beyrouth et à Damas, les responsables américains continuent de se rendre à Tel-Aviv pour montrer leur soutien à Israël, le Secrétaire à la Défense Lloyd Austin étant le dernier à avoir rencontré des responsables israéliens.
Quelques images des frappes aériennes israéliennes de jeudi 12 octobre, sur l’aéroport international de Damas :
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Source : ZeroHedge