Le 21 octobre à 7h, Marc Gabriel Draghi est l’invité de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct, dans La Matinale sur Géopolitique Profonde !
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations ». Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Israël défie l’Occident
Israël, désormais émancipé de ses prétendus alliés, ébranle les relations avec les grandes puissances occidentales. L’État hébreu adopte une politique de plus en plus agressive, dirigée par une classe politique sûre de sa puissance militaire et diplomatique. Cette autonomie s’accompagne d’une remise en cause des règles géopolitiques traditionnelles. L’hystérie belliciste de Tel-Aviv, encouragée par des choix stratégiques audacieux, échappe aux tentatives de contrôle et de médiation des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, dont l’influence dans la région s’affaiblit.
Parallèlement, l’émergence de la 4ème Révolution Industrielle redéfinit les codes de la guerre. L’adoption de technologies avancées, telles que les drones autonomes, l’intelligence artificielle pour la reconnaissance faciale, et l’armement sophistiqué, a permis à Israël de se positionner à l’avant-garde d’une nouvelle génération de conflits. Cette montée en puissance s’accompagne d’une délégitimation progressive des institutions internationales, telles que l’ONU, qui se montrent incapables de faire face à ces nouveaux défis militaires.
Le dollar en chute libre
Dans le même temps, le dollar voit sa domination remise en question par une montée des tensions économiques et financières à travers le monde. Le statut de monnaie de réserve mondiale, garant de la puissance américaine, est aujourd’hui fragilisé par des politiques budgétaires et monétaires expansionnistes, creusant de façon alarmante la dette américaine. Cet endettement colossal, ajouté à des déficits persistants, prépare l’effondrement inéluctable du système financier basé sur le dollar.
Cet effondrement ne serait pas sans conséquence : il pourrait précipiter un chaos financier global, comparable à une bombe à retardement dont l’Occident serait l’architecte involontaire. Face à cet affaiblissement, les puissances occidentales pourraient chercher à s’engager dans une stratégie d’escalade militaire pour protéger leurs intérêts et maintenir une influence déclinante sur l’échiquier mondial. Le risque d’un conflit majeur devient de plus en plus palpable, alors que les tensions économiques et diplomatiques continuent de s’intensifier.
Pendant ce temps, les élections présidentielles américaines se profilent avec des enjeux colossaux. D’un côté, Donald Trump, porteur d’un discours populiste, se présente comme l’homme de la rupture, tandis que Kamala Harris, soutenue par l’establishment, mise sur une politique de continuité. Cependant, le principal enjeu reste le financement de ces campagnes : qui finance qui ? Les sponsors des deux candidats occupent une position clé dans ces jeux de pouvoir, laissant présager des répercussions sur l’ordre mondial et les relations internationales. Les perspectives post-électorales montrent un risque accru de tensions, aussi bien au sein des États-Unis qu’à l’échelle internationale, avec la menace d’une nouvelle crise économique et géopolitique pour l’Occident.
Le « Draghi français »
En France, Michel Barnier, se dévoile aujourd’hui comme le possible « Draghi Français ». En référence à l’ex-président de la Banque Centrale Européenne, cette comparaison évoque une image de rigueur budgétaire et de gestion stricte de la dette. Barnier semble prêt à incarner cette ligne directrice, s’inscrivant ainsi dans une approche technocratique de la gouvernance économique française. Son projet repose sur des politiques d’austérité et un contrôle rigide des finances publiques, rappelant les mesures adoptées par Mario Draghi en Italie.
Cependant, cette stratégie impose un risque évident pour la cohésion sociale. L’accent mis sur la réduction des déficits rappelle des périodes de rigueur impopulaires, perçues comme alignées sur les exigences de Bruxelles et des créanciers internationaux plutôt que sur les besoins des citoyens français. Si Barnier accède aux plus hautes responsabilités, le dilemme stratégique entre l’assainissement des finances publiques et la préservation du tissu social pourrait se transformer en une véritable fracture, menaçant l’équilibre économique et social de la France.
3 Responses
Ces représentants ne sont pas forcément stupides (séjourné, lemaire, harris…), ils ont le rôle de stupides car c’est le meilleur moyen de faire perdre espoir au peuple : « on a des débiles, donc pas de programme, tout appartient aux multinationales, ils sont vendus, on est foutu »
Oui leur intelligence est un handicape, car ils doivent avoir le rôle de stupides pour faire perdre le lien des citoyens avec la nation représentée.
En plus les idiots sont facilement pardonnés et largement sous-estimés.