ENFIN LA FIN DE LA GUERRE RUSSIE-UKRAINE (MERCI TRUMP !) | XAVIER MOREAU | GPTV

Le 23 février à 19h, Alexis Tarrade, Xavier Moreau, Nikola Mirkovic vous donnent rendez-vous pour un nouvel épisode de Divergence sur Géopolitique Profonde !

Alexis Tarrade est une figure active dans la communauté française en Russie, avec un parcours marquant dans le soutien aux expatriés français et les relations franco-russes. Ancien président de la section Russie et Biélorussie des Républicains, il a quitté ce poste en 2020, en désaccord avec la ligne politique du parti. Il a également dirigé l’Union des Français de l’Étranger (UFE) en Russie, une association clé pour les Français résidant dans le pays, visant à leur apporter soutien et accompagnement. En tant que secrétaire général de France Expatriation Russie, Alexis Tarrade participe régulièrement aux débats sur les relations internationales, notamment dans des émissions comme « Ici Moscou, » où il commente les relations franco-russes et la crise ukrainienne.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Nikola Mirkovic, diplômé de l’European Business School, est auteur et président de l’association Ouest-Est, qui œuvre pour le rapprochement des Européens de l’Ouest et de l’Est. Il a mené de nombreuses missions humanitaires au Donbass et au Kosovo-Métochie. Auteur de Bienvenue au Kosovo et de L’Amérique Empire, il est régulièrement invité pour ses analyses géopolitiques.

Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel

Richard Ferrand s’impose comme un pilier du macronisme. Ancien artisan de La République en Marche, il traîne pourtant des casseroles, notamment l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Malgré cela, il décroche la présidence du Conseil constitutionnel, un poste clé qui garantit à Macron un allié stratégique pour les années à venir. Cette nomination renforce l’emprise du pouvoir sur les institutions et ouvre la voie à des réformes qui pourraient remodeler les règles du jeu politique.

Ferrand n’a jamais caché son inclination pour une concentration du pouvoir, allant jusqu’à évoquer un troisième mandat présidentiel. Officiellement interdit, ce scénario pourrait néanmoins devenir envisageable avec le bon homme aux commandes. Sa nomination parachève un verrouillage institutionnel où les règles peuvent être interprétées à l’avantage du pouvoir en place, consolidant un système où l’alternance devient une illusion.

L’abstention du RN

Le Rassemblement National avait les moyens de bloquer cette nomination, mais a choisi l’abstention, permettant à Ferrand de l’emporter d’une voix. Alors que Les Républicains et le Parti socialiste ont voté contre, le choix du RN interroge : s’agit-il d’une erreur stratégique ou d’un alignement tacite avec les logiques du pouvoir ? Officiellement, le parti se défend de toute complaisance, mais cette posture sonne creux face à l’enjeu.

En réalité, cette abstention révèle une stratégie plus large du RN, qui évite les confrontations institutionnelles directes, anticipant peut-être ses propres intérêts futurs. Ce choix envoie un message ambigu à son électorat : loin d’être une opposition radicale au macronisme, le parti semble jouer un jeu d’équilibre, ménageant des forces qui façonnent les rouages du pouvoir.

Bayrou et l’affaire Bétharram

Plus de 114 plaintes pour violences et agressions sexuelles dans un lycée privé, et Bayrou ose prétendre qu’il n’était au courant de rien. Ministre de l’Éducation et président du Conseil départemental à l’époque des faits, il était pourtant aux premières loges pour être informé. Pourtant, devant l’Assemblée nationale, il s’enferme dans un déni total, répétant à trois reprises qu’il n’a jamais eu vent de l’affaire. Mais plusieurs acteurs du dossier le contredisent formellement : non seulement il savait, mais il aurait sciemment laissé faire.

Ce n’est plus une simple affaire de dysfonctionnement, c’est un scandale d’État. Bayrou symbolise une élite politique qui protège ses réseaux au mépris des victimes, couvrant les pires crimes pour éviter tout remous. Si la justice établit qu’il a contribué à étouffer cette affaire, l’impact sera colossal : c’est toute la classe dirigeante qui se retrouvera éclaboussée. Ce silence complice est une ignominie, une preuve supplémentaire que l’État ne protège pas les citoyens, mais ses propres intérêts.

Trump lâche l’Ukraine

Le ton est donné : Trump ne cache plus son mépris pour Zelensky et annonce sans détour que l’Ukraine ne pourra plus compter sur l’aide américaine. Après des dizaines de milliards de dollars engloutis dans une guerre qui s’enlise, la rupture est brutale. Finis les chèques en blanc et l’illusion d’une victoire militaire contre la Russie. L’Amérique de Trump veut tourner la page et privilégier des relations plus pragmatiques et profitables, notamment avec Moscou.

Ce basculement rebat totalement les cartes de l’échiquier géopolitique. L’Europe, jusqu’ici adossée au parapluie américain, se retrouve seule face à la puissance russe. Macron, autoproclamé chef de guerre, tente de mobiliser les dirigeants européens, mais sans Washington, ses déclarations sonnent creux. Le rêve d’une Europe unie contre Moscou vacille, et l’Ukraine risque de devenir la grande perdante de ce réalignement stratégique. Trump vient de redessiner la carte des alliances, et Kiev pourrait en payer le prix fort.

Macron s’obstine et l’Europe s’enfonce

Alors que les États-Unis amorcent un repli stratégique, Macron joue les derniers résistants. Il dramatise le discours, agitant la menace d’une Russie qui représenterait un « danger existentiel » pour la France et l’Europe. Mais derrière cette rhétorique guerrière, la réalité est plus cruelle : sans le soutien de Washington, Paris n’a ni les capacités militaires, ni le poids diplomatique pour engager un affrontement sérieux avec Moscou. Ce volontarisme à contretemps ressemble davantage à une fuite en avant qu’à une stratégie réfléchie.

L’Europe, déjà affaiblie par l’inflation, la crise énergétique et une industrie en déclin, s’engage dans une impasse. Pousser à la confrontation avec la Russie sans l’appui américain, c’est risquer de fracturer encore plus un continent en plein doute. L’Allemagne, moteur économique de l’UE, rechigne à suivre la ligne dure de Macron, tandis que certains pays d’Europe de l’Est s’inquiètent des conséquences d’un tel aventurisme. Face à cette cacophonie, la France s’isole et s’acharne à souffler sur des braises qui s’éteignent. Trump a rebattu les cartes, mais Macron refuse de voir que la partie est déjà perdue.

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Une réponse

  1. Alexis Tarrade est à GPTV ce que Nicolas Vidal est à Tocsin: voix haut perchée, écorchée vive, excitée, précipitée, bref, assez désagréable par rapport aux voix posées et maitrisées de la plupart des invités.

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