XAVIER MOREAU : “TRUMP VA SE PLANTER AVEC LA CHINE !” | GPTV

Le 8 février à 22h, Alexis Tarrade, Xavier Moreau, Fabrice Sorlin et Thomas Thomasovitch vous donnent rendez-vous pour un nouvel épisode de Divergence sur Géopolitique Profonde !

Alexis Tarrade est une figure active dans la communauté française en Russie, avec un parcours marquant dans le soutien aux expatriés français et les relations franco-russes. Ancien président de la section Russie et Biélorussie des Républicains, il a quitté ce poste en 2020, en désaccord avec la ligne politique du parti. Il a également dirigé l’Union des Français de l’Étranger (UFE) en Russie, une association clé pour les Français résidant dans le pays, visant à leur apporter soutien et accompagnement. En tant que secrétaire général de France Expatriation Russie, Alexis Tarrade participe régulièrement aux débats sur les relations internationales, notamment dans des émissions comme « Ici Moscou, » où il commente les relations franco-russes et la crise ukrainienne.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Fabrice Sorlin est une personnalité politique française connue pour ses positions nationalistes et catholiques traditionalistes. Il a fondé et présidé l’association Dies Irae. En plus de son engagement politique en France, Fabrice Sorlin est vice-président du Mouvement international russophile et a participé à des discussions sur des sujets géopolitiques, notamment en lien avec la Russie.

Thomas Thomasovitch, créateur de la chaîne YouTube « Thomasovitch », partage son quotidien en Russie tout en dirigeant l’agence de voyage Aventurusse.

Trump relance la guerre commerciale contre la Chine

Donald Trump revient à sa stratégie économique offensive contre la Chine. Il prévoit des hausses massives de tarifs douaniers et une nouvelle vague de restrictions sur les entreprises chinoises opérant aux États-Unis. Son objectif est clair : briser l’avantage compétitif de Pékin et rapatrier la production industrielle en Amérique.

Il accuse la Chine de manipuler sa monnaie et de subventionner massivement ses industries stratégiques pour inonder le marché mondial de produits à bas coût. En réponse, il veut imposer des droits de douane punitifs dépassant les 60 % sur certaines importations chinoises. Une telle mesure déclencherait inévitablement des représailles de Pékin, entraînant un choc sur le commerce mondial et une montée des tensions géopolitiques.

Washington ne se contente pas des tarifs douaniers. L’administration Trump cible également les entreprises technologiques chinoises, avec un durcissement des restrictions sur les semi-conducteurs et l’intelligence artificielle. L’objectif est de ralentir la montée en puissance technologique de la Chine et d’empêcher Pékin de dominer les secteurs stratégiques du futur. Cette guerre économique ne connaît aucun répit et s’inscrit dans une confrontation globale entre les deux superpuissances.

L’Europe, prochaine cible de Trump

Si la Chine est le premier adversaire économique de Trump, l’Europe est loin d’être épargnée. Il considère l’Union européenne comme un concurrent déloyal, bénéficiant d’un excédent commercial massif avec les États-Unis. Les secteurs automobile, aéronautique et du luxe sont particulièrement visés. L’Allemagne et la France, principales puissances économiques du continent, sont dans la ligne de mire.

Trump menace d’instaurer une taxe de 10 % sur toutes les importations étrangères, un coup dur pour les industries européennes qui exportent massivement vers le marché américain. Il critique aussi les faibles dépenses militaires des pays européens au sein de l’OTAN, affirmant que les États-Unis ne doivent plus payer pour la défense de l’Europe sans contrepartie économique. Cette rhétorique prépare le terrain à des sanctions commerciales renforcées.

L’Europe se trouve face à un dilemme stratégique : se soumettre aux exigences de Trump pour éviter une guerre économique, ou tenter de renforcer son autonomie face aux États-Unis. Avec la montée des tensions internationales et l’incertitude sur la solidité du partenariat transatlantique, Bruxelles devra choisir entre la confrontation et l’adaptation aux nouvelles règles imposées par Washington.

Un monde en rupture économique et géopolitique

L’affrontement entre les États-Unis et la Chine redéfinit l’économie mondiale. Pékin accélère son découplage avec l’Occident en consolidant ses alliances avec la Russie, l’Iran et d’autres pays émergents. Le commerce mondial se fragmente en blocs rivaux, avec un risque croissant de tensions militaires liées aux rivalités économiques.

L’Europe, prise entre ces puissances, doit revoir sa stratégie. Elle cherche à réduire sa dépendance aux États-Unis en développant ses propres chaînes d’approvisionnement et en renforçant ses liens avec l’Asie et l’Amérique latine. Mais le poids des sanctions américaines et les tensions internes fragilisent cette ambition. L’UE peine à imposer une véritable indépendance économique et stratégique.

Le retour d’un protectionnisme agressif marque la fin de la mondialisation telle qu’elle existait. Chaque grande puissance cherche désormais à sécuriser ses ressources et à privilégier ses propres industries. Ce repli nationaliste pourrait provoquer des crises financières, des tensions diplomatiques accrues et une instabilité mondiale durable. L’économie mondiale entre dans une nouvelle ère de confrontation où l’Europe ne pourra pas rester passive.

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Une réponse

  1. C’est impossible de comprendre ce que font les américains en analysant ce qu’ils font durant un mandat, puisqu’ils agissent sur plusieurs mandats pour faire avancer leurs pions en utilisant leur démocratie de façade comme brouillard de guerre. Les investisseurs savaient déjà qu’ils pourraient s’emparer de l’Ukraine , renouveler leurs stocks et vendre des milliard de dollars d’armes et qu’elle n’avait aucune chance, ils s’en foutent d’avoir tué plus d’un millions de personnes. Ils créent le problème et leur superprésident vient résoudre les « erreurs » de ses prédécesseur. C’est tellement répétitif que cela en devient vraiment grotesque.

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