Le 8 janvier à 19h, Henry de Lesquen est l’invité de Nicolas Stoquer dans Le Monde Réel, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Henry de Lesquen est un homme politique, haut fonctionnaire et essayiste français, connu pour ses positions nationalistes et conservatrices. Ancien élève de l’ENA, il a dirigé le Club de l’Horloge, un think tank influent dans la droite identitaire française. Défenseur d’un national-libéralisme assumé, il prône la remigration, le protectionnisme et la fin du multiculturalisme.
La fin du progressisme et le retour de l’État-nation
Trump engage un démantèlement total des politiques de diversité et d’inclusion imposées par les administrations démocrates. Le wokisme, arme idéologique de la gauche progressiste, est extirpé des institutions publiques et des grandes entreprises. Les financements destinés aux programmes d’endoctrinement idéologique sont supprimés, les quotas raciaux abolis et la discrimination positive interdite. Le retour au mérite et à la compétence s’impose comme seul critère de sélection dans le monde du travail et l’éducation.
L’immigration illégale est traitée comme une invasion. Trump relance immédiatement la construction du mur avec le Mexique et accélère les expulsions massives. Les cartels sont déclarés organisations terroristes, ce qui justifie des opérations militaires contre eux. Le financement des villes sanctuaires est coupé, contraignant les gouverneurs démocrates à réviser leur politique d’accueil des clandestins. L’Amérique renoue avec une vision nationaliste et protectionniste, où chaque individu doit contribuer à la prospérité du pays sous peine d’être rejeté.
Sur le plan économique, la réduction drastique des dépenses publiques met fin à l’illusion d’un État-providence généreux. L’assistanat est éradiqué, forçant les populations dépendantes à retrouver une autonomie économique. Les subventions aux énergies vertes et aux programmes progressistes sont supprimées au profit d’investissements dans les infrastructures, l’énergie fossile et la défense. L’État se recentre sur ses fonctions régaliennes : protection du territoire, maintien de l’ordre et puissance militaire.
National-libéralisme et réindustrialisation de l’Amérique
Trump impose une rupture définitive avec la mondialisation sauvage. Le national-libéralisme devient la doctrine économique officielle des États-Unis. L’État agit comme un bouclier contre la concurrence déloyale, tout en favorisant un capitalisme libéré de la bureaucratie parasitaire. Les grandes entreprises sont incitées à rapatrier leur production sur le sol américain sous peine de sanctions fiscales massives. L’ère des délocalisations et de la dépendance à la Chine est révolue.
Le protectionnisme s’étend à tous les secteurs stratégiques : industrie manufacturière, semi-conducteurs, énergie et armement. Les taxes sur les importations chinoises sont multipliées, poussant Pékin à revoir ses ambitions expansionnistes. L’objectif est simple : restaurer l’autosuffisance américaine et garantir une domination économique mondiale sans entraves.
Les coupes budgétaires ne concernent pas la défense. Au contraire, le complexe militaro-industriel est renforcé pour affirmer la supériorité technologique des États-Unis. Les alliances sont redéfinies : l’OTAN est reléguée au second plan tandis que les partenariats avec des nations stratégiques comme l’Inde et le Japon sont consolidés. L’Amérique se prépare à un affrontement direct avec la Chine, tout en maintenant une pression constante sur ses rivaux économiques et militaires.
Expansion géopolitique et nouvel ordre mondial
La doctrine Monroe est réaffirmée avec force. Les États-Unis reprennent le contrôle absolu de leur hémisphère. Toute tentative d’ingérence étrangère en Amérique latine est écrasée. Washington surveille de près le Groenland, territoire clé pour la maîtrise de l’Arctique, et cherche à y renforcer sa présence militaire et économique. L’enjeu est crucial : contrer les ambitions russes et chinoises dans cette région stratégique.
Le Canal de Panama, passage essentiel du commerce mondial, devient une priorité géopolitique. Trump ne tolérera plus aucune influence étrangère sur cette artère vitale. Des mesures de pression économique et militaire sont envisagées pour garantir un contrôle total du transit maritime. Le Canada, dirigé par un gouvernement progressiste nuisible aux intérêts américains, est lui aussi dans le viseur. Washington n’hésitera pas à déstabiliser Ottawa si nécessaire.
Au Proche-Orient, Trump renforce son soutien inconditionnel à Israël. L’expulsion de deux millions de Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie est en cours, actant un nettoyage ethnique orchestré dans le silence des puissances occidentales. Les Palestiniens, pourtant descendants des anciens Israélites et Samaritains, sont dépossédés de leur terre pour laisser place à un État juif homogène. Washington ferme les yeux et continue d’armer Israël, tout en intensifiant la pression contre l’Iran.
Sur le front ukrainien, Trump bouleverse l’équilibre des forces. L’Amérique cesse son soutien inconditionnel à Kiev et pousse Zelensky à négocier. La priorité n’est plus d’affaiblir la Russie, mais de recentrer la puissance américaine sur l’Asie et la Chine. L’Europe, abandonnée à elle-même, risque un effondrement économique et militaire sous la pression russe. Trump impose un nouvel ordre mondial, où l’Amérique redevient l’unique puissance impériale, sans alliés inutiles ni fardeaux économiques.
