Le 12 mars à 7h, Finn Andreen, Charles Maxence Layet et Fabien Bouglé sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Finn Andreen à 7h30, suivi de Charles-Maxence Layet à 8h et enfin de Fabien Boulgé à 9h !
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Charles-Maxence Layet est un journaliste scientifique et essayiste reconnu, spécialisé dans les nouvelles technologies de l’énergie, les sciences alternatives et l’environnement électromagnétique. Dans son ouvrage L’Énergie secrète de l’univers, il explore les avancées et les enjeux des énergies libres, questionnant les monopoles énergétiques et les blocages technologiques. Fondateur de la revue Orbs, l’autre Planète, il s’attache à décrypter les liens entre sciences, santé et conscience, offrant une vision transversale et audacieuse des révolutions en cours.
Fabien Boulgé, est un expert en politique énergétique et auteur du livre « La guerre de l’énergie : Au cœur du nouveau conflit mondial« . Il décortique les enjeux stratégiques de la guerre énergétique relancée par les récents événements internationaux, notamment l’élection de Donald Trump et le sommet des BRICS à Kazan.

Ukraine : un cessez-le-feu temporaire
Après huit heures de négociations en Arabie Saoudite, Washington et Kiev annoncent un cessez-le-feu immédiat de 30 jours, avec possibilité de prolongation. Cette trêve, obtenue sans la présence de la Russie, doit maintenant être examinée par Moscou. La pression diplomatique s’intensifie, les États-Unis insistant sur la « réciprocité » comme seule voie vers la paix.
Mais ce cessez-le-feu ne vient pas seul. Washington lève immédiatement la suspension de son aide à l’Ukraine, réactivant le renseignement militaire américain au profit de Kiev. En parallèle, l’accord sur les minerais ukrainiens avec les États-Unis doit être signé « dès que possible ». Officiellement, tout cela vise à stabiliser la situation, mais une question demeure : s’agit-il d’une véritable avancée vers la paix ou d’un répit stratégique permettant à l’Ukraine de se repositionner sur le terrain ?
La Russie face à une manœuvre diplomatique américaine
Moscou analyse cette annonce avec prudence. Depuis le début du conflit, la Russie a toujours cherché des garanties de sécurité durables, plutôt que des trêves temporaires pouvant être utilisées comme fenêtres d’opportunité militaire. Le Kremlin ne s’est pas encore officiellement prononcé, mais une déclaration indique que des contacts avec Washington ne sont pas exclus dans les prochains jours.
Pendant ce temps, l’Europe applaudit à distance, bien qu’elle n’ait pas été conviée aux discussions de Djeddah. Von der Leyen, Macron et Starmer saluent une « avancée vers la paix », tout en insistant sur le fait que « la balle est dans le camp de la Russie ». Mais en réalité, cet accord confirme que les négociations clés se jouent entre Washington et Moscou, tandis que l’Europe reste simple spectatrice d’un jeu diplomatique qui la dépasse.
Un monde en bascule entre chaos et rééquilibrage
Au Proche-Orient, le conflit israélo-palestinien s’inscrit dans une dynamique plus large. L’Iran, renforcé par des alliances stratégiques avec la Russie et la Chine, se positionne comme un acteur incontournable, défiant les accords imposés par Washington. L’Arabie saoudite, longtemps pilier de l’ordre américain, bascule progressivement vers une diplomatie plus autonome, négociant à la fois avec Pékin, Moscou et Téhéran.
Dans l’Indo-Pacifique, la confrontation sino-américaine s’intensifie. Taïwan est l’épicentre de cette guerre froide technologique et militaire, où Pékin teste la détermination américaine. Les incursions chinoises en mer de Chine méridionale et le renforcement de l’axe Pékin-Moscou montrent que la multipolarité n’est plus un concept théorique : c’est une réalité qui redéfinit les rapports de force. Face à ces bouleversements, l’Europe peine à se positionner, enfermée dans son vasselage à Washington et incapable de défendre une stratégie autonome.
L’Europe asphyxiée par sa dépendance énergétique
L’énergie est le nerf de la guerre. L’Europe, sous perfusion énergétique, tente d’opérer une transition forcée, mais sans vision stratégique. La dépendance aux hydrocarbures russes a laissé place à une soumission aux États-Unis, qui imposent leur gaz de schiste à prix fort. La promesse du renouvelable cache une autre réalité : les énergies intermittentes ne suffisent pas à maintenir l’indépendance énergétique, et les industries européennes s’effondrent sous le poids de ces choix absurdes.
Pendant ce temps, Trump, impose une approche pragmatique : exploration massive des hydrocarbures, relance du nucléaire et renforcement des infrastructures énergétiques. Contrairement à l’Europe, qui brade ses infrastructures stratégiques, les États-Unis renforcent leur contrôle sur les ressources critiques. Cette politique agressive inverse les rapports de force mondiaux : l’Europe devient un marché captif, incapable d’imposer ses choix.
Washington avance sur tous les fronts. La réindustrialisation à marche forcée, portée par des investissements colossaux, accélère l’autonomie énergétique américaine. Les matières premières, les technologies de rupture et le contrôle des flux énergétiques sont au cœur de cette stratégie. L’Europe, à force de renoncer à son autonomie, se condamne à un rôle secondaire. L’avenir est tranché : soit elle reprend le contrôle de ses ressources, soit elle devient une colonie énergétique au service des puissances dominantes.
Une guerre de l’information pour cacher la vérité
L’invasion des drones en fin 2024 aux États-Unis a marqué un tournant. Des essaims de drones inconnus ont survolé et infiltré des bases militaires stratégiques, menaçant directement la sécurité nationale. En décembre 2023, une base américaine a été paralysée par une attaque massive, mettant en lumière l’incapacité du Pentagone à contrer ces incursions. Ces événements ne sont pas isolés : l’Europe est elle aussi touchée, avec des survols inquiétants de sites sensibles.
Depuis 2014, la France est confrontée à un phénomène encore plus troublant : les Drovnis. Ces objets volants, aux capacités inexpliquées, sont observés au-dessus de sites nucléaires et militaires. Contrairement aux drones classiques, ils semblent défier les lois de la physique : accélérations fulgurantes, absence de signature radar, brouillage des communications. L’armée et les services de renseignement reconnaissent l’anomalie, mais se heurtent au silence des autorités.
Face à ces incursions, la version officielle du Pentagone reste évasive. L’administration Trump, en pleine recomposition politique, pourrait imposer une divulgation plus massive. Déjà, en 2025, le Congrès américain a créé un groupe de travail sénatorial sur la déclassification, connu sous le nom de UAP Caucus. Ce lobby regroupe des élus pro-divulgation, forçant l’armée et le renseignement à révéler ce qu’ils savent.
Les auditions se multiplient, avec des témoignages sous serment de militaires et d’agents du renseignement. La guerre de l’information fait rage, entre révélations explosives et tentatives de censure orchestrées par les services de renseignement. Mais une chose est certaine : la vérité ne peut plus être contenue, et les nouvelles frontières géostratégiques UAP – l’air, la mer, les drones – redessinent un monde où la domination militaire n’appartient peut-être plus uniquement aux puissances terrestres.
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Une réponse
Transition énergétique piège à cons.
Energie nucléaire : énergie issue de la destruction par fission de la matière. Lire le Choix du feu d’ Alain Gras.
Economie politique (croissance à tout prix) ou écologie politique (pensée critique, pensée Christique).
Les arbres ne montent pas au ciel !