Bruno Attal, le policier qui défie le pouvoir
Bruno Attal est un policier syndicaliste dénonçant les pressions, mensonges et abus de l’administration policière, ainsi que le rôle des syndicats majoritaires qui sont, selon lui, complices du pouvoir. Il critique également le pass sanitaire, les violences policières, le manque de moyens et de reconnaissance des forces de l’ordre.
Engagé en politique pour changer le système de l’intérieur, il soutient la candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle et nous livre son témoignage sans langue de bois.
La situation des policiers en France
Bruno Attal est convoqué au conseil de discipline pour avoir critiqué le ministre de l’Intérieur et le gouvernement, avoir organisé les « antiflics d’or », un prix satirique pour les personnalités « anti-police », et avoir dénoncé les violences policières et la présomption d’innocence.
Il risque la révocation.
Il détaille la réforme de la police judiciaire, qui prévoit de fusionner la police judiciaire spécialisée et la police judiciaire de proximité, ainsi que ses conséquences, et alerte sur les risques pour l’indépendance de la justice et l’efficacité des enquêtes.
Il dénonce le manque de moyens, de personnel et de reconnaissance des policiers.
Il critique les syndicats de police et leur collusion avec le pouvoir et explique comment il a été approché par plusieurs syndicats qui lui ont proposé des avantages et qu’il accuse de ne pas défendre les intérêts des policiers et de les diviser.
Il dénonce ainsi le rôle de Linda Kebbab, porte-parole d’Unité SGP Police, qu’il qualifie d’opportuniste.
L’expérience de Bruno Attal, un policier qui dérange
Bruno Attal dénonce les pressions, les mensonges et les abus de l’administration policière.
Pour avoir retweeté des personnalités politiques classées à droite ou à l’extrême droite, il est convoqué à l’IGPN. Il a également critiqué le pass sanitaire et le secret médical et dénoncé les conditions de travail des policiers.
Il explique comment les statistiques sont truquées, les policiers étant obligés de mentir sur leurs rapports pour complaire à leur hiérarchie. Les contrôles routiers sont transformés en contrôles anti-rodéo. Les expulsions d’étrangers sont comptabilisées plusieurs fois.
Il expose les problèmes du syndicalisme policier. Les syndicats corrompus achètent les votes des policiers avec des bons d’achat ou des mutations, sont soumis au pouvoir, appellent à voter pour Macron ou se réjouissent de la reconduction de Darmanin.
Déconnectés de la réalité, ils ne défendent pas les policiers en souffrance ou en danger.
Le métier de policier, entre violence et légitime défense
Bruno Attal parle du métier de policier, des violences policières, de la légitime défense, du maintien de l’ordre, et des personnalités médiatiques.
Il explique la différence entre le refus d’obtempérer et la tentative d’homicide. Il justifie la loi de sécurité intérieure qui permet de tirer sur un refus d’obtempérer. Il réclame une garde à vue particulière pour les policiers qui ont tiré.
Il revient sur l’affaire Darmanin et les accusations de viol, affirmant que le ministre a utilisé son pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles. Affirmant avoir été son collègue dans sa vie précédente et en avoir été le témoins, il croit en la justice et espère un procès.
Il s’en prend aux personnalités médiatiques qui critiquent les policiers, citant l’exemple de Maître Eolas qui minimise les morts par refus d’obtempérer. Il l’invite à faire un stage de légitime défense avec lui et dénonce également le manque de courage et d’honnêteté de Cyril Hanouna.
Il défend l’usage des LBD comme un moyen de se protéger des agresseurs, révélant qu’elles étaient trop puissantes lors des manifestations des gilets jaunes et demande une commission parlementaire sur l’affaire des mutilations de gilets jaunes.
L’engagement politique de Bruno Attal, un policier qui veut changer les choses
Bruno Attal explique son engagement en politique afin de changer le système de l’intérieur, estimant que la politique est le seul moyen d’agir. Il veut être transparent sur ses idées et représenter les policiers qui pensent comme lui, estimant qu’ils sont 60 à 80%.
Il a rejoint le parti de Zemmour, Reconquête, car il croit en lui et veut l’aider à devenir président. Il évoque ses expériences de candidat aux élections et ses procès en diffamation.
La réaction de Bruno Attal à la mort de Nahel
Bruno Attal réagit à la mort de Nahel lors d’un refus d’obtempérer, critiquant la marche blanche organisée en son honneur et dénonçant le manque de reconnaissance des forces de l’ordre.
Il compare avec le suicide des policiers, qui sont deux ou trois par mois, et qui ne sont pas médiatisés.
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