Une rencontre dédiée au développement de la coopération Russie-Syrie dans les domaines politique, commercial, économique et humanitaire
Le président syrien Bachar Assad est arrivé à Moscou mardi, lors d’un rare voyage, où il devrait rencontrer son fidèle allié, le président russe Vladimir Poutine.
Un communiqué du Kremlin annonçant la rencontre de mercredi entre M. Assad et M. Poutine indique que l’ordre du jour portera sur « le développement de la coopération russo-syrienne dans les domaines politique, commercial, économique et humanitaire, ainsi que sur les perspectives d’un règlement global de la situation en Syrie et dans les environs », selon l’agence TASS.
La déclaration note également que mercredi est l’« anniversaire du conflit » qui a commencé il y a 12 ans, en mars 2011. Assad en est sorti victorieux surtout avec l’aide de la Russie, étant donné l’intervention militaire russe à l’invitation du dirigeant syrien en 2015.
Damas et Moscou ont tous deux qualifié le conflit de résultat fondamental des efforts de changement de régime menés de l’extérieur par les États-Unis et les alliés du Golfe et visant Assad.
Malgré les mises en garde de Washington, des représentants du monde Arabe et la Turquie opèrent un rapprochement avec la Syrie
Mais cette année, pour la première fois, des représentants de capitales arabes se sont rendus fréquemment à Damas.
Washington a bien sûr réagi en mettant en garde ses alliés régionaux contre la tentation d’accueillir Assad « revenu du froid » – mais peu semblent l’écouter, et l’élan donné par l’accord de paix et de normalisation conclu vendredi dernier entre l’Iran et l’Arabie saoudite, sous l’égide de la Chine, devrait encore éloigner la région des intérêts américains.
Ce voyage à Moscou permettra à Poutine et à Assad de capitaliser sur cette dynamique positive en faveur de la Syrie, à un moment où les sanctions sévères imposées par les États-Unis se poursuivent.
Selon les détails de l’arrivée d’Assad à Moscou sur tapis rouge :
M. Assad a été reçu par le représentant spécial de M. Poutine pour le Moyen-Orient, Mikhail Bogdanov, à l’aéroport international Vnukovo de Moscou.
Avant le tremblement de terre meurtrier du 6 février qui a tué 50 000 personnes en Turquie et en Syrie, la Russie avait joué un rôle de médiateur dans les pourparlers entre les deux pays touchés par le séisme.
Des représentants turcs devraient être présents lors des événements liés à la visite de M. Assad, l’Associated Press précisant que « les vice-ministres syrien, turc et russe des affaires étrangères ainsi qu’un conseiller principal de leur homologue iranien devraient également s’entretenir mercredi et jeudi à Moscou pour discuter des « efforts de lutte contre le terrorisme » en Syrie ».
Traduction:
L’une des cérémonies officielles de réception du président al-Assad à son arrivée à l’aéroport international de Vnukova, au début d’une visite officielle dans la Fédération de Russie.
Étant donné qu’Assad et l’armée syrienne sont sortis victorieux après plus d’une décennie de combats, au cours desquels les États-Unis ont bombardé à plusieurs reprises des villes et des zones tenues par le gouvernement, y compris la capitale, même la Turquie semble se montrer réceptive à l’idée d’un rapprochement.
Les deux parties veulent que les troupes américaines quittent le nord-est de la Syrie.
Le président Erdogan s’est particulièrement irrité de la formation et du soutien apportés par Washington aux groupes kurdes syriens alignés sur le PKK hors-la-loi.
Source: Zero Hedge
