Didier Maïsto : un regard sans concession sur l’actualité
Didier Maïsto est un journaliste et un écrivain engagé, qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense et de dénoncer les mensonges du pouvoir.
Ancien président de Sud Radio, il est aujourd’hui éditorialiste sur RT France, où il a relancé l’émission “La France oubliée”, qui donne la parole aux citoyens ayant une conscience politique.
Il est également l’auteur de plusieurs livres, dont “Passager clandestin”.
Lors de notre entretien, il présente son analyse de différents sujets d’actualité, tels que les élections américaines, le réchauffement climatique, le conflit en Ukraine, la situation sociale et économique en France, et la liberté d’expression.
Les élections américaines : un pays divisé et sous influence
Didier Maïsto considère que les élections de mi-mandat qui auront lieu le 8 novembre aux États-Unis sont cruciales pour l’avenir du pays et du monde.
Il observe que le pays est profondément divisé et que la haine entre les démocrates et les républicains est à son comble.
Il s’inquiète de la santé mentale de Joe Biden, qu’il qualifie de “sénile” et de “marionnette” et du fait que l’état profond tire les ficelles en coulisses.
Il craint que les résultats des élections ne soient pas reconnus par l’un ou l’autre camp, ce qui pourrait entraîner une crise institutionnelle et sociale.
Didier Maïsto s’interroge sur ce que sera la politique étrangère des républicains, s’ils reprennent le contrôle du Congrès, notamment sur le dossier ukrainien, qui est selon lui une source de tension majeure avec la Russie.
Le réchauffement climatique : un discours déconnecté et sans solutions
Didier Maïsto est très critique envers le discours de Macron à la COP27 et estime que le président français a fait preuve d’une grande hypocrisie et d’une grande superficialité, en se contentant de répéter des slogans creux et de renvoyer les problèmes à plus tard.
Il dénonce le manque de décisions concrètes et de solutions efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique, qui est selon lui le défi le plus important de notre époque.
Il remarque que les médias ont changé de discours sur le nucléaire, qu’ils présentent désormais comme une énergie verte, alors qu’il y a quelques années, ils le diabolisaient.
Il reconnaît que le nucléaire n’est pas une solution idéale, mais qu’il n’y a pas d’alternative crédible, et il déplore les problèmes de la filière française, qui est en perte de compétitivité et de sécurité.
La situation sociale et économique en France : un pays en déclin et en souffrance
Didier Maïsto témoigne de ses rencontres avec des Français oubliés, qui travaillent dur mais n’arrivent pas à joindre les deux bouts.
Il dépeint la réalité du pays, en déclin sur tous les plans : industrie, agriculture, santé, éducation,…
Il accuse les responsables politiques et les médias de faire de la diversion et de ne pas s’occuper des vrais problème, évoquant le mouvement des gilets jaunes, qu’il a soutenu et accompagné, et qu’il considère comme un mouvement calme par rapport à la radicalisation de la société.
Il analyse les causes de la violence sociale, qu’il attribue à la perte de repères, de vécu et d’identité, ainsi qu’au phénomène migratoire, qu’il juge inéluctable et mal géré.
Il constate la fin de l’insouciance et de l’abondance et fait le bilan d’un échec collectif.
La liberté d’expression : un combat contre la censure et la corruption
Didier Maïsto revendique sa liberté d’expression, qu’il exerce sans concession sur RT France, où il a relancé l’émission “La France oubliée”, qui donne la parole aux citoyens qui ont une conscience politique.
Il critique le pouvoir, qui veut réprimer le complotisme et les dérives sectaires, en créant une structure pour signaler les personnes qui adhèrent aux théories complotistes.
Il y voit une atteinte à la liberté de pensée et à la responsabilité individuelle, ainsi qu’une forme de police de la pensée et de délation.
Il dénonce également la corruption du système politique, médiatique et économique français, qu’il illustre par le scandale de la chaîne Numéro 23, contre laquelle il a porté plainte.
Il raconte les magouilles, les conflits d’intérêts et les entraves à la justice dans cette affaire, qui implique le CSA et Patrick Drahi.
Didier Maïsto se dit optimiste par nature, mais croit plus à la micro-action, au circuit court et à l’organisation parallèle qu’aux grands mouvements de foule.
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Une réponse
Bonjour
Réchauffement: Si c’est non seulement le soleil, mais tout notre système qui se réchauffe (des études semble le montrer) Que pouvons nous trouver pour y parer? (les taxes sur le peuple n’y changeront rien)
Le CO2: Il faudrait bien là aussi dire la vérité: dans le passé il y avait davantage de CO2 que maintenant et tout allait bien … Une taxe? À part pour enrichir certains et culpabiliser le peuple et retreindre ses libertés…!
La pauvreté en France? (et aussi aux USA): les gouvernements n’en ont rien à faire depuis longtemps… il faudrait arrêter d’être naïf et de croire qu’ils ne savent pas… Mais leur monde (leur bulle) n’est pas celui du peuple qui travaille. Ce sont des mondes « parallèles »… et de toute manière, c’est Harrary qui l’affirme: « Qu’allons nous faire de tous ces inutiles. » ou encore: « Vous ne possèderez rien et vous serez heureux »… Klaus Schwab, si je ne me trompe!
Si les politiciens parlent (presque pour ne rien dire, ou afficher leurs idées), ils ne sont pas les seuls semble-t-il, n’est-ce pas?