COVID-19 : LES BULGARES EN ONT ASSEZ ET S’INSURGENT !

Les nationalistes bulgares manifestent contre le pass vaccinal

Le pass vaccinal ne semble pas passer partout

Un certain intellectuel, classé comme « ennemi public n°1 » par Manuel Valls, avait écrit en 2011 un livre avec, comme sous-titre :

« Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations ? »

Cette question est toujours posée. La réponse, incertaine, qu’en pensent les Bulgares ?

À Sofia, en Bulgarie, une foule de manifestants composée de nationalistes bulgares a tenté de rentrer de force dans le Parlement, suite à l’annonce des vaccins et du port du masque obligatoire.

Selon apnews.com :

« Les manifestants qui s’opposent aux restrictions du COVID-19 en Bulgarie se sont heurtés mercredi à la police alors qu’ils tentaient de prendre d’assaut le Parlement dans la capitale Sofia.

Une forte présence policière a empêché les manifestants d’entrer dans le bâtiment et certains ont été arrêtés. Plusieurs personnes, dont des policiers, ont été blessées au cours des affrontements. Finalement, les manifestants ont été repoussés et la police a bouclé le bâtiment.

Les violences ont éclaté lors d’un rassemblement de protestation contre les masques et les mandats de vaccination organisé par un groupe nationaliste qui s’oppose farouchement aux mesures anti-épidémiques du gouvernement bulgare.

« Le but de la manifestation est de supprimer les mesures restrictives et surtout, en premier lieu, le certificat vert anticonstitutionnel », a déclaré Kostadin Kostadinov, chef du parti Vazrazhdane, avant la manifestation. »

Quelque chose me dit que ce n’est pas juste une occurrence…

C’est beau de voir un peuple qui n’est pas totalement vaincu par son gouvernement et qui s’organise pour s’offrir d’une vie digne.

On peut imaginer la crainte de nos politiciens français qui doivent sentir l’étau se serrer.

Il suffit de se rappeler de la gestion des gilets jaunes :

Une révolte montre toujours le même détail intéressant, la masse est effrayante et les forces de l’ordre sont débordées :

Simple manifestation ou nouvel indice de révolte globale ?

Un groupe de nationalistes qui envahit le Parlement d’une capitale – même en vain – est un signe symbolique fort.

Surtout lorsque ce même groupe nationaliste détient ses places aux gouvernements.

Nous ne sommes pas sur des « fêtes au village » où des familles entières doubles masquées et triples dosées suivent un cortège animé par d’anciens membres d’association gauchistes, qui « en ont marre maintenant ».

Ne jamais confondre une manifestation passive, donc inutile, et une révolte

Toujours selon apnews.com :

« Le groupe nationaliste, qui détient 13 sièges dans la chambre du Parlement qui en compte 240, a gagné le soutien des opposants aux restrictions liées au coronavirus.

Les quelque 1 000 manifestants, qui ont brandi des drapeaux nationaux et chanté des chansons patriotiques, sont restés sur la place devant l’Assemblée nationale, affirmant qu’ils comptaient y rester jusqu’à ce que leurs demandes d’abolition des masques obligatoires et des laissez-passer verts de vaccination soient satisfaites. »

S’il y a bien un hymne à scander dans ces périodes de troubles et dans les manifestations (outre des prières, car certaines situations semblent désespérées), c’est bien le chant national de son pays, nul besoin d’attendre un match de football.

Une bonne « Marseillaise » reste beaucoup plus vindicative et unit davantage les corps et les esprits que n’importe quel dicton digne de la CGT.

Plus le temps passe, et moins la tartuferie fonctionne

« La Bulgarie, qui fait face à une nouvelle poussée d’infections, est le pays le moins vacciné de l’Union européenne à 27 membres, avec seulement un tiers de sa population entièrement vaccinée contre le COVID-19.

S’exprimant depuis son domicile, où il est placé en quarantaine en raison de contacts avec une personne infectée, le Premier ministre Kiril Petkov a appelé au calme et a invité les représentants des manifestants à son bureau vendredi pour discuter de leurs revendications. »

Toute proportion gardée, un pays qui reste encore en majorité « non-vacciné » à davantage de droits à conserver concernant les lois liberticides.

Chez les Bulgares, ces lois n’ont pas encore franchi la porte des maisons, contrairement en France, où elles sont bien installées sur le canapé du salon en sous-vêtement depuis plusieurs semaines.

Au moins, le Premier ministre bulgare fait preuve de diplomatie avec ces manifestations et va discuter de leur revendication : il ne les emmerde pas !

Pour pouvoir faire une révolte, il ne fait pas être attaché par la servitude, libérez-vous grâce à Géopolitique Profonde :

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